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Société Publié le jeudi 17 février 2011 | L’expression

Korhogo : célébration du maouloud dans la nuit du mardi - les parents de Koudouss le désavouent

© L’expression Par Guy Lasme
Tabaski : Les musulmans de Bouaké fêtent l`Aïd-el-Kebir
Mardi 16 novembre 2010. Bouaké, grande mosquée. Les autorités politiques, administratives, militaires et religieuses dont le préfet Konin Aka, le maire Fanny Ibrahima, le général Soumaïla Bakayoko et Mgr Ahouanan, assistent à la grande prière. Photo: le grand imam de Bouaké
Mosquée du Djélisso, quartier de l’Imam Koné Idris Koudous. Il est 22h 15. El Hadj Dao Koné et ses collaborateurs sont installés. La fête anniversaire du prophète Mahomet, comme prévue par le Conseil Supérieur des Imams, peut commencer. Le préfet de la région des savanes, Ouattara Daouda rehausse de sa présence la cérémonie. Il s’installe confortablement. Les érudits de l’Islam du quartier du président du Conseil National Islamique (CNI) procèdent à la très importante lecture de la sourate « Yacine », présentée comme le cœur du coran. Les parents de Koudouss, à travers cette sourate, intercèdent auprès de l’Etre Suprême, pour que la paix revienne dans le pays. L’Imam Koné Dao commence alors les prêches et revient sur l’importance de la célébration de cette nuit. Autant les parents n’oublient pas la date anniversaire de leur progéniture, les fidèles musulmans ne doivent pas oublier celle de leur prophète. A
l’en croire, cette célébration doit être une occasion de réjouissance pour tout musulman. Mais aussi de prières, de bénédictions et de dons. En somme, une nuit d’abondance. Assis, qui sur des nattes, qui sur des chaises, les fidèles musulmans écoutent religieusement les prêches. Mais avant d’effectuer leur entrée dans la mosquée, ils sont littéralement rackettés par les nombreux mendiants qui pullulent. Autre lieu, autre décor, autre tempo. Mais même prêche. Grande mosquée au quartier Koko. L’esplanade de la mosquée est noire de monde. Entre deux prêches, interviennent des intermèdes. Tous les musulmans se lèvent et dansent au son d’un chant traditionnel bien rythmé que le « Dioula » appellent « Madio ». Le préfet de région, Ouattara Daouda, vient sur les lieux. Là aussi, les musulmans prient pour la paix.
A cause de la crise post électorale, le Maoulid n’a pas drainé trop de monde. Les musulmans qui ont pour habitude de rallier leurs terres d’origine en cette occasion, ont entendu les conseils du COSIM qui recommande la vigilance.

Mazola
Correspondant régional
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