La Confédération africaine de football tiendra sa 33ème assemblée générale ordinaire le 23 février 2011, a Khartoum au Soudan en marge du CHAN. Une réunion qui permettra a cette structure de renouveler certaines de ses instances mais surtout de designer ses deux représentants au comité exécutif de la FIFA pour la période 2011-2015.
Au Burj Al Fateh Complex, QG de la CAF à Khartoum, l'heure est aux tractations et autres négociations relatives aux différentes élections de la CAF prévues le 23 février 2011. Depuis le coup d'envoi du CHAN 2011, le 04 février dernier, tous les efforts sont déployés en faveur des élections au comité exécutif de la CAF par zone et surtout pour celles du comite exécutif de la FIFA, zone Afrique. C'est dire combien de fois, la compétition qui regroupe pour la première fois 16 nations, ne captive pas les responsables du football africain. ''Je ne dors pratiquement pas. Il faut échanger avec tout le monde, parce qu'une élection n'est jamais gagnée d'avance'', a confié un proche du président Jacques Anouma, candidat a sa propre succession au comite exécutif de la FIFA. Chacun y va de sa petite expérience pour récolter le maximum de voix. Les élections à la FIFA déchainent des passions les plus virulentes. La FIFA est devenue une affaire d'Etats.
La FIFA comme le conseil de sécurité de l'ONU
Ils sont six candidats pour deux places possibles au comité exécutif de la FIFA. Il s'agit de Jacques Anouma (Cote d'Ivoire), Alhaji Brahima Galadima, Kalusha Bwalya(Zambie), Suketu Patel(Seychelles)et de Mohamed Raouraoua(Algérie). ''C'est une bataille rangée et des candidats ont le soutien de leurs gouvernements. Il y a des candidats qui bénéficient de nombreux soutiens du monde arabe dans l'optique de prendre le contrôle de la FIFA. Ce qui fait qu'il y a problème en ce moment. Parce qu'en son temps, il avait été décidé qu'une zone donnée ne devrait pas avoir plus d'un représentant au comité exécutif de la FIFA. Mais la CAF a laissé faire les choses en 2007 et cela a permis a Jacques Anouma et à Amos Adamu de l'UFOA d'être élu au comite exécutif de la FIFA. Aujourd'hui, la CAF est coincée et ne fait que regarder les choses se dérouler.
Actuellement la zone Nord qui comprend les pays magrébins a un représentant d'office à la FIFA tout comme une place réservée à Issa Hayatou. Il ne reste que deux places qui devraient logiquement revenir aux autres zones en raison d'une place'' a longuement expliqué une source hier au Burj Al Fateh Complex. De fait, la CAF s'est piégée et ne fait que regarder les frustrations prendre du terrain. Avec la suspension de fait d'Amos Adamu, la CAF ne peut-elle pas amener certains candidats a y renoncer, compte tenu de certains principes d'éthique ? Il est trop tard, ajoute un membre de la CAF, parce que des gouvernements qui prennent ces élections comme un droit de veto au conseil de sécurité de l'ONU, sont déjà dans la danse. A commencer par l'Algérie qui a déployé de grands moyens pour pousser Mohamed Raouraoua a la victoire. En principe, ce dernier ne devait pas se présenter, mais comme la CAF s'est fait hara kiri, chacun se croit permis d'aller jusqu'au bout. Raouraoua aurait des soutiens de tout le monde arabe et déjà des présidents de fédérations sont reçus individuellement pour monnayer leurs votes. Vrai ou faux ? Tout le monde sait plus ou moins comment les élections se déroulent en Afrique. Danny Jordan est aussi soutenu par les autorités sud africaines qui sont bien représentées à Khartoum. Idem pour Alhaji Brahim Galagima qui songeait à se retirer mais a obtenu le feu vert des autorités de Lagos pour continuer la bataille. Le président Issa Hayatou et les siens veulent recadrer les choses mais il est trop tard avec l'entrée en lice des gouvernements et de certains hommes d'affaires. A Khartoum, Jacques Anouma ne vaut que par son humilité et sa disponibilité a soutenir les fédérations sœurs.
C'est tout.''C'est bien que Jacques Anouma travaille sans les désagréments des deux gouvernements qui ont pris forme dans son pays. Que les politiciens le lâchent. Dieu merci, on voit qu'ils sont bien loin de lui même si lui-même a des affinités'', note avec franchise un journaliste sénégalais. Pour les élections, 53 Fédérations auront la lourde charge de départager tous les candidats. Il faut noter que l'UFOA à laquelle appartiennent Jacques Anouma et Alhaji Ibrahim compte 16 fédérations devant la COSAFA (14), la CECAFA(10), l’UNIFAC(8) et l'Afrique du nord, 5 fédérations.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
Au Burj Al Fateh Complex, QG de la CAF à Khartoum, l'heure est aux tractations et autres négociations relatives aux différentes élections de la CAF prévues le 23 février 2011. Depuis le coup d'envoi du CHAN 2011, le 04 février dernier, tous les efforts sont déployés en faveur des élections au comité exécutif de la CAF par zone et surtout pour celles du comite exécutif de la FIFA, zone Afrique. C'est dire combien de fois, la compétition qui regroupe pour la première fois 16 nations, ne captive pas les responsables du football africain. ''Je ne dors pratiquement pas. Il faut échanger avec tout le monde, parce qu'une élection n'est jamais gagnée d'avance'', a confié un proche du président Jacques Anouma, candidat a sa propre succession au comite exécutif de la FIFA. Chacun y va de sa petite expérience pour récolter le maximum de voix. Les élections à la FIFA déchainent des passions les plus virulentes. La FIFA est devenue une affaire d'Etats.
La FIFA comme le conseil de sécurité de l'ONU
Ils sont six candidats pour deux places possibles au comité exécutif de la FIFA. Il s'agit de Jacques Anouma (Cote d'Ivoire), Alhaji Brahima Galadima, Kalusha Bwalya(Zambie), Suketu Patel(Seychelles)et de Mohamed Raouraoua(Algérie). ''C'est une bataille rangée et des candidats ont le soutien de leurs gouvernements. Il y a des candidats qui bénéficient de nombreux soutiens du monde arabe dans l'optique de prendre le contrôle de la FIFA. Ce qui fait qu'il y a problème en ce moment. Parce qu'en son temps, il avait été décidé qu'une zone donnée ne devrait pas avoir plus d'un représentant au comité exécutif de la FIFA. Mais la CAF a laissé faire les choses en 2007 et cela a permis a Jacques Anouma et à Amos Adamu de l'UFOA d'être élu au comite exécutif de la FIFA. Aujourd'hui, la CAF est coincée et ne fait que regarder les choses se dérouler.
Actuellement la zone Nord qui comprend les pays magrébins a un représentant d'office à la FIFA tout comme une place réservée à Issa Hayatou. Il ne reste que deux places qui devraient logiquement revenir aux autres zones en raison d'une place'' a longuement expliqué une source hier au Burj Al Fateh Complex. De fait, la CAF s'est piégée et ne fait que regarder les frustrations prendre du terrain. Avec la suspension de fait d'Amos Adamu, la CAF ne peut-elle pas amener certains candidats a y renoncer, compte tenu de certains principes d'éthique ? Il est trop tard, ajoute un membre de la CAF, parce que des gouvernements qui prennent ces élections comme un droit de veto au conseil de sécurité de l'ONU, sont déjà dans la danse. A commencer par l'Algérie qui a déployé de grands moyens pour pousser Mohamed Raouraoua a la victoire. En principe, ce dernier ne devait pas se présenter, mais comme la CAF s'est fait hara kiri, chacun se croit permis d'aller jusqu'au bout. Raouraoua aurait des soutiens de tout le monde arabe et déjà des présidents de fédérations sont reçus individuellement pour monnayer leurs votes. Vrai ou faux ? Tout le monde sait plus ou moins comment les élections se déroulent en Afrique. Danny Jordan est aussi soutenu par les autorités sud africaines qui sont bien représentées à Khartoum. Idem pour Alhaji Brahim Galagima qui songeait à se retirer mais a obtenu le feu vert des autorités de Lagos pour continuer la bataille. Le président Issa Hayatou et les siens veulent recadrer les choses mais il est trop tard avec l'entrée en lice des gouvernements et de certains hommes d'affaires. A Khartoum, Jacques Anouma ne vaut que par son humilité et sa disponibilité a soutenir les fédérations sœurs.
C'est tout.''C'est bien que Jacques Anouma travaille sans les désagréments des deux gouvernements qui ont pris forme dans son pays. Que les politiciens le lâchent. Dieu merci, on voit qu'ils sont bien loin de lui même si lui-même a des affinités'', note avec franchise un journaliste sénégalais. Pour les élections, 53 Fédérations auront la lourde charge de départager tous les candidats. Il faut noter que l'UFOA à laquelle appartiennent Jacques Anouma et Alhaji Ibrahim compte 16 fédérations devant la COSAFA (14), la CECAFA(10), l’UNIFAC(8) et l'Afrique du nord, 5 fédérations.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial