Les malfaiteurs ont de la témérité à toute épreuve. Quand ils sont décidés, rien ne peut vraiment les empêcher à atteindre leur objectif. Même si apparemment dans certaines situations, on estime qu’ils ont de maigres chances de succès. Comme c’est le cas avec ces criminels qui, au nombre de deux seulement, ont pourtant filé avec le contenu du coffre-fort d’une agence de la Sodeci.
Précisément, l’agence Sodeci du quartier « Wassakara », dans la commune de Yopougon.
L’attaque de cette structure a été perpétrée le mardi dernier 8 février. En effet, à en croire les informations qui nous sont parvenues, ce jour-là, il est un peu plus de 15h et les locaux de la Sodeci sont encore investis d’un beau monde. Un beau monde constitué, pour l’essentiel, de clients. L’ambiance est plus ou moins au boucan, avec toutes ces personnes qui conversent à la fois. C’est dans ce vacarme là, toujours selon nos sources, qu’un individu accède au service des litiges. Il vient juste s’asseoir en face de Mlle G.M, en charge, bien entendu, des questions de litiges. L’homme lui signifie être un client. Et comme la jeune dame est occupée à traiter un dossier, elle lui demande de patienter. Juste quelque temps. Ce que fait l’homme. Mais lorsque Mlle G.M se retourne enfin pour donner suite à la préoccupation du client, elle se rend compte que celui-ci n’en est pas vraiment un. C’est tout simplement un malfaiteur. A preuve, le quidam lève juste son tee-shirt et laisse apparaître, fourré à sa taille, un pistolet automatique. La pauvre jeune dame est toute tremblante. Le malfaiteur lui signifie de surtout se garder d’appeler à l’aide. Auquel cas, il la « refroidirait » pour de bon. Après quoi, le bandit qui a le contrôle de la situation en main lui intime l’ordre d’ouvrir le coffre-fort où les caissières effectuent tous leurs versements, avant que l’argent ne soit acheminé à la banque. G.M n’a pas d’autre choix que d’obéir. Et le fripon ne se fait pas prier pour se servir tranquillement. La somme de 19 millions de F.Cfa, ce sont les sous dont il s’empare et qu’il fourre avec empressement dans son sac. Puis aussitôt après, il rejoint son comparse. Ce dernier également n’est pas inactif. Lui aussi, dans le hall, tient en respect clients et agents de service. Et à ces derniers, il arrache argent et téléphones-portables. Puis, les deux gangsters prennent congé de toutes leurs victimes et décampent. Aucun écueil pour les contrarier dans leur fuite. Mission accomplie cinq sur cinq.
C’est donc après le départ des scélérats que la police est saisie par les responsables de l’agence de la Sodeci. Des recherches sont en cours pour mettre la main sur les criminels téméraires, auteurs du coup fumant.
Madeleine TANOU
Précisément, l’agence Sodeci du quartier « Wassakara », dans la commune de Yopougon.
L’attaque de cette structure a été perpétrée le mardi dernier 8 février. En effet, à en croire les informations qui nous sont parvenues, ce jour-là, il est un peu plus de 15h et les locaux de la Sodeci sont encore investis d’un beau monde. Un beau monde constitué, pour l’essentiel, de clients. L’ambiance est plus ou moins au boucan, avec toutes ces personnes qui conversent à la fois. C’est dans ce vacarme là, toujours selon nos sources, qu’un individu accède au service des litiges. Il vient juste s’asseoir en face de Mlle G.M, en charge, bien entendu, des questions de litiges. L’homme lui signifie être un client. Et comme la jeune dame est occupée à traiter un dossier, elle lui demande de patienter. Juste quelque temps. Ce que fait l’homme. Mais lorsque Mlle G.M se retourne enfin pour donner suite à la préoccupation du client, elle se rend compte que celui-ci n’en est pas vraiment un. C’est tout simplement un malfaiteur. A preuve, le quidam lève juste son tee-shirt et laisse apparaître, fourré à sa taille, un pistolet automatique. La pauvre jeune dame est toute tremblante. Le malfaiteur lui signifie de surtout se garder d’appeler à l’aide. Auquel cas, il la « refroidirait » pour de bon. Après quoi, le bandit qui a le contrôle de la situation en main lui intime l’ordre d’ouvrir le coffre-fort où les caissières effectuent tous leurs versements, avant que l’argent ne soit acheminé à la banque. G.M n’a pas d’autre choix que d’obéir. Et le fripon ne se fait pas prier pour se servir tranquillement. La somme de 19 millions de F.Cfa, ce sont les sous dont il s’empare et qu’il fourre avec empressement dans son sac. Puis aussitôt après, il rejoint son comparse. Ce dernier également n’est pas inactif. Lui aussi, dans le hall, tient en respect clients et agents de service. Et à ces derniers, il arrache argent et téléphones-portables. Puis, les deux gangsters prennent congé de toutes leurs victimes et décampent. Aucun écueil pour les contrarier dans leur fuite. Mission accomplie cinq sur cinq.
C’est donc après le départ des scélérats que la police est saisie par les responsables de l’agence de la Sodeci. Des recherches sont en cours pour mettre la main sur les criminels téméraires, auteurs du coup fumant.
Madeleine TANOU
