A la faveur du lancement de la révolution ivoirienne dont la primeur de la consigne a été donnée aux chefs religieux et coutumiers de Bouaké le samedi 19 février 2011 par le Premier ministre, Guillaume Soro au secrétariat général des Forces Nouvelles, Mme Maimouna Koné Faber a produit une déclaration, à travers laquelle la présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté en Côte d’Ivoire (Cglp-Ci) y appelle ses pairs à la mobilisation et à l’action.
La Côte d’Ivoire est en train de s’enfoncer dangereusement dans l’abîme. Et cela, en raison de l’entêtement inexplicable de M. Laurent Gbagbo de céder le pouvoir exécutif à son adversaire M. Alassane Ouattara. En effet, après la tenue de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, scrutin qualifié de mémorable par tous les observateurs crédibles, avec un taux de participation de plus de 80%, le peuple ivoirien a choisi SEM Alassane Ouattara à plus de 54%. Cette victoire sans bavure, l’ex-chef de l’Etat, en mauvais perdant, refuse hélas de la reconnaître. Malgré les injonctions de toute la communauté internationale qui reconnait la victoire d’Alassane Ouattara, le candidat malheureux Gbagbo s’accroche au pouvoir, massacre le peuple Ivoirien qui tente diversement de lui faire entendre raison. Tel un fauve, il dévore quiconque essaie de lui faire accepter la vérité, le verdict des urnes. Bilan, plus de cinq cent (500) morts. Cela est inacceptable.
Nous, femmes de Côte d’Ivoire, femmes de Bouaké, refusons de voir nos époux, nos enfants tomber sous les balles assassines de Laurent Gbagbo. Monsieur le Premier ministre, Guillaume Soro, nous attendions de vous impatiemment l’appel de la Révolution ivoirienne parce que nous voulons prendre notre place dans la lutte de libération de la Côte d’Ivoire. Femmes de Côte d’Ivoire, femmes de Bouaké, la Femme a toujours été au cœur des luttes émancipatrices des peuples dans le monde entier. Rappelez-vous de la Reine Abla Pokou qui a sacrifié son unique fils pour la libération du peuple Akan. Rappelez-vous de Winnie Mandela qui a pris une part active dans l’affirmation du peuple noir sous le régime liberticide de l’Apartheid en Afrique du Sud. Rappelez-vous de Benazir Bhutto qui a donné sa vie pour l’alternance au Pakistan. Rappelez-vous de nos braves mamans, qui ont marché sur la prison de Grand-Bassam pour réclamer la libération de leurs maris en décembre 1949. Braves femmes, levons-nous. Mobilisons-nous. L’heure est venue d’affirmer notre leadership, de jouer notre rôle dans la lutte pour la démocratie dans notre pays.
Allons dégager Gbagbo du pouvoir qu’il usurpe contre la volonté du peuple ivoirien. Installons Alassane Ouattara qui a un programme ambitieux, réaliste et novateur pour lequel d’ailleurs, nous les femmes de Côte d’Ivoire, lui avons donné massivement nos voix. Le Président Alassane Ouattara a promis de financer nos activités génératrices de revenus. Nous avons pour cela constitué des dossiers qui attendent d’être pris en compte. Plus le temps passe, plus nos dossiers sont oubliés et nous demeurons dans la pauvreté. Trop, c’est trop.
Relevons le drapeau de la démocratie mis en berne par Gbagbo dans notre pays. Mobilisons-nous et passons à l’action pour que Gbagbo dégage.
MTT
La Côte d’Ivoire est en train de s’enfoncer dangereusement dans l’abîme. Et cela, en raison de l’entêtement inexplicable de M. Laurent Gbagbo de céder le pouvoir exécutif à son adversaire M. Alassane Ouattara. En effet, après la tenue de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, scrutin qualifié de mémorable par tous les observateurs crédibles, avec un taux de participation de plus de 80%, le peuple ivoirien a choisi SEM Alassane Ouattara à plus de 54%. Cette victoire sans bavure, l’ex-chef de l’Etat, en mauvais perdant, refuse hélas de la reconnaître. Malgré les injonctions de toute la communauté internationale qui reconnait la victoire d’Alassane Ouattara, le candidat malheureux Gbagbo s’accroche au pouvoir, massacre le peuple Ivoirien qui tente diversement de lui faire entendre raison. Tel un fauve, il dévore quiconque essaie de lui faire accepter la vérité, le verdict des urnes. Bilan, plus de cinq cent (500) morts. Cela est inacceptable.
Nous, femmes de Côte d’Ivoire, femmes de Bouaké, refusons de voir nos époux, nos enfants tomber sous les balles assassines de Laurent Gbagbo. Monsieur le Premier ministre, Guillaume Soro, nous attendions de vous impatiemment l’appel de la Révolution ivoirienne parce que nous voulons prendre notre place dans la lutte de libération de la Côte d’Ivoire. Femmes de Côte d’Ivoire, femmes de Bouaké, la Femme a toujours été au cœur des luttes émancipatrices des peuples dans le monde entier. Rappelez-vous de la Reine Abla Pokou qui a sacrifié son unique fils pour la libération du peuple Akan. Rappelez-vous de Winnie Mandela qui a pris une part active dans l’affirmation du peuple noir sous le régime liberticide de l’Apartheid en Afrique du Sud. Rappelez-vous de Benazir Bhutto qui a donné sa vie pour l’alternance au Pakistan. Rappelez-vous de nos braves mamans, qui ont marché sur la prison de Grand-Bassam pour réclamer la libération de leurs maris en décembre 1949. Braves femmes, levons-nous. Mobilisons-nous. L’heure est venue d’affirmer notre leadership, de jouer notre rôle dans la lutte pour la démocratie dans notre pays.
Allons dégager Gbagbo du pouvoir qu’il usurpe contre la volonté du peuple ivoirien. Installons Alassane Ouattara qui a un programme ambitieux, réaliste et novateur pour lequel d’ailleurs, nous les femmes de Côte d’Ivoire, lui avons donné massivement nos voix. Le Président Alassane Ouattara a promis de financer nos activités génératrices de revenus. Nous avons pour cela constitué des dossiers qui attendent d’être pris en compte. Plus le temps passe, plus nos dossiers sont oubliés et nous demeurons dans la pauvreté. Trop, c’est trop.
Relevons le drapeau de la démocratie mis en berne par Gbagbo dans notre pays. Mobilisons-nous et passons à l’action pour que Gbagbo dégage.
MTT