Laurent Gbagbo, président sortant qui refuse de quitter le fauteuil présidentiel, reste toujours fidèle à sa logique de braquer les établissements financiers pour pouvoir payer les salaires des Ivoiriens. Après donc le braquage de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), ce sont les banques commerciales qui se trouvent être dans le viseur du président sortant. Asphyxié financièrement et donc à cours de liquidités pour faire face aux charges nationales tel le paiement des salaires, il a donc décidé de s'attaquer aux banques commerciales. Les banques menacées par ce braquage sont la Sgbci, la Bicici, la Baci, la Citibank, Ecobank et la Sib. Pour commettre sa forfaiture, il identifie en ce moment des partisans Lmp travaillant dans lesdites banques et tentent de corrompre certains agents en leur promettant monts et merveilles pour qu'ils ferment les yeux sur ce que son camp et lui comptent faire. Si ce braquage se produit, c'est tout le système bancaire qui va être totalement désorganisé, car depuis la prise des sanctions financières contre le régime Gbagbo par l'Union Européenne et de nombreuses institutions financières internationales, les banques ont imposé à leur clientèle un quota à ne pas dépasser pour le retrait des espèces. Une situation qui montre bien que les finances en Côte d'Ivoire vont très mal, contrairement à ce que veulent le faire croire les ministres Lmp. Ce braquage sonnera, il faut le dire, le glas des comptes des épargnants dans les différentes banques citées. Car, ces dernières citées ne pourront plus faire face à la demande de retrait de leurs clients puisque ne disposant plus d'un seul kopeck dans leur caisse.
Paul Koudou
Paul Koudou