• Des affrontements à l’arme lourde à Abobo
• Des FDS annoncés tuées
Certaines communes d'Abidjan continuent d'adhérer à l'opération «Révolution» lancée par Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, pour faire partir Laurent Gbagbo du palais de la présidence de la République. Hier, mardi 22 février, plusieurs manifestations de rue ont rythmé la vie des populations abidjanaises. Dans la commune de Koumassi, des barricades ont été érigées sur les différentes rues dans le quartier Remblais (Kahira). Les jeunes manifestants qui étaient très menaçants, ont contraint les automobilistes à ranger leurs véhicules. Au niveau du centre commercial «Djé Konan», les commerces ont baissé pavillon. A Adjamé, ce même décor a été observé. Sur le boulevard Nangui Abrogoua, les grands magasins sont restés fermés. Seuls les commerçants qui tiennent des étalages ont marqué leur présence. La rue qui, d'ordinaire grouille de monde était clairsemée. Si le marché des vivriers du Forum des marchés a connu son monde habituel, il faut dire qu'il n'en a pas été de même pour les magasins. Ceux-ci ont baissé pavillon et des jeunes postés au deuxième étage faisaient la sentinelle. Peu après 12 heures 30, nous prenons la route de la commune d'Abobo par la voie express. Mais notre équipe de reportage n'a pu progresser au centre-ville, pour la simple raison que nous avons entendu des tirs sporadiques une fois au carrefour Anador. Les commerces et stations service ont fermé. Quant aux rares Gbaka qui assuraient le trafic dans le sens Adjamé – Abobo ainsi que les automobilistes de particuliers, ils ont abandonné, momentanément, ce boulevard dans un sauve-qui-peut indescriptible. Selon l’agence APA, des affrontements à l’arme lourde et à l’arme automatique opposent, depuis hier matin, les forces de l’ordre aux manifestants à Pk 18, dans les environs de N’dotré . Un important détachement des troupes d’élite de la garde républicaine et de la brigade anti-émeute ont été aperçues sur les lieux. Trois(3) personnes y ont trouvé la mort. En regagnant la rédaction, nous passons par le Plateau. Sur place, notre équipe de reportage a observé que les Abidjanais vaquaient à leurs occupations habituelles. Les services publics et les commerces étaient ouverts à l'exception de certains établissements financiers à la rue des banques. Si la Bhci, l'agence principale de la Caisse d'épargne et la Bni étaient ouvertes au public, ce n'est pas le cas des banques comme la Biao-ci, la Sgbci, la Brs qui sont restées fermées. A Treichville, l'opération «Révolution» a laissé des traces au moment de notre passage. Des barricades étaient érigées à la Rue 12 tout comme sur le boulevard Giscard d'Estaing. Sur ces deux voies célèbres de la commune de Treichville, les magasins ont hermétiquement fermé. Trois (3) personnes ont été tuées dans la commune du maire Amichia François et deux (2) à Yopougon, a encore rapporté APA. Tard dans la soirée, des informations ont fait état de dizaines d'éléments des Forces de défense et de sécurité massacrés dans une embuscades où ils seraient tombés. Plusieurs de leurs engins auraient également été enlevés par les assaillants, notamment des pick-ups du centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS).
G. DE GNAMIEN
• Des FDS annoncés tuées
Certaines communes d'Abidjan continuent d'adhérer à l'opération «Révolution» lancée par Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, pour faire partir Laurent Gbagbo du palais de la présidence de la République. Hier, mardi 22 février, plusieurs manifestations de rue ont rythmé la vie des populations abidjanaises. Dans la commune de Koumassi, des barricades ont été érigées sur les différentes rues dans le quartier Remblais (Kahira). Les jeunes manifestants qui étaient très menaçants, ont contraint les automobilistes à ranger leurs véhicules. Au niveau du centre commercial «Djé Konan», les commerces ont baissé pavillon. A Adjamé, ce même décor a été observé. Sur le boulevard Nangui Abrogoua, les grands magasins sont restés fermés. Seuls les commerçants qui tiennent des étalages ont marqué leur présence. La rue qui, d'ordinaire grouille de monde était clairsemée. Si le marché des vivriers du Forum des marchés a connu son monde habituel, il faut dire qu'il n'en a pas été de même pour les magasins. Ceux-ci ont baissé pavillon et des jeunes postés au deuxième étage faisaient la sentinelle. Peu après 12 heures 30, nous prenons la route de la commune d'Abobo par la voie express. Mais notre équipe de reportage n'a pu progresser au centre-ville, pour la simple raison que nous avons entendu des tirs sporadiques une fois au carrefour Anador. Les commerces et stations service ont fermé. Quant aux rares Gbaka qui assuraient le trafic dans le sens Adjamé – Abobo ainsi que les automobilistes de particuliers, ils ont abandonné, momentanément, ce boulevard dans un sauve-qui-peut indescriptible. Selon l’agence APA, des affrontements à l’arme lourde et à l’arme automatique opposent, depuis hier matin, les forces de l’ordre aux manifestants à Pk 18, dans les environs de N’dotré . Un important détachement des troupes d’élite de la garde républicaine et de la brigade anti-émeute ont été aperçues sur les lieux. Trois(3) personnes y ont trouvé la mort. En regagnant la rédaction, nous passons par le Plateau. Sur place, notre équipe de reportage a observé que les Abidjanais vaquaient à leurs occupations habituelles. Les services publics et les commerces étaient ouverts à l'exception de certains établissements financiers à la rue des banques. Si la Bhci, l'agence principale de la Caisse d'épargne et la Bni étaient ouvertes au public, ce n'est pas le cas des banques comme la Biao-ci, la Sgbci, la Brs qui sont restées fermées. A Treichville, l'opération «Révolution» a laissé des traces au moment de notre passage. Des barricades étaient érigées à la Rue 12 tout comme sur le boulevard Giscard d'Estaing. Sur ces deux voies célèbres de la commune de Treichville, les magasins ont hermétiquement fermé. Trois (3) personnes ont été tuées dans la commune du maire Amichia François et deux (2) à Yopougon, a encore rapporté APA. Tard dans la soirée, des informations ont fait état de dizaines d'éléments des Forces de défense et de sécurité massacrés dans une embuscades où ils seraient tombés. Plusieurs de leurs engins auraient également été enlevés par les assaillants, notamment des pick-ups du centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS).
G. DE GNAMIEN
