ABIDJAN - De violents affrontements ont eu lieu lundi
après-midi à Abidjan entre manifestants et forces de l`ordre fidèles au
président sortant Laurent Gbagbo dans un quartier favorable à son rival
Alassane Ouattara, ont rapporté à l`AFP des témoins.
Selon deux témoins, des habitants d`Abobo (nord) étaient sortis pour
protester contre les "exactions" commises selon eux par les Forces de défense
et de sécurité (FDS) durant les semaines de couvre-feu institué mi-janvier
dans ce quartier.
Les manifestants ont ensuite saccagé deux commissariats de ce quartier
populaire, selon une source policière et des habitants.
Les FDS présentes sur place ont alors reçu d`impressionnants renforts et se
sont affrontées aux manifestants, ont indiqué des témoins. Des informations
non confirmées de source indépendante ont fait état d`au moins un mort civil.
Un fort détachement de forces de l`ordre était déployé en fin de journée à
proximité de la mairie d`Abobo, en face de laquelle se trouvait un bus
calciné, a constaté une journaliste de l`AFP. Des tirs sporadiques d`origine
inconnue se faisaient alors entendre.
En début de soirée, des habitants interrogés par téléphone par l`AFP ont
fait état de "tirs très nourris" dans le quartier. "On est tous terrés dans
les chambres", a raconté l`un d`eux.
Un couvre-feu nocturne a été instauré le 12 janvier à Abobo et Anyama, un
autre bastion de M. Ouattara à Abidjan, à la suite de violences meurtrières
qui avaient fait au moins 11 morts, dont huit FDS.
Ce nouvel accès de violences à Abobo survient le jour où les experts
envoyés par le panel de chefs d`Etat chargé par l`Union africaine de dénouer
la crise ivoirienne ont commencé leurs entretiens à Abidjan. Ils se sont
entretenus notamment avec Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara, et
le camp Gbagbo, et doivent partir jeudi.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée
entre M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par la quasi-totalité de
la communauté internationale, qui presse - en vain - le sortant de céder le
pouvoir.
Les violences post-électorales dans le pays ont fait 271 morts depuis la
mi-décembre, selon le dernier bilan de l`ONU.
après-midi à Abidjan entre manifestants et forces de l`ordre fidèles au
président sortant Laurent Gbagbo dans un quartier favorable à son rival
Alassane Ouattara, ont rapporté à l`AFP des témoins.
Selon deux témoins, des habitants d`Abobo (nord) étaient sortis pour
protester contre les "exactions" commises selon eux par les Forces de défense
et de sécurité (FDS) durant les semaines de couvre-feu institué mi-janvier
dans ce quartier.
Les manifestants ont ensuite saccagé deux commissariats de ce quartier
populaire, selon une source policière et des habitants.
Les FDS présentes sur place ont alors reçu d`impressionnants renforts et se
sont affrontées aux manifestants, ont indiqué des témoins. Des informations
non confirmées de source indépendante ont fait état d`au moins un mort civil.
Un fort détachement de forces de l`ordre était déployé en fin de journée à
proximité de la mairie d`Abobo, en face de laquelle se trouvait un bus
calciné, a constaté une journaliste de l`AFP. Des tirs sporadiques d`origine
inconnue se faisaient alors entendre.
En début de soirée, des habitants interrogés par téléphone par l`AFP ont
fait état de "tirs très nourris" dans le quartier. "On est tous terrés dans
les chambres", a raconté l`un d`eux.
Un couvre-feu nocturne a été instauré le 12 janvier à Abobo et Anyama, un
autre bastion de M. Ouattara à Abidjan, à la suite de violences meurtrières
qui avaient fait au moins 11 morts, dont huit FDS.
Ce nouvel accès de violences à Abobo survient le jour où les experts
envoyés par le panel de chefs d`Etat chargé par l`Union africaine de dénouer
la crise ivoirienne ont commencé leurs entretiens à Abidjan. Ils se sont
entretenus notamment avec Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara, et
le camp Gbagbo, et doivent partir jeudi.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée
entre M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par la quasi-totalité de
la communauté internationale, qui presse - en vain - le sortant de céder le
pouvoir.
Les violences post-électorales dans le pays ont fait 271 morts depuis la
mi-décembre, selon le dernier bilan de l`ONU.