Le ministre N’Guessan Yao Thomas a rendu une visite de courtoisie à l’Ecole nationale supérieure de statistique et de l’économie appliquée.
Dans le cadre des visites des Institutions sous sa tutelle, M. N’Guessan Yao Thomas, ministre délégué auprès du ministère de l’Education nationale chargé de l’Enseignement supérieur, s’est rendu hier mercredi 9 février 2011, à l’Ecole nationale supérieure de statistique et de l’économie appliquée (Ensea) sise à l’Université d’Abidjan Cocody. Le ministre N’Guessan Yao Thomas a été impressionné par la propreté des locaux et surtout la qualité de l’enseignement rigoureux dispensé dans cette école de renommée internationale. Après avoir écouté le Directeur des études M. Kouakou N. Jean Arnaud ainsi que le sous-Directeur des affaires administratives et financières M. Agnima Kouassi égrainer les difficultés auxquelles est confrontée leur établissement, le ministre s’est indigné. « C’est une catastrophe», a-t-il indiqué de voir une telle institution crouler sous le poids des difficultés. Le ministre a fait savoir que si un effort a été fourni sous le plan pédagogique, cela doit être aussi soutenu par un effort financier pour empêcher l’école de s’écrouler ». Pour le Pr. N’Guessan Yao Thomas, l’Ensea est un modèle. C’est d’ailleurs pour cette raison, qu’elle est tout le temps sollicitée par des instances et autres structures étatiques pour des conférences et colloques. Créée en 1961, cette école offre 5 filières distinctes et un cycle de spécialisation. Il s’agit des ingénieurs statisticiens économistes, des ingénieurs des travaux, des adjoints techniques et un cycle de Dess analyse et statistiques appliquées au développement. L’école offre en plus un appui à la formation de techniciens de la statistique dans d’autres pays africains. Il s’agit du Burkina Faso et du Niger. Des discussions en cours pour les pays comme Iles Comores, Djibouti, la Rdc et autres. Pour l’année académique 2010/2011, l’école a accueilli 336 étudiants dont deux provenant des pays anglophones. Il s’agit du Liberia avec 3 étudiants et de l’Afrique du Sud 31 étudiants. L’Ensea ne s’arrête pas là. Elle a signé des conventions avec Isae (Makerere Université) et l’Eastc de Tanzanie. Les problèmes qui assaillent l’école et son personnel, concernent l’absence de grille de salaires spécifiques aux enseignants des grandes écoles, du faible niveau de rémunération du personnel administratif et techniques, des difficultés d’approvisionnement du compte pour faire face aux dépenses courantes, les menaces de cessations de prestations des fournisseurs tels que la Cie, la Sodeci, Côte d’Ivoire-Telecom… Le restaurant de l’Ensea risque en plus de fermer pour faute d’impayés. A ce propos, le ministre a tenu à rassurer l’administration de l’Ensea que leurs doléances seront fidèlement transmises à qui de droit et que tout sera mis en œuvre pour éviter que le pire leur arrive.
Jean-Baptiste Essis
Dans le cadre des visites des Institutions sous sa tutelle, M. N’Guessan Yao Thomas, ministre délégué auprès du ministère de l’Education nationale chargé de l’Enseignement supérieur, s’est rendu hier mercredi 9 février 2011, à l’Ecole nationale supérieure de statistique et de l’économie appliquée (Ensea) sise à l’Université d’Abidjan Cocody. Le ministre N’Guessan Yao Thomas a été impressionné par la propreté des locaux et surtout la qualité de l’enseignement rigoureux dispensé dans cette école de renommée internationale. Après avoir écouté le Directeur des études M. Kouakou N. Jean Arnaud ainsi que le sous-Directeur des affaires administratives et financières M. Agnima Kouassi égrainer les difficultés auxquelles est confrontée leur établissement, le ministre s’est indigné. « C’est une catastrophe», a-t-il indiqué de voir une telle institution crouler sous le poids des difficultés. Le ministre a fait savoir que si un effort a été fourni sous le plan pédagogique, cela doit être aussi soutenu par un effort financier pour empêcher l’école de s’écrouler ». Pour le Pr. N’Guessan Yao Thomas, l’Ensea est un modèle. C’est d’ailleurs pour cette raison, qu’elle est tout le temps sollicitée par des instances et autres structures étatiques pour des conférences et colloques. Créée en 1961, cette école offre 5 filières distinctes et un cycle de spécialisation. Il s’agit des ingénieurs statisticiens économistes, des ingénieurs des travaux, des adjoints techniques et un cycle de Dess analyse et statistiques appliquées au développement. L’école offre en plus un appui à la formation de techniciens de la statistique dans d’autres pays africains. Il s’agit du Burkina Faso et du Niger. Des discussions en cours pour les pays comme Iles Comores, Djibouti, la Rdc et autres. Pour l’année académique 2010/2011, l’école a accueilli 336 étudiants dont deux provenant des pays anglophones. Il s’agit du Liberia avec 3 étudiants et de l’Afrique du Sud 31 étudiants. L’Ensea ne s’arrête pas là. Elle a signé des conventions avec Isae (Makerere Université) et l’Eastc de Tanzanie. Les problèmes qui assaillent l’école et son personnel, concernent l’absence de grille de salaires spécifiques aux enseignants des grandes écoles, du faible niveau de rémunération du personnel administratif et techniques, des difficultés d’approvisionnement du compte pour faire face aux dépenses courantes, les menaces de cessations de prestations des fournisseurs tels que la Cie, la Sodeci, Côte d’Ivoire-Telecom… Le restaurant de l’Ensea risque en plus de fermer pour faute d’impayés. A ce propos, le ministre a tenu à rassurer l’administration de l’Ensea que leurs doléances seront fidèlement transmises à qui de droit et que tout sera mis en œuvre pour éviter que le pire leur arrive.
Jean-Baptiste Essis