A l’instar de Ben Ali, ex-président dictateur de la Tunisie, Laurent Gbagbo, également ex-président dictateur ivoirien doit partir et maintenant. Cette contribution à l’éveil de conscience de mes concitoyens va s’articuler autour de quatre axes majeurs.
Axe I : historique
Gbagbo arrive au pouvoir dans des conditions calamiteuses en 2000 après une trentaine d’années de lutte basée sur un opportunisme exacerbant, profiteur…liquidant sans scrupules ses compagnons de combat, Anaky Kobena, Dakoury-Tabley, etc.
Avec la création du Fpi, l’on a constaté en Côte d’Ivoire, l’instauration du tribalisme, de la xénophobie, de l’ingratitude. La division a été exploitée à des fins politiciennes.
Les corps habillés à sa solde vont exploiter le concept de l’ivoirité pour créer la chienlit. Pendant trente ans, Gbagbo se prépare, il forme, il conditionne des gendarmes, des policiers et des militaires qui sont totalement acquis à sa cause. La guerre civile est en préparation.
Malgré le boycott actif dont il est le principal instigateur en 1995, le Pdci remporte l’élection présidentielle; Gbagbo rentre au laboratoire pour préparer un coup fourré.
Un mois à peine après le Coup d’Etat, les réactions de Gbagbo démontrent aux yeux de tous bons observateurs et analystes qu’il en est le véritable auteur.
Il va exprimer sa colère lors du partage des portefeuilles pour la constitution du gouvernement de Robert Guei. Il enfonce clairement le clou et je le cite « Dites-nous si c’est un coup d’Etat du Rdr ou non. A midi, j’avais le ministère des Mines, à 16h je ne l’ai plus ».
L’opportuniste-politicien s’en sort avec des ministères juteux ; la partie est gagnée, il travaille au corps le général Robert Guéi, le roule dans la farine et réussit à faire écarter ses adversaires les plus redoutables du jeu démocratique, notamment Alassane Ouattara et Konan Bédié.
Axe II : au pouvoir
Son rêve se réalise enfin lorsqu’il arrive au pouvoir en octobre 2000 avec à peine 10% du corps électoral.
A l’aurore de la mondialisation où il est question d’un monde interplanétaire, où l’Internet est au déjeuner de tous les peuples où le métissage gagne du terrain, que veut Gbagbo pour la Côte d’Ivoire ? Il veut faire régresser notre pays.
La Côte d’Ivoire peut-elle se fermer sur elle-même avec sa propre monnaie, en se coupant de ses partenaires techniques et financiers ? Il parle d’un programme d’industrialisation, cette industrialisation se fera avec quelles ressources humaines ? Les jeunes patriotes ?
Fiers Ivoiriens, le pays nous appelle, le père de la Nation nous regarde de là-haut.
Axe III : état des lieux
Des défis majeurs attendent le président légitime de la Côte d’Ivoire. Des relations diplomatiques fantoches: nous voulons des ambassades au service de la Côte d’Ivoire et non des lieux de repos pour nos diplomates.
La petite enfance ne fonctionne pas ; au primaire le taux brut de scolarisation est en deçà de l’acceptable après cinquante ans d’indépendance.
Dans le secondaire, des effectifs pléthoriques bondent les salles de classe, malgré les efforts consentis par la Banque Mondiale pour nous aider à construire trois cents nouveaux établissements et fournir du matériel didactique.
Le secondaire nous interpelle avec un taux de réussite au baccalauréat le plus catastrophique de la sous-région.
Le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle mérite une attention toute particulière. En réalité existe-t-il une formation professionnelle ? Car, là encore, on enregistre un taux d’accès très faible ; sur cent demandes seulement dix ont accès, rendant ce secteur in-opérationnel et très coûteux à l’Etat.
Dans un pays où l’économie repose sur l’agriculture, on ne forme pas d’Ivoirien au métier de l’agriculture ;
Au niveau de l’enseignement supérieur, les universités sont mortes ; le coût de formation d’un étudiant est le plus bas de la sous-région, sensiblement 600 000 F CFA/an, l’Etat n’investit presque pas dans la formation de ses futurs cadres et de ses futurs dirigeants.
Le système de santé est nul. Les hôpitaux, les centres de santé laissent à désirer. Les Ivoiriens meurent de paludisme, de fièvre typhoïde, meurent de maux de tête.
Les infrastructures routières d’Abidjan sont dégradées. La capitale économique n’a plus de routes, le plan d’urbanisation est violé avec pour corollaire, en saison des pluies, des morts et des sinistrés allant des plus pauvres aux plus riches.
La Constitution parle de l’intégrité du territoire. Mais, il n’a pas pu sauvegarder l’intégrité du territoire, il nous a montré qu’il ne pouvait pas faire de la Côte d’Ivoire une nation une et indivisible; c’est cela être un garçon ?
Fiers Ivoiriens, Gbagbo a perdu les élections, il faut qu’il parte et nous devons l’aider dans ce sens. Le monde entier sait qu’il n’a pas gagné. Pourquoi s’accroche-t-il au pouvoir si ce n’est pas pour faire souffrir les Ivoiriens ?
Axe IV : adresse
Fiers Ivoiriens, les Tunisiens nous ont montré l’exemple, disons NON aux faux patriotes, disons NON aux généraux corrompus et étoilés. Considérons les généraux séquestrés qui n’attendent que les IVOIRIENS pour les délivrer.
Fiers Ivoiriens, Boigny nous regarde de là-haut, nous ne devons pas faillir à notre devoir : faire de la Côte d’Ivoire, le pays de la vraie Fraternité où il fait bon vivre.
Touramankan Traoré
Expert en géochimie
N.B. : La titraille est de la Rédaction.
Axe I : historique
Gbagbo arrive au pouvoir dans des conditions calamiteuses en 2000 après une trentaine d’années de lutte basée sur un opportunisme exacerbant, profiteur…liquidant sans scrupules ses compagnons de combat, Anaky Kobena, Dakoury-Tabley, etc.
Avec la création du Fpi, l’on a constaté en Côte d’Ivoire, l’instauration du tribalisme, de la xénophobie, de l’ingratitude. La division a été exploitée à des fins politiciennes.
Les corps habillés à sa solde vont exploiter le concept de l’ivoirité pour créer la chienlit. Pendant trente ans, Gbagbo se prépare, il forme, il conditionne des gendarmes, des policiers et des militaires qui sont totalement acquis à sa cause. La guerre civile est en préparation.
Malgré le boycott actif dont il est le principal instigateur en 1995, le Pdci remporte l’élection présidentielle; Gbagbo rentre au laboratoire pour préparer un coup fourré.
Un mois à peine après le Coup d’Etat, les réactions de Gbagbo démontrent aux yeux de tous bons observateurs et analystes qu’il en est le véritable auteur.
Il va exprimer sa colère lors du partage des portefeuilles pour la constitution du gouvernement de Robert Guei. Il enfonce clairement le clou et je le cite « Dites-nous si c’est un coup d’Etat du Rdr ou non. A midi, j’avais le ministère des Mines, à 16h je ne l’ai plus ».
L’opportuniste-politicien s’en sort avec des ministères juteux ; la partie est gagnée, il travaille au corps le général Robert Guéi, le roule dans la farine et réussit à faire écarter ses adversaires les plus redoutables du jeu démocratique, notamment Alassane Ouattara et Konan Bédié.
Axe II : au pouvoir
Son rêve se réalise enfin lorsqu’il arrive au pouvoir en octobre 2000 avec à peine 10% du corps électoral.
A l’aurore de la mondialisation où il est question d’un monde interplanétaire, où l’Internet est au déjeuner de tous les peuples où le métissage gagne du terrain, que veut Gbagbo pour la Côte d’Ivoire ? Il veut faire régresser notre pays.
La Côte d’Ivoire peut-elle se fermer sur elle-même avec sa propre monnaie, en se coupant de ses partenaires techniques et financiers ? Il parle d’un programme d’industrialisation, cette industrialisation se fera avec quelles ressources humaines ? Les jeunes patriotes ?
Fiers Ivoiriens, le pays nous appelle, le père de la Nation nous regarde de là-haut.
Axe III : état des lieux
Des défis majeurs attendent le président légitime de la Côte d’Ivoire. Des relations diplomatiques fantoches: nous voulons des ambassades au service de la Côte d’Ivoire et non des lieux de repos pour nos diplomates.
La petite enfance ne fonctionne pas ; au primaire le taux brut de scolarisation est en deçà de l’acceptable après cinquante ans d’indépendance.
Dans le secondaire, des effectifs pléthoriques bondent les salles de classe, malgré les efforts consentis par la Banque Mondiale pour nous aider à construire trois cents nouveaux établissements et fournir du matériel didactique.
Le secondaire nous interpelle avec un taux de réussite au baccalauréat le plus catastrophique de la sous-région.
Le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle mérite une attention toute particulière. En réalité existe-t-il une formation professionnelle ? Car, là encore, on enregistre un taux d’accès très faible ; sur cent demandes seulement dix ont accès, rendant ce secteur in-opérationnel et très coûteux à l’Etat.
Dans un pays où l’économie repose sur l’agriculture, on ne forme pas d’Ivoirien au métier de l’agriculture ;
Au niveau de l’enseignement supérieur, les universités sont mortes ; le coût de formation d’un étudiant est le plus bas de la sous-région, sensiblement 600 000 F CFA/an, l’Etat n’investit presque pas dans la formation de ses futurs cadres et de ses futurs dirigeants.
Le système de santé est nul. Les hôpitaux, les centres de santé laissent à désirer. Les Ivoiriens meurent de paludisme, de fièvre typhoïde, meurent de maux de tête.
Les infrastructures routières d’Abidjan sont dégradées. La capitale économique n’a plus de routes, le plan d’urbanisation est violé avec pour corollaire, en saison des pluies, des morts et des sinistrés allant des plus pauvres aux plus riches.
La Constitution parle de l’intégrité du territoire. Mais, il n’a pas pu sauvegarder l’intégrité du territoire, il nous a montré qu’il ne pouvait pas faire de la Côte d’Ivoire une nation une et indivisible; c’est cela être un garçon ?
Fiers Ivoiriens, Gbagbo a perdu les élections, il faut qu’il parte et nous devons l’aider dans ce sens. Le monde entier sait qu’il n’a pas gagné. Pourquoi s’accroche-t-il au pouvoir si ce n’est pas pour faire souffrir les Ivoiriens ?
Axe IV : adresse
Fiers Ivoiriens, les Tunisiens nous ont montré l’exemple, disons NON aux faux patriotes, disons NON aux généraux corrompus et étoilés. Considérons les généraux séquestrés qui n’attendent que les IVOIRIENS pour les délivrer.
Fiers Ivoiriens, Boigny nous regarde de là-haut, nous ne devons pas faillir à notre devoir : faire de la Côte d’Ivoire, le pays de la vraie Fraternité où il fait bon vivre.
Touramankan Traoré
Expert en géochimie
N.B. : La titraille est de la Rédaction.
