A peine l’incendie éteint et les enquêtes entamées, que le FPI a-t-il trouvé le pyromane. Pour lui, le coupable tout trouvé n’est personne d’autre que le camp Ouattara. Interrogé par la presse, un responsable du service des finances a accusé, par des mots à peine voilés, le camp du président de la république d’être à l’origine de cet incendie. Pour ce responsable, le camp de la légitimité aurait commandité ce sinistre dans les archives des vignettes et des patentes pour rendre difficile voire impossible, le recouvrement de ces taxes. Pour ce dernier sans doute militant du FPI, le gouvernement de Guillaume Soro qui a exempté les propriétaires de véhicules et d’engin roulants, de la vignette, a du commettre quelqu’un pour provoquer cet incendie en vue d’empêcher le camp Gbagbo qui continue de recouvrer la vignette, de le faire. Une version des faits qui pue manifestement la manipulation et qui montre clairement que le FPI n’est pas étranger à cet acte terroriste. Pourquoi se précipiter et désigner un coupable pendant que les enquêtes n’ont même pas encore débuté, montrer du doigt un coupable tout trouvé ? A vrai dire, le FPI tenterait de brouiller les pistes qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Laurent Gbagbo et ses camarades sentant la fin proche, avaient certainement des dossiers compromettants à voir partir en fumée. Pour maquiller cet énième crime contre les finances, le bureau des archives de la vignette et des patentes était l’endroit tout trouvé. Surtout que le gouvernement du président Ouattara s’oppose actuellement au paiement de cette taxe. Ce qui est grave dans cette affaire, c’est que le correspondant de la Radio France Internationale, s’est amusé de façon insidieuse, dans le reportage tendancieux qu’il a fait hier, à faire courir cette version. Et c’est l’occasion de rappeler qu’il n’est pas à son premier coup. Vraiment dommage !
JCC
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