Le rideau est tombé sur la quinzième édition de la coupe d'Asie des nations de football, Asian cup 2011. Si les observateurs ont été impressionnés par le niveau du football dans cette partie de la planète, ils se sont, surtout, laissés séduire par la qualité de l'organisation du Qatar et l'accueil des qataris. Hormis le sacre du Japon, la belle surprise ouzbek et le show du public, tout le monde s'est mis d'accord que cette compétition a planté le décor de ce qui serait, en grandeur nature, le mondial de 2022.
Tous ceux qui doutaient de la capacité du Qatar à organiser des événements sportifs de grande envergure ont du déchanter devant la parfaite maîtrise de l'organisation de Asian cup 2011. Pendant trois semaines, le comité d'organisation de cette quinzième édition de la Coupe des nations asiatiques de football a réussi une organisation sans reproche. De l'accueil à l'hébergement, en passant par les infrastructures sportives et la sécurité, tout a été bien pensé et bien exécuté pour offrir aux 16 équipes et aux spectateurs une compétition de toute beauté et sans tâche.
Le Qatar qui venait d'être désigné pour abriter la coupe du monde de football de 2022, avait un double défi à relever en organisant cette quinzième édition de l'AFC Asian Cup. D'abord, il fallait prouver aux yeux de tout le monde entier que cet Emirat du moyen Orient avait les moyens techniques, matériels et humains pour réussir pareil événement et surtout démontrer tout l'intérêt que le peuple qatari attache au sport-roi, le football. Revenons sur les différents aspects qui ont permis au comité d'organisation de l'Asian Cup de marquer des points.
Le premier point, le Cheikh Bin Khalifa Bin Ahmed Al Thani, président du comité d'organisation peut être satisfait de l'organisation mise en place. Son pays a réussi à mettre à la disposition de ce championnat, cinq beaux stades aux normes internationales. Al-Rayyan, Al-Sadd, Al-Gharafa, Qatar Sports Club et le très superbe Khalifa Stadium. Du 7 au 29 janvier, les 16 équipes qualifiées pour cette phase finale ont pu évoluer sur des pelouses impeccables. Que dire des stades d'entraînement et surtout des espaces de l'Académie Aspire. « Il y a tout ici pour mieux s'entraîner et se préparer », confiait Lucas Niell, le capitaine de la formation australienne, le jeudi dernier avant la grande finale. Des pelouses tondues comme des tables de billards attendaient les entraînements des différentes équipes. Au niveau de la sécurité, tout était réglé comme une horloge. Pas d'engorgement devant les portes d'entrée des stades, les supporteurs bien encadrés et toujours bien orientés par des stadiers attentifs. La propreté et l'accès facile aux restaurants et autres lieus de diversement donnaient un caché spécial à cette fête du football. Les journalistes n'avaient aucun problème d'accréditation et travaillaient dans les meilleures conditions. Transport, internet et communication…, rien n'a été oublié pour offrir les bonnes conditions de travail aux hommes de media. Le transport était bien réglé avec les bus media qui régulaient les déplacements des différentes délégations entre les hôtels les stades et les autres lieux de regroupement.
Le second défi et non le moins important, était celui de l'engouement populaire autour de ce championnat de football. Car, cette coupe d'Asie était une formidable occasion pour le comité qatari de tester l'engouement de sa population pour le football. Dans ce petit Etat de plus d'un million d'habitants, le pari était tout de même risqué. Surtout que le football a eu du mal à s'imposer dans cette partie du globe. Cela d'autant plus que cette compétition a souvent montré des matchs se dérouler dans des stades presque vides. Mais heureusement, la plupart des rencontres ont été suivie par un nombre important de spectateurs. Et tous les matchs de la formation qatarie ont affiché complet dans le grand stade Khalifa de 50000 places. Même quand la formation hôte a été éliminée en quart de finale par le Japon, le public a continué à se rendre au stade. Les demi-finales, le match de classement et la finale ont démontré également que les qataris, bien que leur formation eut été éliminé en quart, aiment le football. Ils ont continué à aller au stade et c'est de bon augure pour le Mondial 2022. Cela est en partie dû aux prix des tickets. En effet, par rapport au niveau de vie du peuple qatari, les tickets d'entrée au stade étaient plus qu'abordables. Souventes fois moins chers qu'ici même à Abidjan. Les prix variaient entre 1000 FCFA et 22500 FCFA pour les VIP en finale. Et quand on sait que pour un événement planétaire comme la coupe du monde, plusieurs milliers de spectateurs vont déposer leurs valises à Doha, autant dire qu'il n'y aura pas de souci de remplissage des stades.
Sur le plan culturel, le comité d'organisation a su joindre l'utile à l'agréable. Une grande zone dénommée FAN Zone dans l'enceinte du stade Khalifa, été ouverte, tout le temps de la compétition, pour permettre au public d'aller s'y recréer. Un espace gastronomique et artistique avec des mets de toute la région mais aussi du monde entier. Mais également avec des expositions d'art des 16 pays qualifiés. Des prestations d'artistes comme Victor Rubilar, Doha jazz, des jongleurs et des groupes folkloriques tenaient en haleine chaque soir, des milliers de fans. Un endroit où les cultures du monde se rencontraient, cohabitaient et pénétraient pour offrir une diversité de très belle facture.
Sur le plan de la sécurité, tout était parfaitement bien orchestré. De l'aéroport en ville, en passant par les hôtels et les lieux de divertissement et les grandes surfaces, la sécurité était là. Discrète mais assez perceptible pour offrir une grande quiétude. Selon un responsable du comité d'organisation, la sécurité n'a enregistré aucun incident majeur lors de cette quinzième édition de la coupe d'Asie des nations de football, Qatar 2011.
Au total, le Qatar, avec cette organisation réussie de la quinzième édition de la Coupe d'Asie, a su démontrer qu'il n'aura aucune peine à organiser le plus grand événement sportif planétaire et l'expertise que le Qatar a déployé pour Asian Cup, le monde est en droit de s'attendre à un Mondial de rêve en 2022.
Koné Lassiné (Envoyé spécial à Doha, Qatar)
Tous ceux qui doutaient de la capacité du Qatar à organiser des événements sportifs de grande envergure ont du déchanter devant la parfaite maîtrise de l'organisation de Asian cup 2011. Pendant trois semaines, le comité d'organisation de cette quinzième édition de la Coupe des nations asiatiques de football a réussi une organisation sans reproche. De l'accueil à l'hébergement, en passant par les infrastructures sportives et la sécurité, tout a été bien pensé et bien exécuté pour offrir aux 16 équipes et aux spectateurs une compétition de toute beauté et sans tâche.
Le Qatar qui venait d'être désigné pour abriter la coupe du monde de football de 2022, avait un double défi à relever en organisant cette quinzième édition de l'AFC Asian Cup. D'abord, il fallait prouver aux yeux de tout le monde entier que cet Emirat du moyen Orient avait les moyens techniques, matériels et humains pour réussir pareil événement et surtout démontrer tout l'intérêt que le peuple qatari attache au sport-roi, le football. Revenons sur les différents aspects qui ont permis au comité d'organisation de l'Asian Cup de marquer des points.
Le premier point, le Cheikh Bin Khalifa Bin Ahmed Al Thani, président du comité d'organisation peut être satisfait de l'organisation mise en place. Son pays a réussi à mettre à la disposition de ce championnat, cinq beaux stades aux normes internationales. Al-Rayyan, Al-Sadd, Al-Gharafa, Qatar Sports Club et le très superbe Khalifa Stadium. Du 7 au 29 janvier, les 16 équipes qualifiées pour cette phase finale ont pu évoluer sur des pelouses impeccables. Que dire des stades d'entraînement et surtout des espaces de l'Académie Aspire. « Il y a tout ici pour mieux s'entraîner et se préparer », confiait Lucas Niell, le capitaine de la formation australienne, le jeudi dernier avant la grande finale. Des pelouses tondues comme des tables de billards attendaient les entraînements des différentes équipes. Au niveau de la sécurité, tout était réglé comme une horloge. Pas d'engorgement devant les portes d'entrée des stades, les supporteurs bien encadrés et toujours bien orientés par des stadiers attentifs. La propreté et l'accès facile aux restaurants et autres lieus de diversement donnaient un caché spécial à cette fête du football. Les journalistes n'avaient aucun problème d'accréditation et travaillaient dans les meilleures conditions. Transport, internet et communication…, rien n'a été oublié pour offrir les bonnes conditions de travail aux hommes de media. Le transport était bien réglé avec les bus media qui régulaient les déplacements des différentes délégations entre les hôtels les stades et les autres lieux de regroupement.
Le second défi et non le moins important, était celui de l'engouement populaire autour de ce championnat de football. Car, cette coupe d'Asie était une formidable occasion pour le comité qatari de tester l'engouement de sa population pour le football. Dans ce petit Etat de plus d'un million d'habitants, le pari était tout de même risqué. Surtout que le football a eu du mal à s'imposer dans cette partie du globe. Cela d'autant plus que cette compétition a souvent montré des matchs se dérouler dans des stades presque vides. Mais heureusement, la plupart des rencontres ont été suivie par un nombre important de spectateurs. Et tous les matchs de la formation qatarie ont affiché complet dans le grand stade Khalifa de 50000 places. Même quand la formation hôte a été éliminée en quart de finale par le Japon, le public a continué à se rendre au stade. Les demi-finales, le match de classement et la finale ont démontré également que les qataris, bien que leur formation eut été éliminé en quart, aiment le football. Ils ont continué à aller au stade et c'est de bon augure pour le Mondial 2022. Cela est en partie dû aux prix des tickets. En effet, par rapport au niveau de vie du peuple qatari, les tickets d'entrée au stade étaient plus qu'abordables. Souventes fois moins chers qu'ici même à Abidjan. Les prix variaient entre 1000 FCFA et 22500 FCFA pour les VIP en finale. Et quand on sait que pour un événement planétaire comme la coupe du monde, plusieurs milliers de spectateurs vont déposer leurs valises à Doha, autant dire qu'il n'y aura pas de souci de remplissage des stades.
Sur le plan culturel, le comité d'organisation a su joindre l'utile à l'agréable. Une grande zone dénommée FAN Zone dans l'enceinte du stade Khalifa, été ouverte, tout le temps de la compétition, pour permettre au public d'aller s'y recréer. Un espace gastronomique et artistique avec des mets de toute la région mais aussi du monde entier. Mais également avec des expositions d'art des 16 pays qualifiés. Des prestations d'artistes comme Victor Rubilar, Doha jazz, des jongleurs et des groupes folkloriques tenaient en haleine chaque soir, des milliers de fans. Un endroit où les cultures du monde se rencontraient, cohabitaient et pénétraient pour offrir une diversité de très belle facture.
Sur le plan de la sécurité, tout était parfaitement bien orchestré. De l'aéroport en ville, en passant par les hôtels et les lieux de divertissement et les grandes surfaces, la sécurité était là. Discrète mais assez perceptible pour offrir une grande quiétude. Selon un responsable du comité d'organisation, la sécurité n'a enregistré aucun incident majeur lors de cette quinzième édition de la coupe d'Asie des nations de football, Qatar 2011.
Au total, le Qatar, avec cette organisation réussie de la quinzième édition de la Coupe d'Asie, a su démontrer qu'il n'aura aucune peine à organiser le plus grand événement sportif planétaire et l'expertise que le Qatar a déployé pour Asian Cup, le monde est en droit de s'attendre à un Mondial de rêve en 2022.
Koné Lassiné (Envoyé spécial à Doha, Qatar)