Elles étaient très en colère hier. Et elles ont décidé de bloquer toutes les entrées de la résidence de Félix Houphouët-Boigny. Ces femmes traditionalistes danseuses de « l'Adjanou », une danse sacrée des femmes au pays Baoulé, qui sort lorsqu'il y a une situation conflictuelle grave, telle que celle que traverse notre pays. Dans ce genre de circonstances, les femmes cinquantenaires, sexagénaires, octogénaires et plus dans la pure tradition font des incantations pendant qu'elles sont complètement nues pour adorer leur fétiche. En vue d'éloigner ou exorciser le mal. Hier, elles ont surpris un militaire en train de les filmer. Celui-ci, au moment où les femmes l'on vu et voulaient le saisir, a sauté dans une 4X4 de couleur bleue appartenant à l'armée, et abandonné sa moto qui est restée aux mains de ces femmes.
Selon Mme Kouamé, l'organisatrice principale de cette cérémonie rituelle à la résidence de Félix Houphouët-Boigny, cette cérémonie a pour objectif de conjurer tout le mauvais sort. C'est un héritage qui leur a été légué par leurs grand-mères et aïeux, « pour exorciser les mauvais sorts. » Les femmes baoulé ayant constaté non seulement que la crise ivoirienne perdure avec tout son corollaire de malheurs, souffrances et de pauvretés extrêmes des ivoiriens ont décidé de réagir. Devant la prise en otage de la résidence de leur grand-père Houphouët-Boigny, par des mercenaires, miliciens et le Giscardium transformé en poudrière par Laurent Gbagbo, elles ont entrepris d'organiser cette cérémonie d'exorciste. « L'Adjanou, », la danse sacrée et rituelle des femmes en pays baoulé qui avait aidé Houphouët, au temps colonial, à prendre la victoire sur les colons, est sortie pour purifier, chasser, exorciser et conjurer tous les mauvais sorts. Mme Kouamé déplore au passage, eu égard à la coupure d'électricité dans la résidence et dans le caveau d'Houphouët, la ruine que cette résidence connaît aujourd'hui. Pendant que Laurent Gbagbo y fait loger des bandits de grands chemins. C'est la raison pour laquelle les danseuses d'Adjanou veulent mettre fin à cette anarchie.
La hiérarchie militaire du palais ayant été saisi et informé du caractère sacré de cette danse, a malgré tout, fait venir un des leurs pour filmer les femmes dans leur nudité. Les danseuses ont saisi le chef de canton et tous les chefs et rois baoulé, ainsi que les autorités politiques et administratives pour crier haut et fort leur indignation en bloquant toutes les entrées du palais.
Pour Mme Kouamé, c'est maintenant qu'elle réalise que Gbagbo et ses militaires veulent détruire l'héritage et toutes les réalisations d'Houphouët-Boigny dans son propre village. « Pendant 7 jours, le palais sera fermé jusqu'à ce que ces militaires et leurs armes partent de la résidence d'Houphouët », a-t-elle averti.
Jacquelin Mintho
Selon Mme Kouamé, l'organisatrice principale de cette cérémonie rituelle à la résidence de Félix Houphouët-Boigny, cette cérémonie a pour objectif de conjurer tout le mauvais sort. C'est un héritage qui leur a été légué par leurs grand-mères et aïeux, « pour exorciser les mauvais sorts. » Les femmes baoulé ayant constaté non seulement que la crise ivoirienne perdure avec tout son corollaire de malheurs, souffrances et de pauvretés extrêmes des ivoiriens ont décidé de réagir. Devant la prise en otage de la résidence de leur grand-père Houphouët-Boigny, par des mercenaires, miliciens et le Giscardium transformé en poudrière par Laurent Gbagbo, elles ont entrepris d'organiser cette cérémonie d'exorciste. « L'Adjanou, », la danse sacrée et rituelle des femmes en pays baoulé qui avait aidé Houphouët, au temps colonial, à prendre la victoire sur les colons, est sortie pour purifier, chasser, exorciser et conjurer tous les mauvais sorts. Mme Kouamé déplore au passage, eu égard à la coupure d'électricité dans la résidence et dans le caveau d'Houphouët, la ruine que cette résidence connaît aujourd'hui. Pendant que Laurent Gbagbo y fait loger des bandits de grands chemins. C'est la raison pour laquelle les danseuses d'Adjanou veulent mettre fin à cette anarchie.
La hiérarchie militaire du palais ayant été saisi et informé du caractère sacré de cette danse, a malgré tout, fait venir un des leurs pour filmer les femmes dans leur nudité. Les danseuses ont saisi le chef de canton et tous les chefs et rois baoulé, ainsi que les autorités politiques et administratives pour crier haut et fort leur indignation en bloquant toutes les entrées du palais.
Pour Mme Kouamé, c'est maintenant qu'elle réalise que Gbagbo et ses militaires veulent détruire l'héritage et toutes les réalisations d'Houphouët-Boigny dans son propre village. « Pendant 7 jours, le palais sera fermé jusqu'à ce que ces militaires et leurs armes partent de la résidence d'Houphouët », a-t-elle averti.
Jacquelin Mintho