BAMAKO - Les participants à la 11e édition du Forum de Bamako, qui se veut "un petit Davos africain", se sont déclarés "très inquiets" des conséquences de la crise politique et économique en Côte d`Ivoire dans le reste de l`Afrique de l`ouest.
"Je suis inquiet car il n`y a pas de développement sans paix, il n`y a pas d`entreprises solides dans un environnement de guerre, je suis inquiet pour les populations ivoiriennes et celles des pays voisins", a déclaré à l`AFP Abdoulah Coulibaly, vice-président de la Fondation du Forum de Bamako (FFB).
Plus d`une centaine de personnes du monde politique et économique du contient africain, ainsi que des représentants de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), participent au Forum qui a été ouvert jeudi par le Premier ministre malien, Modibo Sidibé.
Deux personnalités du monde économique ivoirien sont présentes: Jean Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d`industrie de Côte d`Ivoire, et Jean Paul Gillet, directeur de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d`Abidjan, qui a annoncé mercredi la suspension de ses activités, après sa réquisition par le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et les forces armées qui lui sont fidèles.
Une trentaine d`entreprises, pour la plupart ivoiriennes, sont cotées à cette bourse régionale, qui dépend de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, huit pays).
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre, opposant Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, reconnu comme président élu par presque toute la communauté internationale, a de lourdes répercussions financières alors que M. Ouattara tente d`asphyxier économiquement son rival.
Les participants au Forum de Bamako, qui se veut un espace d`échange et de partage des connaissances sur les enjeux du développement en Afrique, doivent être reçus par le président malien Amadou Toumani Touré.
Le Forum, dont le thème est cette année "Quelles entreprises? Quels entrepreneurs pour un développement durable en Afrique?", s`achève samedi.
"Je suis inquiet car il n`y a pas de développement sans paix, il n`y a pas d`entreprises solides dans un environnement de guerre, je suis inquiet pour les populations ivoiriennes et celles des pays voisins", a déclaré à l`AFP Abdoulah Coulibaly, vice-président de la Fondation du Forum de Bamako (FFB).
Plus d`une centaine de personnes du monde politique et économique du contient africain, ainsi que des représentants de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), participent au Forum qui a été ouvert jeudi par le Premier ministre malien, Modibo Sidibé.
Deux personnalités du monde économique ivoirien sont présentes: Jean Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d`industrie de Côte d`Ivoire, et Jean Paul Gillet, directeur de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d`Abidjan, qui a annoncé mercredi la suspension de ses activités, après sa réquisition par le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et les forces armées qui lui sont fidèles.
Une trentaine d`entreprises, pour la plupart ivoiriennes, sont cotées à cette bourse régionale, qui dépend de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, huit pays).
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre, opposant Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, reconnu comme président élu par presque toute la communauté internationale, a de lourdes répercussions financières alors que M. Ouattara tente d`asphyxier économiquement son rival.
Les participants au Forum de Bamako, qui se veut un espace d`échange et de partage des connaissances sur les enjeux du développement en Afrique, doivent être reçus par le président malien Amadou Toumani Touré.
Le Forum, dont le thème est cette année "Quelles entreprises? Quels entrepreneurs pour un développement durable en Afrique?", s`achève samedi.