Depuis la fin de l'année 2010, la cherté de la vie en Côte d'Ivoire va crescendo. Et par cause, la crise post-électorale qui secoue notre pays depuis près de quatre mois. Par ses effets pervers sur la population, elle constitue une réelle menace sur l'alimentation et la vie. Des foyers se trouvent dans des difficultés voire l'impossibilité de se nourrir car les prix flambent de jour en jour. Reportage !
Aujourd'hui, se nourrir est devenu pour le citoyen moyen un casse tête chinois en Côte d'Ivoire. En effet, depuis quatre mois, la Côte d'Ivoire traverse une crise post-électorale qui a engendré une crise alimentaire. On le sait, la Côte d'Ivoire est tributaire de l'extérieur en matière alimentaire. Le riz qui est l'aliment de base de la population ivoirienne, est aujourd'hui inaccessible pour la plupart des familles non parce qu'il y a pénurie, mais parce qu'il n'est plus à la portée de tous les paniers, pardon de tous les ''sachets''.Tellement les prix ont vertigineusement grimpé .Même le riz le moins cher sur le marché appelé communément 'dénicachia, a presque doublé de prix au kilo. De 225 F, le kilo est passé à ce jour 350 Fcfa voire 450 Fcfa selon les points de vente. Il est donc quasiment impossible de nourrir convenablement une famille de taille moyenne avec de 3500 Fcfa. C'est pourquoi, la plupart des familles que nous avons rencontrées le 1er février dernier, mangent comme le dit un artiste ivoirien, par accident. Cela veut dire que l'on ne mange pas à sa faim et tous les jours. C'est cette triste réalité que vit la majeure partie de la population ivoirienne en proie à la famine en cette crise post-électorale. Pour dame Y. Célestine, c'est la crise post-électorale qui a provoqué ces flambées de prix des denrées alimentaires sur le marché.
Au niveau social
La première augmentation des prix des produits de première nécessité en décembre 2010, a suscité une vive réaction de la part des consommateurs, notamment des femmes qui connaissent plus que quiconque les réalités du marché et celles de leur famille .Mais hélas, selon dame G. Madeleine, présidente d'une structure de consommateurs à Yopougon-Siporex, cette réaction n'a pas eu les effets escomptés et des personnes continuent de mourir de faim chaque jour. " C'est déplorable pour un pays comme la Côte d'Ivoire où les hommes politiques n'ont aucune considération pour la population. Tout est cher sur le marché .Même le piment. Où allons-nous avec cette souffrance. De toutes les façons, ils nous trouveront sur leur chemin un jour ", déplore-t-elle.Avant d'ajouter que cette crise a impact sur la vie socio-économique en Côte d'Ivoire. A l'instar des femmes, des groupements socioprofessionnels comme l'union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci), sont rentrés en grève pour dire aux politiciens que la population ivoirienne meurt de faim et souffre. Au vu de ce qui précède, une réelle menace alimentaire pèse sur la côte d’ivoire.
Les conséquences à venir
Pour tout être vivant, se nourrir est un besoin fondamental parce que vital. C'est pour cette raison que le droit à l'alimentation est implicitement associé au droit à la vie. Car sans nourriture, l'être vivant court irrésistiblement vers la mort. C'est pourquoi le droit de se nourrir chaque jour est un droit inaliénable. Et pourtant les prix des denrées alimentaires de première nécessité (savon, lait, l'huile, le riz etc.…) n'ont pas baissé. Alors que la déclaration universelle des droits de l'homme (Dudh) adopté le 10 décembre 1948 par l'Assemblée générale des nations unies, stipule en son article 25 alinéa 1 : toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé , son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation , l'habillement, le logement , les soins médicaux. Cela montre l'importance du droit pour tout homme d'être à l'abri de la faim et le rôle de l'Etat à garantir ce droit. Mais hélas, l'Etat ivoirien ne garantit pas ce droit depuis le début de la crise post-électorale. En définitive, une cherté exacerbée de la vie, dans un environnement de pauvreté et dans un climat de sortie de crise peut compromettre la paix et affecter la cohésion sociale. Souhaitons vivement que les politiciens tiendront compte des réalités que vivent les Ivoiriens pour alléger leurs souffrances.
Bakou Norbert
Aujourd'hui, se nourrir est devenu pour le citoyen moyen un casse tête chinois en Côte d'Ivoire. En effet, depuis quatre mois, la Côte d'Ivoire traverse une crise post-électorale qui a engendré une crise alimentaire. On le sait, la Côte d'Ivoire est tributaire de l'extérieur en matière alimentaire. Le riz qui est l'aliment de base de la population ivoirienne, est aujourd'hui inaccessible pour la plupart des familles non parce qu'il y a pénurie, mais parce qu'il n'est plus à la portée de tous les paniers, pardon de tous les ''sachets''.Tellement les prix ont vertigineusement grimpé .Même le riz le moins cher sur le marché appelé communément 'dénicachia, a presque doublé de prix au kilo. De 225 F, le kilo est passé à ce jour 350 Fcfa voire 450 Fcfa selon les points de vente. Il est donc quasiment impossible de nourrir convenablement une famille de taille moyenne avec de 3500 Fcfa. C'est pourquoi, la plupart des familles que nous avons rencontrées le 1er février dernier, mangent comme le dit un artiste ivoirien, par accident. Cela veut dire que l'on ne mange pas à sa faim et tous les jours. C'est cette triste réalité que vit la majeure partie de la population ivoirienne en proie à la famine en cette crise post-électorale. Pour dame Y. Célestine, c'est la crise post-électorale qui a provoqué ces flambées de prix des denrées alimentaires sur le marché.
Au niveau social
La première augmentation des prix des produits de première nécessité en décembre 2010, a suscité une vive réaction de la part des consommateurs, notamment des femmes qui connaissent plus que quiconque les réalités du marché et celles de leur famille .Mais hélas, selon dame G. Madeleine, présidente d'une structure de consommateurs à Yopougon-Siporex, cette réaction n'a pas eu les effets escomptés et des personnes continuent de mourir de faim chaque jour. " C'est déplorable pour un pays comme la Côte d'Ivoire où les hommes politiques n'ont aucune considération pour la population. Tout est cher sur le marché .Même le piment. Où allons-nous avec cette souffrance. De toutes les façons, ils nous trouveront sur leur chemin un jour ", déplore-t-elle.Avant d'ajouter que cette crise a impact sur la vie socio-économique en Côte d'Ivoire. A l'instar des femmes, des groupements socioprofessionnels comme l'union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci), sont rentrés en grève pour dire aux politiciens que la population ivoirienne meurt de faim et souffre. Au vu de ce qui précède, une réelle menace alimentaire pèse sur la côte d’ivoire.
Les conséquences à venir
Pour tout être vivant, se nourrir est un besoin fondamental parce que vital. C'est pour cette raison que le droit à l'alimentation est implicitement associé au droit à la vie. Car sans nourriture, l'être vivant court irrésistiblement vers la mort. C'est pourquoi le droit de se nourrir chaque jour est un droit inaliénable. Et pourtant les prix des denrées alimentaires de première nécessité (savon, lait, l'huile, le riz etc.…) n'ont pas baissé. Alors que la déclaration universelle des droits de l'homme (Dudh) adopté le 10 décembre 1948 par l'Assemblée générale des nations unies, stipule en son article 25 alinéa 1 : toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé , son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation , l'habillement, le logement , les soins médicaux. Cela montre l'importance du droit pour tout homme d'être à l'abri de la faim et le rôle de l'Etat à garantir ce droit. Mais hélas, l'Etat ivoirien ne garantit pas ce droit depuis le début de la crise post-électorale. En définitive, une cherté exacerbée de la vie, dans un environnement de pauvreté et dans un climat de sortie de crise peut compromettre la paix et affecter la cohésion sociale. Souhaitons vivement que les politiciens tiendront compte des réalités que vivent les Ivoiriens pour alléger leurs souffrances.
Bakou Norbert