A moins d’une semaine de la fermeture des installations en Côte d’Ivoire du Groupe Cargill, les ex-dirigeants du Conseil National des sages du Comité de Gestion de la Filière Café-Cacao (CGFCC) ont le sommeil troublé. Bléhoué Aka organise un conseil de guerre, demain mardi 15 février prochain, pour convaincre les producteurs de café et de cacao à comploter contre le Président Alassane Ouattara.
Tout est mis à rude épreuve dans le camp LMP. Chacun doit user de stratagème pour permettre à Laurent Gbagbo de confisquer le pouvoir. C’est pourquoi, la filière café-cacao, poumon de l’économie ivoirienne, va monter au créneau pour consolider sa ruse. Cette tâche difficile est confiée au vieux analphabète, Bléhoué Aka, Président du Conseil National des sages du Comité de Gestion de la Filière Café-Cacao (CGFCC). Ce dernier organise une réunion, demain matin, à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab sis au Plateau.
Voici le plan diabolique à mettre en place
« Au début, le clan LMP pensait qu’il avait la possibilité de contourner la suspension d’exportation du cacao et du café décidé par le Président Alassane Ouattara. Après la fermeture du groupe anglais, Amajaro, c’est autour du géant américain de négoce Cargill de faire autant, mercredi dernier. « Le plus gros acheteur et broyeur installé en Côte d’Ivoire vient ainsi de prendre une décision majeure. Ce qui va faire précipiter les choses », soutient Coulibaly K. Cet acheteur agréé n’a pas eu tort. A peine l’acheteur américain suspend ses achats, tout bascule au sein du Comité de Gestion de la Filière Café-Cacao (CGFCC). Le vieux Bléhoué Aka, ancien Président du Conseil National des sages du CGFCC, est sommé de réunir les producteurs à sa solde pour une réunion à l’auditorium de la caisse de Stabilisation à Abidjan-Plateau, 15 février. Avant la réunion capitale de ce mardi pour le camp LMP, nous avons réussi à entrer au cœur des décisions à imposer aux producteurs. Au cas où ces derniers boycottent la réunion, des jeunes patriotes et des militants LMP seront convoyés pour faire croire que ce sont des producteurs de café et de cacao qui ont rempli la salle. Pour réussir une telle technique, on met à rude épreuve les bus de la Sotra. La première information, c’est de faire croire aux producteurs de café et de cacao que c’est le Président Alassane Ouattara qui fait que leur cacao s’achète mal. En d’autres thermes, c’est à cause du Président de la République que les acheteurs et autres pisteurs ne respectent pas le prix bord champ fixé par le CGFCC. Pour le réussir, « on distribue actuellement de l’argent à certains producteurs pour venir soutenir cette thèse mardi prochain », révèle une source. Pourtant, le non respect du prix bord champ même s’il est un prix indicatif, « c’est la faute du Comité de gestion de la filière café-cacao », précise-t-on. En effet, la Bourse Café-Cacao (BCC) qui avait pour rôle de fixer le prix d’achat et de contrôler son application sur le terrain est devenue un département du CGFCC. Pourquoi le CGFCC qui a tous les pouvoirs donc ne peut pas faire respecter le prix bord champ pour qu’il varie d’une zone de production à l’autre ? Peut-on accuser le Président Alassane Ouattara qui a pris la sage décision de suspendre des exportations ivoiriennes du cacao et du café qui ont fait grimper les cours mondiaux ? Assurément que non.
Les multinationales de négoce dans le collimateur
A la suite, « c’est pour accuser les multinationales telles que Amajaro, Cargill … d’être de connivence avec le RHDP. Ils vont mettre en place des groupes de jeunes patriotes pour s’attaquer à leurs intérêts.
Peut-être même, des hommes en tenue ! », a révélé notre source. Au regard de ce qui est déjà fait, on peut affirmer sans se tromper que, après la séquestration des responsables des banques commerciales vendredi dernier, se sera le tour des dirigeants des multinationales de négoce de connaitre le même sort. A eux de prendre les dispositions qui s’imposent donc !
Que doivent faire les producteurs
Quand on regarde la configuration du monde paysan, surtout des producteurs café et de cacao, le clan LMP y est minoritaire. Par conséquent, de tels mensonges risquent de ne pas prospérer. Surtout que certains producteurs sont prêts à réagir vigoureusement, mardi prochain. C’est sûr que le vieux du village de Adaou (département d’Aboisso), Bléhoué Aka, aura du mal à développer devant ses pairs son « conseil de guerre ». Et, patati patata. « S’il veut défendre son ami Gbagbo qu’il aille le faire seul. Pourquoi veux-tu associer les producteurs ? », s’interrogent certains planteurs. « Ce que ce vieux oublie, c’est que le monde paysan, dans son ensemble, a salué la décision du Président Alassane Ouattara. Car, elle a permis aux producteurs de défendre leur vote », a conclu notre source.
FULBERT BILE
Tout est mis à rude épreuve dans le camp LMP. Chacun doit user de stratagème pour permettre à Laurent Gbagbo de confisquer le pouvoir. C’est pourquoi, la filière café-cacao, poumon de l’économie ivoirienne, va monter au créneau pour consolider sa ruse. Cette tâche difficile est confiée au vieux analphabète, Bléhoué Aka, Président du Conseil National des sages du Comité de Gestion de la Filière Café-Cacao (CGFCC). Ce dernier organise une réunion, demain matin, à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab sis au Plateau.
Voici le plan diabolique à mettre en place
« Au début, le clan LMP pensait qu’il avait la possibilité de contourner la suspension d’exportation du cacao et du café décidé par le Président Alassane Ouattara. Après la fermeture du groupe anglais, Amajaro, c’est autour du géant américain de négoce Cargill de faire autant, mercredi dernier. « Le plus gros acheteur et broyeur installé en Côte d’Ivoire vient ainsi de prendre une décision majeure. Ce qui va faire précipiter les choses », soutient Coulibaly K. Cet acheteur agréé n’a pas eu tort. A peine l’acheteur américain suspend ses achats, tout bascule au sein du Comité de Gestion de la Filière Café-Cacao (CGFCC). Le vieux Bléhoué Aka, ancien Président du Conseil National des sages du CGFCC, est sommé de réunir les producteurs à sa solde pour une réunion à l’auditorium de la caisse de Stabilisation à Abidjan-Plateau, 15 février. Avant la réunion capitale de ce mardi pour le camp LMP, nous avons réussi à entrer au cœur des décisions à imposer aux producteurs. Au cas où ces derniers boycottent la réunion, des jeunes patriotes et des militants LMP seront convoyés pour faire croire que ce sont des producteurs de café et de cacao qui ont rempli la salle. Pour réussir une telle technique, on met à rude épreuve les bus de la Sotra. La première information, c’est de faire croire aux producteurs de café et de cacao que c’est le Président Alassane Ouattara qui fait que leur cacao s’achète mal. En d’autres thermes, c’est à cause du Président de la République que les acheteurs et autres pisteurs ne respectent pas le prix bord champ fixé par le CGFCC. Pour le réussir, « on distribue actuellement de l’argent à certains producteurs pour venir soutenir cette thèse mardi prochain », révèle une source. Pourtant, le non respect du prix bord champ même s’il est un prix indicatif, « c’est la faute du Comité de gestion de la filière café-cacao », précise-t-on. En effet, la Bourse Café-Cacao (BCC) qui avait pour rôle de fixer le prix d’achat et de contrôler son application sur le terrain est devenue un département du CGFCC. Pourquoi le CGFCC qui a tous les pouvoirs donc ne peut pas faire respecter le prix bord champ pour qu’il varie d’une zone de production à l’autre ? Peut-on accuser le Président Alassane Ouattara qui a pris la sage décision de suspendre des exportations ivoiriennes du cacao et du café qui ont fait grimper les cours mondiaux ? Assurément que non.
Les multinationales de négoce dans le collimateur
A la suite, « c’est pour accuser les multinationales telles que Amajaro, Cargill … d’être de connivence avec le RHDP. Ils vont mettre en place des groupes de jeunes patriotes pour s’attaquer à leurs intérêts.
Peut-être même, des hommes en tenue ! », a révélé notre source. Au regard de ce qui est déjà fait, on peut affirmer sans se tromper que, après la séquestration des responsables des banques commerciales vendredi dernier, se sera le tour des dirigeants des multinationales de négoce de connaitre le même sort. A eux de prendre les dispositions qui s’imposent donc !
Que doivent faire les producteurs
Quand on regarde la configuration du monde paysan, surtout des producteurs café et de cacao, le clan LMP y est minoritaire. Par conséquent, de tels mensonges risquent de ne pas prospérer. Surtout que certains producteurs sont prêts à réagir vigoureusement, mardi prochain. C’est sûr que le vieux du village de Adaou (département d’Aboisso), Bléhoué Aka, aura du mal à développer devant ses pairs son « conseil de guerre ». Et, patati patata. « S’il veut défendre son ami Gbagbo qu’il aille le faire seul. Pourquoi veux-tu associer les producteurs ? », s’interrogent certains planteurs. « Ce que ce vieux oublie, c’est que le monde paysan, dans son ensemble, a salué la décision du Président Alassane Ouattara. Car, elle a permis aux producteurs de défendre leur vote », a conclu notre source.
FULBERT BILE