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Société Publié le jeudi 10 février 2011 | L’expression

L’Université de Bouaké en deuil : Le représentant du président s’est éteint.

La communauté estudiantine de l’université de Bouaké à Bouaké est inconsolable depuis le début de la semaine dernière. Le professeur d’Espagnol, Koffi Kouassi Denos, celui qu’elle appelait affectueusement ‘‘ Papa’’, s’est éteint dans son village natal, sis près de Bouaké. De sources concordantes, celui qui occupait depuis février 2006, le poste de représentant du président de l’université de Bouaké à Bouaké, serait décédé à la suite d’une courte crise. Depuis lors, les souvenirs de cet homme à la silhouette imposante sont toujours vivaces dans l’esprit des étudiants du campus de Bouaké. Du coté du Ceeci (Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire), comme du côté de la Fesci (Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire), l’unanimité est faite sur le dévouement de l’illustre disparu, pour la pérennité des cours au campus de Bouaké. Selon des témoignages recueillis auprès de plusieurs étudiants, Koffi Kouassi Denos laisse derrière lui l’image du principal instigateur de la réouverture du campus de Bouaké à Bouaké en 2006. « De lui, nous retenons les souvenirs d’un grand homme qui a consenti les dernières heures de sa vie au bien-être des étudiants restés en zones centre, nord et ouest, après l’éclatement de la crise du 19 septembre. Il a été victime à deux reprises des coupeurs de route, sur l’axe Bouaké-Abidjan. Il a été même blessé au cours d’un mouvement d’humeur dans la ville. Mais cela n’a pas entamé son ardeur pour une université normale à Bouaké. Voilà pourquoi, on appelait, ici, le papa des étudiants », a pleuré Konaté Moussa, le président du Ceeci. Abattu moralement, un responsable de la Fesci, s’interroge sur le sort des étudiants quant à la continuité des cours, après cette mort. « Notre président a crié pour dire que son budget était insuffisant cette année. Nous savons tous que c’est le professeur Denos qui allait frapper à toutes les portes pour satisfaire les professeurs afin qu’ils viennent nous dispenser les cours. On n’est plus sereins », a-t-il confié, sous le sceau de l’anonymat.

Marcel Konan
Correspondant regional

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