Koné Maméry, l'initiateur de la révolution orange lancée à partir de Bouaké a reçu mardi dernier, les félicitations du secrétariat général des Forces nouvelles. «Nous avons salué et félicité l'initiative de Koné Maméry, que nous encourageons », s'est réjoui de la révolution orange, Cissé Sindou, le directeur de cabinet adjoint des Forces nouvelles, au sortir d'une réunion avec toutes les organisations de la société civile. « A l'image du Redda (Réseau pour la démocratie et le développement, Ndlr), nous encourageons toutes les autres initiatives privées », s'est félicité le directeur de cabinet adjoint des Forces nouvelles. «Les Forces nouvelles nous ont félicité et demandé de compter sur elles dans le cadre de nos différentes actions que nous avons entreprises. Elles nous ont également demandé de nous préparer pour les échéances à venir. Parce que, très bientôt, nous allons lancer au plan national, la révolution orange à travers toutes les villes et campements du pays pour le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir», a rapporté Koné Maméry, après sa rencontre avec les Forces nouvelles. Il se dit également très réconforté du soutien des Forces nouvelles et demande à tous les démocrates et au peuple ivoirien de se joindre à la révolution orange pour mener ensemble le combat dont l'objectif est le départ de Gbagbo du pouvoir qu'il usurpe au détriment du président élu, Alassane Ouattara. Puis le président du Redda d'ajouter que le blocus au niveau de Bouaké a été allégé, hier, parce qu'il n'y a pas de force contraire au mouvement révolutionnaire orange. « Les préfets et les sous-préfets reconnaissent Alassane Ouattara comme le président de la République. Les commissariats sont l'émanation directe des Forces nouvelles qui nous soutiennent. Donc pourquoi continuer un blocus dans cette zone. Nous avons simplement voulu démontrer que partout en Côte d'Ivoire, on doit se mobiliser et se soulever pour demander le départ de Laurent Gbagbo en allant partout dans le pays pour déloger les préfets, les sous-préfets, les commissaires et les juges qui se reconnaissent encore dans le gouvernement de Laurent Gbagbo. Pour cela, nous comptons coordonner nos actions avec les organisations de la société civile dans la partie gouvernementale du pays», a prévenu Koné Maméry.
Denis Koné à Bouaké
Denis Koné à Bouaké
