« Laurent Gbagbo : crimes, vols, viols, déchets toxiques », « Gbagbo assassin », « Gbagbo braqueur » ou comme en Egypte : « Gbagbo dégage ». Les Korhogolais ont dit tout ce qu'ils pensaient du mauvais perdant de la dernière élection présidentielle au cours de la manifestation du samedi dernier, pour lancer la révolution ivoirienne décrétée par le Premier ministre Guillaume Soro.
Ce fut pour le RHDP et les Forces Nouvelles qui ont lancé l'appel, une véritable démonstration de force à travers une mobilisation énorme et surtout, une détermination à toute épreuve pour chasser Gbagbo du Pouvoir. C'est, en effet, l'image qu'il a été donné de voir à Korhogo à travers la longue marche de plus de quatre kilomètres que personne n'a voulu se laisser conter. Les leaders politiques locaux, Adama Nibi Zana, Koné Lacina Coordo, des responsables administratifs qu'on serait loin d'imaginer dans une marche de protestation et de nombreux leaders d'opinion de la cité du Poro sont sortis sans distinction d'âge et de sexe pour répondre à l'appel pour la dernière bataille contre Gbagbo. Main dans la main, au son de la fanfare, ils ont arpenté les rues de Korhogo depuis le Cinéma Boloye, en passant par le pont Kazal qui les a conduits dans la rue Tolbert jusqu'au carrefour du Quartier 14-Air France avant d'atteindre la place de l'indépendance pour le meeting. Au cours de la marche que de nombreux jeunes ont faite au pas de courses où sur des motos à tombeau ouvert, les pancartes et autres slogans en disaient long sur le ras-le-bol que suscite dans la population, l'entêtement du président sortant qui ne veut pas céder le fauteuil au véritable vainqueur de l' élection. A la place de l'indépendance, trois messages. Celui des jeunes, un autre des femmes et la déclaration de Korhogo délivrée par le premier responsable local des houphouétistes, Koné Lacina. Dans cette déclaration, Korhogo relève le fait que« la Côte d'Ivoire, notre cher pays à tous les ivoiriens dignes de cette appellation, est en train de tomber dans les bas-fonds du sous-développement (…) par le fait d'une seule personne, Gbagbo Laurent ». Et la cité du Poro de dénoncer cette situation qui n'a que trop durer parce que le camp Gbagbo refuse de respecter les accords signés. Pour Korhogo, cette médiation n'a que trop duré. Même si Korhogo dit soutenir l'action du panel de haut niveau, l'actuelle médiation qui est en cours, les femmes, par la voix de leur porte-parole, Mme Silué souhaite que cette énième médiation soit la dernière car, « la Côte d'Ivoire ne veut plus de président boulanger » ont dit les femmes. L'ampleur de la détermination des populations est traduite par Eric Ouattara, porte-parole de la jeunesse qui s'est adressé aux Forces Nouvelles en ces termes« Toutes les morts sont les mêmes. Si vous ne pouvez pas vous battre, donnez-nous les armes nous allons chasser Gbagbo ». Pour la révolution ivoirienne, Korhogo est prête et n'attend que les mots d'ordre à partir de ce 21 février.
Mack dakota Correspondant
Ce fut pour le RHDP et les Forces Nouvelles qui ont lancé l'appel, une véritable démonstration de force à travers une mobilisation énorme et surtout, une détermination à toute épreuve pour chasser Gbagbo du Pouvoir. C'est, en effet, l'image qu'il a été donné de voir à Korhogo à travers la longue marche de plus de quatre kilomètres que personne n'a voulu se laisser conter. Les leaders politiques locaux, Adama Nibi Zana, Koné Lacina Coordo, des responsables administratifs qu'on serait loin d'imaginer dans une marche de protestation et de nombreux leaders d'opinion de la cité du Poro sont sortis sans distinction d'âge et de sexe pour répondre à l'appel pour la dernière bataille contre Gbagbo. Main dans la main, au son de la fanfare, ils ont arpenté les rues de Korhogo depuis le Cinéma Boloye, en passant par le pont Kazal qui les a conduits dans la rue Tolbert jusqu'au carrefour du Quartier 14-Air France avant d'atteindre la place de l'indépendance pour le meeting. Au cours de la marche que de nombreux jeunes ont faite au pas de courses où sur des motos à tombeau ouvert, les pancartes et autres slogans en disaient long sur le ras-le-bol que suscite dans la population, l'entêtement du président sortant qui ne veut pas céder le fauteuil au véritable vainqueur de l' élection. A la place de l'indépendance, trois messages. Celui des jeunes, un autre des femmes et la déclaration de Korhogo délivrée par le premier responsable local des houphouétistes, Koné Lacina. Dans cette déclaration, Korhogo relève le fait que« la Côte d'Ivoire, notre cher pays à tous les ivoiriens dignes de cette appellation, est en train de tomber dans les bas-fonds du sous-développement (…) par le fait d'une seule personne, Gbagbo Laurent ». Et la cité du Poro de dénoncer cette situation qui n'a que trop durer parce que le camp Gbagbo refuse de respecter les accords signés. Pour Korhogo, cette médiation n'a que trop duré. Même si Korhogo dit soutenir l'action du panel de haut niveau, l'actuelle médiation qui est en cours, les femmes, par la voix de leur porte-parole, Mme Silué souhaite que cette énième médiation soit la dernière car, « la Côte d'Ivoire ne veut plus de président boulanger » ont dit les femmes. L'ampleur de la détermination des populations est traduite par Eric Ouattara, porte-parole de la jeunesse qui s'est adressé aux Forces Nouvelles en ces termes« Toutes les morts sont les mêmes. Si vous ne pouvez pas vous battre, donnez-nous les armes nous allons chasser Gbagbo ». Pour la révolution ivoirienne, Korhogo est prête et n'attend que les mots d'ordre à partir de ce 21 février.
Mack dakota Correspondant