Le sergent-chef de police, Koné Adama, a-t-il payé pour le soupçon de collusion avec le Rhdp qui pesait sur lui ou est-il une énième victime des bavures policières ? Difficile de le dire pour l’instant. Ce que l’on sait par contre, c’est que le policier aurait été abattu, samedi, à Abobo au carrefour Samaké par des FDS. De source proche de la famille du défunt, ce dernier s’apprêtait à aller à table, samedi, lorsqu’il a reçu un coup de fil du 34ème arrondissement sis à Abobo-baoulé. Il s’y est rendu et n’est plus jamais revenu. Sa famille sans nouvelle de lui attendait, anxieuse, de savoir ce qu’il devenait jusqu’à ce qu’elle reçoive un appel de la morgue d’Anyama. Le corps sans vie de Koné Adama s’y trouvait. Notre interlocuteur confie que le jour du meeting des houphouétistes à Abobo, le bruit a couru que des FDS ont abattu trois individus à Samaké dont un policier. Celui-ci avait décliné son identité. Malgré cela, les hommes en treillis ont tiré sur lui. S’apercevant qu’il était invulnérable aux balles, ils l’ont frappé jusqu’à ce que mort s’en suive. Le corps découvert à la morgue corrobore ces propos : il ne portait aucun impact de balles mais avait du sang dans la bouche et les narines et des traces de coups sur le corps. En tout cas, la suite des confidences de notre source laisse perplexe. Selon elle, le sergent-chef était fiché comme un pro-Rhdp. Au 15ème arrondissement où il exerçait avant d’aller à la police spéciale des impôts, il avait reçu des menaces pour sa supposée appartenance à ce regroupement politique. Notre interlocuteur soutient qu’un officier de la police criminelle est rentré en contact avec la famille de Koné Adama après que celle-ci a informé sa hiérarchie de sa mort. Une tentative pour camoufler l’affaire ?
B.K.I.
B.K.I.