Porter le message d'espoir et de mobilisation auprès de la base et des populations. Telle est la mission que la direction du Rhdp a confiée à Boa Edjampan Tiémélé et Cissé Daouda Salif Président et vice-président locaux de la structure. Tâche dont les deux responsables locaux de la coalition se sont acquittés avec un franc succès devant un grand public réuni à la maison du PDCI d'Abengourou. Pour les émissaires du RHDP, le pouvoir de Gbagbo ne repose que sur l'illusion que lui procurent certains agents des FDS à sa solde ainsi que les miliciens et mercenaires payés avec l'argent du braquage des banques. Toute chose qui entraîne la panique dans le camp Lmp qui use de menaces, de tueries et de pratiques peu orthodoxes pour se maintenir au Palais.
S'agissant de la mission du panel, Boa Edjampan ne se fait pas d'illusion : « Il vient demander au braqueur Gbagbo de partir. Après cela, tout est possible ». Les questions économiques ont également été abordées par les leaders du RHPD. C'est ainsi que, balayant du revers de la main les explications alambiquées des responsables de Lmp, Boa Edjampan a expliqué que la fermeture des banques est liée à la peur d'être braquées par Gbagbo et les siens. Avant de soutenir que la menace de la création d'une monnaie par Lmp n'est que pure diversion tout comme la suspension des exportations des produits agricoles ne vise pas les paysans qui peuvent vendre leurs produits tranquillement. Le député d'Abengourou expliquera ensuite sa présence à l'hémicycle par le fait que l'Assemblée nationale n'est pas dissoute et qu'elle continue ses missions. Pour sa part, Cissé Daouda Salif, 1er vice-président du RHDP est revenu sur les événements du 24 janvier dernier à Abengourou qui ont vu Mian Augustin, secrétaire de la Fesci semer la violence avec ses miliciens. « Le RHDP n'a jamais voulu être violent. C'est Mian Augustin le coupable ». La population qui a exprimé sa totale adhésion à la révolution devant dégager Gbagbo a souhaité que celle-ci ne prenne fin que si ce but est atteint. «D'ailleurs, nous ne respecterons plus les couvre-feu de Gbagbo», ont-ils lancé en bloc. Une forte délégation de cadres du RHDP a ensuite rendu visite aux blessés qui poursuivent leur convalescence.
Armand Déa, correspondant
S'agissant de la mission du panel, Boa Edjampan ne se fait pas d'illusion : « Il vient demander au braqueur Gbagbo de partir. Après cela, tout est possible ». Les questions économiques ont également été abordées par les leaders du RHPD. C'est ainsi que, balayant du revers de la main les explications alambiquées des responsables de Lmp, Boa Edjampan a expliqué que la fermeture des banques est liée à la peur d'être braquées par Gbagbo et les siens. Avant de soutenir que la menace de la création d'une monnaie par Lmp n'est que pure diversion tout comme la suspension des exportations des produits agricoles ne vise pas les paysans qui peuvent vendre leurs produits tranquillement. Le député d'Abengourou expliquera ensuite sa présence à l'hémicycle par le fait que l'Assemblée nationale n'est pas dissoute et qu'elle continue ses missions. Pour sa part, Cissé Daouda Salif, 1er vice-président du RHDP est revenu sur les événements du 24 janvier dernier à Abengourou qui ont vu Mian Augustin, secrétaire de la Fesci semer la violence avec ses miliciens. « Le RHDP n'a jamais voulu être violent. C'est Mian Augustin le coupable ». La population qui a exprimé sa totale adhésion à la révolution devant dégager Gbagbo a souhaité que celle-ci ne prenne fin que si ce but est atteint. «D'ailleurs, nous ne respecterons plus les couvre-feu de Gbagbo», ont-ils lancé en bloc. Une forte délégation de cadres du RHDP a ensuite rendu visite aux blessés qui poursuivent leur convalescence.
Armand Déa, correspondant
