C’est désormais bien connu : la complémentation en acide folique ou vitamine B9, est recommandée aux femmes enceintes. Et même, à celles qui souhaitent le devenir. Objectif : réduire le risque de malformations fœtales, et plus particulièrement de défauts de fermeture du tube neural. Faut-il pour autant généraliser l’utilisation de ces compléments alimentaires, comme le recommandent certains médecins canadiens ?
Ces derniers ont mesuré le taux de folates de plus de 5 000 de leurs concitoyens. Résultat : seulement 1% d’entre eux présentait un déficit en vitamine B9. Pas de quoi donc, décider de mettre en place une supplémentation systématique de la population !
En revanche, la même étude montre qu’une femme en âge de procréer sur cinq présente une carence en vitamine B9. Une proportion loin d’être anodine. C’est pourquoi chaque femme en âge d’être mère devrait être suivie par son médecin, pour que ce dernier puisse lui prescrire les compléments vitaminiques nécessaires en cas de désir de grossesse.
En matière de compléments vitaminés en tout cas, la modération reste de mise pour le reste de la population. Toujours selon cette même étude, 40% des Canadiens présenteraient un excès d’acide folique. Et les auteurs estiment que ce constat ne doit pas être pris à la légère. Car ce surplus augmenterait le risque de certains cancers, colorectaux notamment. Raison de plus pour laisser aux médecins le choix de prescrire tel ou tel complément alimentaire.
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Ces derniers ont mesuré le taux de folates de plus de 5 000 de leurs concitoyens. Résultat : seulement 1% d’entre eux présentait un déficit en vitamine B9. Pas de quoi donc, décider de mettre en place une supplémentation systématique de la population !
En revanche, la même étude montre qu’une femme en âge de procréer sur cinq présente une carence en vitamine B9. Une proportion loin d’être anodine. C’est pourquoi chaque femme en âge d’être mère devrait être suivie par son médecin, pour que ce dernier puisse lui prescrire les compléments vitaminiques nécessaires en cas de désir de grossesse.
En matière de compléments vitaminés en tout cas, la modération reste de mise pour le reste de la population. Toujours selon cette même étude, 40% des Canadiens présenteraient un excès d’acide folique. Et les auteurs estiment que ce constat ne doit pas être pris à la légère. Car ce surplus augmenterait le risque de certains cancers, colorectaux notamment. Raison de plus pour laisser aux médecins le choix de prescrire tel ou tel complément alimentaire.
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