S’il avait été un élève, les enseignants de Blaise Compaoré auraient mentionné sur ses dossiers scolaires : ‘’bilan satisfaisant’’. Cette appréciation vaut aussi bien dans le colossal travail qu’il a abattu dans la résolution de la crise ivoirienne qu’ailleurs, dans son rôle de Facilitateur. Placé sous ses auspices, l’Accord politique de Ouagadougou (APO) a permis, en effet, aux ex-belligérants Guillaume Soro et Laurent Gbagbo, de se retrouver, côte à côte après avoir été, des années durant, face-à-face. Si aujourd’hui, les Ivoiriens ont pu s’offrir les élections les plus démocratiques de leur existence, avec un taux de participation record, c’est bien grâce à Blaise Compaoré.
D’ailleurs, c’est grâce aux résultats de cet accord que la tension a baissé. Et c’est pour cette raison que Blé Goudé a pu faire le tour de certaines villes de l’intérieur du pays pour ‘’semer la graine de la paix’’. La télévision publique nationale, devenue LMP TV dans la crise postélectorale a fait un large écho de la ‘’caravane de la paix’’ initiée par le prétendument ministre de la Jeunesse et de l’emploi du gouvernement illégitime et illégal de Gbagbo, même dans les villes CNO. Avant lui et après lui, les Ivoiriens et les observateurs de la scène politique ivoirienne ont vu quasiment tous les cadres et responsables du FPI et de la Refondation, en mission et en campagne dans les villes tenues par les Forces nouvelles. Simone Gbagbo, Mamadou Koulibaly, Pascal Affi N’Guessan pour ne citer que ceux-là, ont sillonné les villes en question. Des villes où il était impensable de les voir avant la signature de l’APO. Même Laurent Gbagbo n’a pas boudé ce plaisir. Il a parcouru de long en large, toutes les villes CNO. Et en sa qualité de chef de l’Etat, il a eu droit aux honneurs et à l’accueil dus à son rang. Puis, le même Gbagbo, en sa qualité de candidat à la présidentielle, s’y est rendu. Il a fait campagne sans que rien ne lui arrive. D’ailleurs, ni Gbagbo lui-même, ni Blé Goudé encore moins les militants FPI n’oublieront leur présence à Bouaké, la ‘’capitale des Forces Nouvelles’’ devenue plus tard, ‘’capitale de la paix’’. En effet, à l’occasion de la ‘’Flamme de la Paix’’, le 30 juillet 2007, Laurent Gbagbo et tous ses partisans ont pu mettre, pour la première fois depuis l’éclatement de la crise du 19 septembre 2002, les pieds à Bouaké. Devant plusieurs de ses homologues chefs de l‘Etat africains dont précisément Blaise Compaoré, Gbagbo n’a pas caché sa joie de se retrouver dans la deuxième ville du pays. Il a d’ailleurs annoncé que ‘’la guerre est finie et bien finie‘’ avant de rendre un vibrant hommage au Facilitateur Blaise Compaoré. Pour le reste, les acquis de l’APO sont énormes. Et Blé Goudé le sait très bien. C’est pourquoi, s’il y a quelqu’un qui doit rendre des comptes à la société ivoirienne, c’est bel et bien lui, Blé Goudé. Il a conduit plusieurs expéditions contre les sociétés et entreprises françaises. Il a pillé des sociétés causant de nombreuses pertes d’emplois. Il a fait assassiner d’innocentes personnes par ses miliciens et jeunes patriotes. Il a racketté des patrons d’entreprises pour se bâtir une fortune sans oublier ses nombreux impairs commis durant la crise, pour plaire à Gbagbo. La récompense est là. Blé Goudé aussi peut se vanter d’être devenu ‘’ministre’’ (?).
Yves-M. ABIET
D’ailleurs, c’est grâce aux résultats de cet accord que la tension a baissé. Et c’est pour cette raison que Blé Goudé a pu faire le tour de certaines villes de l’intérieur du pays pour ‘’semer la graine de la paix’’. La télévision publique nationale, devenue LMP TV dans la crise postélectorale a fait un large écho de la ‘’caravane de la paix’’ initiée par le prétendument ministre de la Jeunesse et de l’emploi du gouvernement illégitime et illégal de Gbagbo, même dans les villes CNO. Avant lui et après lui, les Ivoiriens et les observateurs de la scène politique ivoirienne ont vu quasiment tous les cadres et responsables du FPI et de la Refondation, en mission et en campagne dans les villes tenues par les Forces nouvelles. Simone Gbagbo, Mamadou Koulibaly, Pascal Affi N’Guessan pour ne citer que ceux-là, ont sillonné les villes en question. Des villes où il était impensable de les voir avant la signature de l’APO. Même Laurent Gbagbo n’a pas boudé ce plaisir. Il a parcouru de long en large, toutes les villes CNO. Et en sa qualité de chef de l’Etat, il a eu droit aux honneurs et à l’accueil dus à son rang. Puis, le même Gbagbo, en sa qualité de candidat à la présidentielle, s’y est rendu. Il a fait campagne sans que rien ne lui arrive. D’ailleurs, ni Gbagbo lui-même, ni Blé Goudé encore moins les militants FPI n’oublieront leur présence à Bouaké, la ‘’capitale des Forces Nouvelles’’ devenue plus tard, ‘’capitale de la paix’’. En effet, à l’occasion de la ‘’Flamme de la Paix’’, le 30 juillet 2007, Laurent Gbagbo et tous ses partisans ont pu mettre, pour la première fois depuis l’éclatement de la crise du 19 septembre 2002, les pieds à Bouaké. Devant plusieurs de ses homologues chefs de l‘Etat africains dont précisément Blaise Compaoré, Gbagbo n’a pas caché sa joie de se retrouver dans la deuxième ville du pays. Il a d’ailleurs annoncé que ‘’la guerre est finie et bien finie‘’ avant de rendre un vibrant hommage au Facilitateur Blaise Compaoré. Pour le reste, les acquis de l’APO sont énormes. Et Blé Goudé le sait très bien. C’est pourquoi, s’il y a quelqu’un qui doit rendre des comptes à la société ivoirienne, c’est bel et bien lui, Blé Goudé. Il a conduit plusieurs expéditions contre les sociétés et entreprises françaises. Il a pillé des sociétés causant de nombreuses pertes d’emplois. Il a fait assassiner d’innocentes personnes par ses miliciens et jeunes patriotes. Il a racketté des patrons d’entreprises pour se bâtir une fortune sans oublier ses nombreux impairs commis durant la crise, pour plaire à Gbagbo. La récompense est là. Blé Goudé aussi peut se vanter d’être devenu ‘’ministre’’ (?).
Yves-M. ABIET