Le chef de l'ONU Ban Ki-moon demande à toutes les parties ivoiriennes de coopérer pleinement avec le groupe de cinq chefs d'Etat africains qui doit arriver à Abidjan vers la fin février pour tenter de dénouer la crise, a indiqué jeudi son porte-parole. "Le secrétaire général exhorte toutes les parties ivoiriennes à offrir leur coopération totale au groupe de haut niveau et à créer un environnement (...) sécuritaire pour permettre le succès des efforts du groupe", a indiqué Martin Nesirky. M. Ban est d'autre part "inquiet à propos de la violence qui continue et des manifestations prévues qui pourraient accroître la tension et saboter les perspectives pour une fin prochaine et pacifique à la crise", a-t-il ajouté. Le chef de l'ONU demande en outre "la fin de l'obstruction aux opérations de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le retrait du siège de l'Hôtel du Golf".
Mis en place fin janvier, le groupe de chefs d'Etat est présidé par le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Il comprend aussi Idriss Deby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Blaise Compaoré (Burkina Faso). Proclamé élu par le Conseil constitutionnel ivoirien après la présidentielle du 28 novembre, M. Gbagbo refuse, malgré les pressions internationales, de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la commission électorale et l'ONU. Des experts envoyés par le groupe de chefs d'Etat sont chargés par l'Union africaine de dénouer la crise ivoirienne et de préparer l'arrivée des chefs d'Etat. Ils séjournent actuellement à Abidjan et ont rencontré le président sortant et son rival Alassane Ouattara. Les experts rédigeront un rapport pour le groupe de chefs d'Etat qui doivent se retrouver le 20 février à Nouakchott avant de se rendre eux-mêmes à Abidjan.
Mis en place fin janvier, le groupe de chefs d'Etat est présidé par le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Il comprend aussi Idriss Deby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Blaise Compaoré (Burkina Faso). Proclamé élu par le Conseil constitutionnel ivoirien après la présidentielle du 28 novembre, M. Gbagbo refuse, malgré les pressions internationales, de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la commission électorale et l'ONU. Des experts envoyés par le groupe de chefs d'Etat sont chargés par l'Union africaine de dénouer la crise ivoirienne et de préparer l'arrivée des chefs d'Etat. Ils séjournent actuellement à Abidjan et ont rencontré le président sortant et son rival Alassane Ouattara. Les experts rédigeront un rapport pour le groupe de chefs d'Etat qui doivent se retrouver le 20 février à Nouakchott avant de se rendre eux-mêmes à Abidjan.
