Il est recherché pour avoir dit non à la déstructuration du système bancaire et du marché financier. Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) Jean Paul Gillet est depuis hier, dans le collimateur du clan Gbagbo. Selon des sources proches de la bourse, l’ancien président agrippé désespérément au pouvoir usurpé, a lancé un mandat d’arrêt contre le patron de la Brvm pour avoir, dit-on, contribué à la suspension de la cotation depuis Ouagadougou. Pourtant, le camp de l’ex-chef de l’Etat faisait croire aux acteurs du marché financier que la Brvm n’a aucunément suspendu ses activités. Cet acharnement contre M. Gillet est la preuve qu’en réalité, les pro-Gbagbo n’arrivent pas à prendre effectivement le contrôle de la bourse. Notons que cette institution a été la deuxième à être violemment attaquée par les hommes en treillis des inconditionnels de Laurent Gbagbo, après l’occupation musclée de l’agence principale de la Bceao. Les éléments des Fds y ont emporté plusieurs ordinateurs puis ils sont revenus prendre position dans les locaux de la Brvm. A travers ce braquage honteux, les pro-Gbagbo espéraient mettre la main sur le système d’exploitation de la bourse sur lequel est basé celui de l’Uemoa. Mais en vain.
C.C.E.
C.C.E.
