Pas de doute ! Si le ridicule tuait, les tenants de la Refondation ne seraient plus depuis belle lurette, de ce monde. Et pour cause : depuis l’éclatement de la crise postélectorale au lendemain de la cinglante défaite de leur chef, Laurent Gbagbo lors du scrutin du 28 novembre dernier, face au candidat du RHDP, le Dr Alassane Ouattara, les refondateurs accumulent les incongruités.
Donnant volontiers dans la manipulation et l’intox, ils essaient avec toutes les peines du monde de capitaliser à leur profit, leurs échecs. Récemment, ils ont convoyé à Addis-Abeba(Ethiopie), au sommet de l’Union Africaine(UA), des mallettes remplies de billets de banque, des prospectus et autres documents falsifiés montrant qu’ils avaient gagné les élections et surtout que Laurent Gbagbo était le « Lumumba » des temps modernes. Mais, rien n’y fit. Les hauts dignitaires du Continent ne se sont pas laissés abuser, quoique certains d’entre eux se sont laissés embobiner par la rhétorique anticoloniale ou encore anti-impérialiste. Et, comme il fallait s’y attendre : l’UA a réaffirmé l’élection, sans ambages, du président Ouattara à l’issue de la présidentielle de novembre 2010. Une position qui cadre avec celles de l’ONU, dont le secrétaire général, M. Ban Ki Moon, était présent dans la capitale éthiopienne, de la Cedeao, de l’Union Européenne, des Etats-Unis, bref de la communauté internationale.
De retour sur les bords de la lagune Ebrié, il y a quelques jours, les hommes de Gbagbo s’échinent honteusement à faire croire que l’UA n’a pas entériné l’élection d’Alassane Ouattara. C’est d’abord Alcide Djédjé, qui, dans les colonnes d’un confrère, s’est évertué, sans convaincre, à montrer que la messe n’avait pas été dite pour son patron Laurent Gbagbo. Ensuite, Pascal Affi N’guessan, Stéphane Kipré, Gnamien Yao… ont tous donné de la voix, pour crier haut et fort que l’UA n’avait pas dit qu’Alassane Ouattara est le président élu de Côte d’Ivoire. Du déjà dit et entendu ! En somme, un disque rayé qu’ils essayent piteusement de jouer encore, avec la présence sur le sol ivoirien des experts de l’UA.
De toute évidence, ils se leurrent et mènent dans le vent, leurs propres partisans qui, naïvement ,croient dur comme fer, que Laurent Gbagbo peut encore renverser en sa faveur la situation. En tout cas, ils mentent les yeux grandement ouverts et surtout trompent ceux qui veulent être trompés. Car, l’UA a été très claire. A ses yeux, il n’y a désormais qu’un Président en Côte d’Ivoire et c’est bien Alassane Ouattara.
Contrairement donc aux mensonges que déverse le clan Gbagbo, les experts, qui séjournent en ce moment dans le pays, ne viennent pas pour réévaluer le processus électoral. Ils viennent comme ils l’ont affirmé d’entrée, faire un travail technique. Concrètement, ils ne rencontreront pas les politiques, mais s’entretiendront avec les structures impliquées dans les organisations des élections, puis remettront au Groupe de Haut niveau, un rapport qui servira de document de base, pour sa réunion du 20 février prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Les frontistes ont beau jouer à profusion leur disque rayé, la cause est, elle, définitivement entendue pour Laurent Gbagbo.
Comme le chantaient si bien durant la campagne entre les deux tours, les militants RHDP, « il est sur vélo, bientôt il s’en va »…
Y.Sangaré
Donnant volontiers dans la manipulation et l’intox, ils essaient avec toutes les peines du monde de capitaliser à leur profit, leurs échecs. Récemment, ils ont convoyé à Addis-Abeba(Ethiopie), au sommet de l’Union Africaine(UA), des mallettes remplies de billets de banque, des prospectus et autres documents falsifiés montrant qu’ils avaient gagné les élections et surtout que Laurent Gbagbo était le « Lumumba » des temps modernes. Mais, rien n’y fit. Les hauts dignitaires du Continent ne se sont pas laissés abuser, quoique certains d’entre eux se sont laissés embobiner par la rhétorique anticoloniale ou encore anti-impérialiste. Et, comme il fallait s’y attendre : l’UA a réaffirmé l’élection, sans ambages, du président Ouattara à l’issue de la présidentielle de novembre 2010. Une position qui cadre avec celles de l’ONU, dont le secrétaire général, M. Ban Ki Moon, était présent dans la capitale éthiopienne, de la Cedeao, de l’Union Européenne, des Etats-Unis, bref de la communauté internationale.
De retour sur les bords de la lagune Ebrié, il y a quelques jours, les hommes de Gbagbo s’échinent honteusement à faire croire que l’UA n’a pas entériné l’élection d’Alassane Ouattara. C’est d’abord Alcide Djédjé, qui, dans les colonnes d’un confrère, s’est évertué, sans convaincre, à montrer que la messe n’avait pas été dite pour son patron Laurent Gbagbo. Ensuite, Pascal Affi N’guessan, Stéphane Kipré, Gnamien Yao… ont tous donné de la voix, pour crier haut et fort que l’UA n’avait pas dit qu’Alassane Ouattara est le président élu de Côte d’Ivoire. Du déjà dit et entendu ! En somme, un disque rayé qu’ils essayent piteusement de jouer encore, avec la présence sur le sol ivoirien des experts de l’UA.
De toute évidence, ils se leurrent et mènent dans le vent, leurs propres partisans qui, naïvement ,croient dur comme fer, que Laurent Gbagbo peut encore renverser en sa faveur la situation. En tout cas, ils mentent les yeux grandement ouverts et surtout trompent ceux qui veulent être trompés. Car, l’UA a été très claire. A ses yeux, il n’y a désormais qu’un Président en Côte d’Ivoire et c’est bien Alassane Ouattara.
Contrairement donc aux mensonges que déverse le clan Gbagbo, les experts, qui séjournent en ce moment dans le pays, ne viennent pas pour réévaluer le processus électoral. Ils viennent comme ils l’ont affirmé d’entrée, faire un travail technique. Concrètement, ils ne rencontreront pas les politiques, mais s’entretiendront avec les structures impliquées dans les organisations des élections, puis remettront au Groupe de Haut niveau, un rapport qui servira de document de base, pour sa réunion du 20 février prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Les frontistes ont beau jouer à profusion leur disque rayé, la cause est, elle, définitivement entendue pour Laurent Gbagbo.
Comme le chantaient si bien durant la campagne entre les deux tours, les militants RHDP, « il est sur vélo, bientôt il s’en va »…
Y.Sangaré