La Côte d’Ivoire est en crise. Et cela perdure au point de déjouer tous les pronostics. Aujourd’hui, le pays se trouve dans un vrai labyrinthe militaro-politico-social, auréolé d’un marasme économique sans précédent. En prélude à l’arrivée des cinq chefs d’Etat Africains commis à dénouer la crise postélectorale ivoirienne, ‘’la médiation de la dernière chance’’ semble battre de l’aile, à en croire Guillaume Soro, qui depuis le Dakar au Sénégal, crie à l’échec de cette énième mission tout en invitant le peuple ivoirien à opérer sa propre révolution.
«Je ne crois pas que les cinq chefs d’Etat pourront prouver que Gbagbo doit quitter le pouvoir.
Gbagbo est allé trop loin pour reculer. Gbagbo n’acceptera pas que le panel impose Alassane Ouattara. Parce que si le panel vient dire à Gbagbo, c’est monsieur Ouattara qui est le Président de la République, toi Gbagbo tu dois quitter, il n’acceptera pas », a dit d’emblée le premier ministre du gouvernement d’Alassane Ouattara. Pour lui, Laurent Gbagbo ne peut avoir d’oreille pour pareilles décisions. « La seule chose que les oreilles de Gbagbo sont prêtes à entendre c’est que le panel vienne dire à Gbagbo c’est toi le Président et Alassane Ouattara vice-président. Mais ça, c’est un acte anti-démocratique qui va retarder l’Afrique », s’est indigné Guillaume Soro. Avant d’afficher un pessimisme à peine voilé quant à la médiation du panel des cinq chefs d’Etat Africain, annoncé pour le lundi à Abidjan. « Moi je n’y crois pas, mais je souhaite me tromper », avoue-t-il. Mais au-delà de ça, le premier ministre estime que « le peuple de Côte d’Ivoire ne doit rien attendre de l’UA, de l’ECOMOG, de la CEDEAO. ‘’On n’a pas besoin de l’Union Africaine et tout ça, c’est trop long. Le peuple de Côte d’Ivoire doit faire sa révolution. Le peuple de Côte d’Ivoire doit prendre son destin en main. Le peuple de Côte d’Ivoire doit chasser Gbagbo du pouvoir », a-t-il conclu.
Aymar Dedi (source : RFI)
«Je ne crois pas que les cinq chefs d’Etat pourront prouver que Gbagbo doit quitter le pouvoir.
Gbagbo est allé trop loin pour reculer. Gbagbo n’acceptera pas que le panel impose Alassane Ouattara. Parce que si le panel vient dire à Gbagbo, c’est monsieur Ouattara qui est le Président de la République, toi Gbagbo tu dois quitter, il n’acceptera pas », a dit d’emblée le premier ministre du gouvernement d’Alassane Ouattara. Pour lui, Laurent Gbagbo ne peut avoir d’oreille pour pareilles décisions. « La seule chose que les oreilles de Gbagbo sont prêtes à entendre c’est que le panel vienne dire à Gbagbo c’est toi le Président et Alassane Ouattara vice-président. Mais ça, c’est un acte anti-démocratique qui va retarder l’Afrique », s’est indigné Guillaume Soro. Avant d’afficher un pessimisme à peine voilé quant à la médiation du panel des cinq chefs d’Etat Africain, annoncé pour le lundi à Abidjan. « Moi je n’y crois pas, mais je souhaite me tromper », avoue-t-il. Mais au-delà de ça, le premier ministre estime que « le peuple de Côte d’Ivoire ne doit rien attendre de l’UA, de l’ECOMOG, de la CEDEAO. ‘’On n’a pas besoin de l’Union Africaine et tout ça, c’est trop long. Le peuple de Côte d’Ivoire doit faire sa révolution. Le peuple de Côte d’Ivoire doit prendre son destin en main. Le peuple de Côte d’Ivoire doit chasser Gbagbo du pouvoir », a-t-il conclu.
Aymar Dedi (source : RFI)
