Les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de Séguéla et de Kani sont sortis nombreux, samedi, pour dire Oui à la « révolution » lancée par le Premier ministre Soro Guillaume. Ils ont occupé les artères principales de la ville par une gigantesque marche. A travers chants et messages hostiles à Laurent Gbagbo, ils ont demandé son départ. Entre autres messages, on pouvait lire: « Gbagbo dégage », « le Worodougou prêt pour la révolution », « Gbagbo bientôt devant le Tpi ». Les chansons, elles, invitent aussi l’intéressé à céder le Palais à Alassane Ouattara, vainqueur des élections et à regagner Mama, son village.
Cette marche qui a duré deux heures (de 10 h à 11h 55), a débuté au carrefour du grand marché. Elle a pris fin par un meeting géant. La série des allocutions a commencé par celle du porte-parole des jeunes du Rhdp, Bakayoko Idrissa. Après avoir affiché l’engagement des jeunes du Worodougou dans la révolution, il a indiqué que l’effet Ben Ali ou Hosni Moubarak a commencé. A sa suite, Bakayoko Raoul, Ouassi Sangaré et Koné Yacouba, respectivement délégués du Pdci, de l’Udpci et du Mfa, ont rendu hommage à Guillaume Soro. Ils ont rappelé à tous que l’expression selon laquelle « le pouvoir s’arrache » est de Laurent Gbagbo. Alors, ils ont appelé leurs militants à une « mobilisation permanente » en vue d’arracher le pouvoir d’Etat. Au nom des notables, Diomandé Mégbéma, chef de village, a interpellé Laurent Gbagbo : « Le principe voulait que quand on ne peut, on dégage ». Pour lui, le chef de la majorité présidentielle (Lmp) ne doit pas être surpris de sa défaite. Car, durant les dix ans de son pouvoir, il n’a pas travaillé pour le peuple, a-t-il dit. Et Diomandé Mégbéma de terminer en disant que : « le peuple a confié son destin à Alassane Dramane Ouattara, le 28 novembre pour les cinq prochaines années. Que Gbagbo le veuille ou pas, ADO exercera ce mandat à lui confié. Car, l’heure de vérité n’est plus loin ». Quant au coordonnateur local du Rhdp, Méïté Yaya, maire de Kani et secrétaire départemental du Rassemblement des républicains (Rdr), il a salué l’esprit républicain du secrétaire général de préfecture, Kouadio Kouamé. Convaincu que M. Gbagbo n’écoutera pas le panel des chefs d’Etat de l’Union africaine, il a préconisé la pression interne contre ce dernier. Ceci, après le départ du panel. « La détermination du Worodougou est totale et nous sommes prêts à nous joindre à l’Ecomog pour le chasser », a-t-il martelé. On notait à ce grand rassemblement la présence remarquée des maires Bakayoko Vaflahi de Séguéla, Bolou Bagaté de Kongasso, et de leurs adjoints et le délégué général des Forces nouvelles, Bakayoko Mamadou. La marche a été encadrée par les Forces armées des forces nouvelles (Fafn) du groupe d’instruction 2 du commandant Issiaka Ouattara dit Wattao.
Bayo Fatim
Correspondant régional
Cette marche qui a duré deux heures (de 10 h à 11h 55), a débuté au carrefour du grand marché. Elle a pris fin par un meeting géant. La série des allocutions a commencé par celle du porte-parole des jeunes du Rhdp, Bakayoko Idrissa. Après avoir affiché l’engagement des jeunes du Worodougou dans la révolution, il a indiqué que l’effet Ben Ali ou Hosni Moubarak a commencé. A sa suite, Bakayoko Raoul, Ouassi Sangaré et Koné Yacouba, respectivement délégués du Pdci, de l’Udpci et du Mfa, ont rendu hommage à Guillaume Soro. Ils ont rappelé à tous que l’expression selon laquelle « le pouvoir s’arrache » est de Laurent Gbagbo. Alors, ils ont appelé leurs militants à une « mobilisation permanente » en vue d’arracher le pouvoir d’Etat. Au nom des notables, Diomandé Mégbéma, chef de village, a interpellé Laurent Gbagbo : « Le principe voulait que quand on ne peut, on dégage ». Pour lui, le chef de la majorité présidentielle (Lmp) ne doit pas être surpris de sa défaite. Car, durant les dix ans de son pouvoir, il n’a pas travaillé pour le peuple, a-t-il dit. Et Diomandé Mégbéma de terminer en disant que : « le peuple a confié son destin à Alassane Dramane Ouattara, le 28 novembre pour les cinq prochaines années. Que Gbagbo le veuille ou pas, ADO exercera ce mandat à lui confié. Car, l’heure de vérité n’est plus loin ». Quant au coordonnateur local du Rhdp, Méïté Yaya, maire de Kani et secrétaire départemental du Rassemblement des républicains (Rdr), il a salué l’esprit républicain du secrétaire général de préfecture, Kouadio Kouamé. Convaincu que M. Gbagbo n’écoutera pas le panel des chefs d’Etat de l’Union africaine, il a préconisé la pression interne contre ce dernier. Ceci, après le départ du panel. « La détermination du Worodougou est totale et nous sommes prêts à nous joindre à l’Ecomog pour le chasser », a-t-il martelé. On notait à ce grand rassemblement la présence remarquée des maires Bakayoko Vaflahi de Séguéla, Bolou Bagaté de Kongasso, et de leurs adjoints et le délégué général des Forces nouvelles, Bakayoko Mamadou. La marche a été encadrée par les Forces armées des forces nouvelles (Fafn) du groupe d’instruction 2 du commandant Issiaka Ouattara dit Wattao.
Bayo Fatim
Correspondant régional