ABIDJAN - Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a nommé un proche à la tête de l'organe de régulation de la presse écrite, limogeant son prédécesseur pour "complaisance" avec les journaux favorables à son rival Alassane Ouattara, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Par décret, le journaliste Débi Dally, auparavant directeur de l'Agence
ivoirienne de presse (AIP), a été nommé président du Conseil national de la
presse (CNP).
Il remplace Eugène Dié Kacou, limogé pour "complaisance" avec la presse
pro-Ouattara dans un "contexte de crise post-électorale", a affirmé à l'AFP
une source au sein du camp Gbagbo, sous couvert d'anonymat.
Figure du journalisme ivoirien, M. Dié Kacou a simplement déclaré à l'AFP
qu'il avait été nommé "en 2009 pour trois ans".
Ce changement au sommet s'accompagne d'un renouvellement complet des onze
membres du CNP (juristes, hommes des médias et de l'édition...).
Le CNP avait dénoncé à la mi-décembre une "atteinte intolérable à la
liberté de la presse" après l'interdiction, durant quelques jours, de journaux
pro-Ouattara par des éléments de l'armée fidèle à Laurent Gbagbo.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre M.
Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale,
qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir.
Connue pour ses partis pris politiques et sa virulence, la presse
ivoirienne reflète quotidiennement ce clivage.
Par décret, le journaliste Débi Dally, auparavant directeur de l'Agence
ivoirienne de presse (AIP), a été nommé président du Conseil national de la
presse (CNP).
Il remplace Eugène Dié Kacou, limogé pour "complaisance" avec la presse
pro-Ouattara dans un "contexte de crise post-électorale", a affirmé à l'AFP
une source au sein du camp Gbagbo, sous couvert d'anonymat.
Figure du journalisme ivoirien, M. Dié Kacou a simplement déclaré à l'AFP
qu'il avait été nommé "en 2009 pour trois ans".
Ce changement au sommet s'accompagne d'un renouvellement complet des onze
membres du CNP (juristes, hommes des médias et de l'édition...).
Le CNP avait dénoncé à la mi-décembre une "atteinte intolérable à la
liberté de la presse" après l'interdiction, durant quelques jours, de journaux
pro-Ouattara par des éléments de l'armée fidèle à Laurent Gbagbo.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre M.
Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale,
qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir.
Connue pour ses partis pris politiques et sa virulence, la presse
ivoirienne reflète quotidiennement ce clivage.