On s'en souvient, le préfet de région de Bouaké, Konin Aka a été « suspendu » par le gouvernement Aké N'Gbo. Recevant, hier, la coordination des enseignants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), il aurait confié à ses visiteurs qu'il n'est nullement inquiété par cette mesure. « Je suis serein pour avoir dit la vérité. Si pour cela on me sanctionne, je l'admets », aurait-il lancé aux enseignants, dont certains disent qu'il était visiblement décontracté. Il aurait aussi ajouté qu'il n'est pas du tout perturbé par cette prétendue sanction. Car, il a espoir que les choses vont rentrer rapidement dans l'ordre. Et que la Côte d'Ivoire connaîtra des lendemains meilleurs. A l'occasion, le représentant de l'Etat est revenu sur son rapport, disent ses visiteurs. Konin Aka a indiqué, selon eux, qu'il l'a fait en toute conscience parce qu'il ne saurait mentir à son âge. Il refuse toutefois de se répandre dans la presse eu égard au « droit de réserve » qu'impose sa fonction.
Pour rappel, les hommes de Laurent Gbagbo lui reprochent son rapport fait à la suite des résultats du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre. Konin Aka et onze préfets des zones Centre, Nord et Ouest (Cno) ainsi que le secrétaire général de préfecture de Bouaké, Traoré Vassiriki, prenant le contrepied de leur hiérarchie avaient indiqué que « les élections se sont déroulées sans heurts majeurs » dans leurs circonscriptions. Le préfet hors-grade qui a plus de 35 ans d'exercice de gouvernorat continue de recevoir le soutien de la population pour avoir posé cet « acte historique ». Les femmes Baoulé du département sont venues, la semaine dernière, lui témoigner, selon Mme N'Guessan Jacqueline, leur « amour et reconnaissance pour son courage historique en disant la vérité, rien que la vérité ». Hier, c'était au tour de la coordination des enseignants du Rhdp de Bouaké de venir féliciter l'un des « héros de l'administration ivoirienne » présidé par Djamala Koffi Edmond. Le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, juge « nul et de nul effet » la mesure de suspension. De source proche de la préfecture de Bouaké, une liste de sous-préfets à suspendre est en route. Le western continue donc.
Allah Kouamé à Bouaké
Pour rappel, les hommes de Laurent Gbagbo lui reprochent son rapport fait à la suite des résultats du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre. Konin Aka et onze préfets des zones Centre, Nord et Ouest (Cno) ainsi que le secrétaire général de préfecture de Bouaké, Traoré Vassiriki, prenant le contrepied de leur hiérarchie avaient indiqué que « les élections se sont déroulées sans heurts majeurs » dans leurs circonscriptions. Le préfet hors-grade qui a plus de 35 ans d'exercice de gouvernorat continue de recevoir le soutien de la population pour avoir posé cet « acte historique ». Les femmes Baoulé du département sont venues, la semaine dernière, lui témoigner, selon Mme N'Guessan Jacqueline, leur « amour et reconnaissance pour son courage historique en disant la vérité, rien que la vérité ». Hier, c'était au tour de la coordination des enseignants du Rhdp de Bouaké de venir féliciter l'un des « héros de l'administration ivoirienne » présidé par Djamala Koffi Edmond. Le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, juge « nul et de nul effet » la mesure de suspension. De source proche de la préfecture de Bouaké, une liste de sous-préfets à suspendre est en route. Le western continue donc.
Allah Kouamé à Bouaké