Après sa réélection au Comité exécutif de la FIFA qui lui confère un statut de membre dans cet organe suprême du football mondial, Jacques Anouma aura-t-il encore la motivation nécessaire pour diriger le football ivoirien?
Vice président de la commission presse de la FIFA, membre du Comité exécutif de la FIFA depuis mercredi, Jacques Anouma a atteint une autre dimension de sa carrière de dirigeant sportif. Il prend ainsi sa place parmi les grands du football planétaire. Ce qui lui confère un statut particulier et distingué. A partir cette promotion, peut-on déduire que le patron de la fédé n’a plus grand ‘chose à prouver au plan national ou a fini avec le football ivoirien qu’il dirige depuis 2002 ?
De la présidence de la FIF
L’une des questions que se pose une grande partie du monde du football ivoirien après la réélection de Jacques Anouma au CE de la FIFA est de savoir s’il sera candidat à sa propre succession pour un troisième mandat à la tête de la Fédération ivoirienne de football. Jusque-là, le patron de la FIF n’a pas encore été formel. Il a toujours lié sa candidature à la volonté des présidents de clubs et, sans le dire, aux résultats des élections au Comité exécutif de la FIFA dont on connait désormais l’issue. Mais on sait aussi sa volonté de redynamiser le football ivoirien. Il vient de s’attache les services d’un nouveau Directeur technique national, en la personne du Français Jean Marc Nobilo. Il prépare un symposium sur le football ivoirien qui puisse conférer au sport roi une nouvelle gestion et un nouveau statut. Il a des projets qui s’étendent sur encore trois ou quatre ans. Et tien dur à la prochaine Coupe du monde 2014 au Brésil. Car pour lui, sans cette compétition, il sera difficile voire impossible à celui qui va diriger la FIF après lui de mener à bien sa mission. A cause de l’argent que le Mondial génère. Qui va diriger ces projets s’il part? A moins qu’il prépare une nouvelle génération de dirigeants pour lui succéder. Encore faut-il que celle-ci gagne les élections qui ont bientôt. L’on devrait être davantage situé sur la candidature, à la FIF, de Jacques Anouma le 26 mars, date de l’AG ordinaire de l’instance qu’il dirige. Devenu le « papa poule » des dirigeants de clubs, ces accepteront-ils qu’il parte surtout qu’il n’est pas évident que son successeur leur garantisse les 38 millions de subvention.
De ses acquis
En huit 9 ans de gestion, Anouma a apporté un certain nombre de choses au football ivoirien qu’il faut avoir de lui reconnaitre. Des choses à la fois matérielle et morale. Les deux participations au Coupes du monde 2006 et 2010 ont permis ont permis à la Côte d’Ivoire de se doter d’un minimum d’infrastructures : les deux pelouses synthétiques du stade Champroux et du Parc des sports de Treichville, le centre technique national de football de Bingerville qui regorge des terrains d’entraînement, des bureaux de DTN, des dortoirs des sélections nationales, un réfectoire, une salle à manger, de musculation et de soins. Ces réalisations ont été possible grâce aux projets goals FIFA I, II et III. Le proget Goal IV, en vue, va permettre à l’extension de la FIF où un nouveau bâtiment devrait pousser sous peu. La gestion de la maison de la FIF connait une révolution interne. Elle désormais gérée comme une véritable entreprise sportive. Au de-là de ces acquis matérielles, il y a le soulagement moral. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui classée parmi les 30 meilleures sélections du monde, elle est la seconde en Afrique après le dernier classement FIFA.
La sélection nationale A a de la côte dans le monde entier même si elle n’arrive pas encore à gagner un trophée significatif.
De son avenir international
C’est clair. En dehors d’un trophée de la Coupe d’Afrique des nations qui manque à Jacques Anouma, la gestion du football ivoirien n’est plus un vrai challenge pour lui. Et l’a toujours dit et répété qu’il a tracé les voix à son successeur de la faire. Avec son nouveau statut au plan international, le respect que lui vouent ses pairs africains, sa vision du football, la logique aurait voulu qu’il « hausse » son niveau de jeu. A lui de voir quand il aura les muscles et la technique pour évoluer à ce niveau.
Tibet Kipré
Vice président de la commission presse de la FIFA, membre du Comité exécutif de la FIFA depuis mercredi, Jacques Anouma a atteint une autre dimension de sa carrière de dirigeant sportif. Il prend ainsi sa place parmi les grands du football planétaire. Ce qui lui confère un statut particulier et distingué. A partir cette promotion, peut-on déduire que le patron de la fédé n’a plus grand ‘chose à prouver au plan national ou a fini avec le football ivoirien qu’il dirige depuis 2002 ?
De la présidence de la FIF
L’une des questions que se pose une grande partie du monde du football ivoirien après la réélection de Jacques Anouma au CE de la FIFA est de savoir s’il sera candidat à sa propre succession pour un troisième mandat à la tête de la Fédération ivoirienne de football. Jusque-là, le patron de la FIF n’a pas encore été formel. Il a toujours lié sa candidature à la volonté des présidents de clubs et, sans le dire, aux résultats des élections au Comité exécutif de la FIFA dont on connait désormais l’issue. Mais on sait aussi sa volonté de redynamiser le football ivoirien. Il vient de s’attache les services d’un nouveau Directeur technique national, en la personne du Français Jean Marc Nobilo. Il prépare un symposium sur le football ivoirien qui puisse conférer au sport roi une nouvelle gestion et un nouveau statut. Il a des projets qui s’étendent sur encore trois ou quatre ans. Et tien dur à la prochaine Coupe du monde 2014 au Brésil. Car pour lui, sans cette compétition, il sera difficile voire impossible à celui qui va diriger la FIF après lui de mener à bien sa mission. A cause de l’argent que le Mondial génère. Qui va diriger ces projets s’il part? A moins qu’il prépare une nouvelle génération de dirigeants pour lui succéder. Encore faut-il que celle-ci gagne les élections qui ont bientôt. L’on devrait être davantage situé sur la candidature, à la FIF, de Jacques Anouma le 26 mars, date de l’AG ordinaire de l’instance qu’il dirige. Devenu le « papa poule » des dirigeants de clubs, ces accepteront-ils qu’il parte surtout qu’il n’est pas évident que son successeur leur garantisse les 38 millions de subvention.
De ses acquis
En huit 9 ans de gestion, Anouma a apporté un certain nombre de choses au football ivoirien qu’il faut avoir de lui reconnaitre. Des choses à la fois matérielle et morale. Les deux participations au Coupes du monde 2006 et 2010 ont permis ont permis à la Côte d’Ivoire de se doter d’un minimum d’infrastructures : les deux pelouses synthétiques du stade Champroux et du Parc des sports de Treichville, le centre technique national de football de Bingerville qui regorge des terrains d’entraînement, des bureaux de DTN, des dortoirs des sélections nationales, un réfectoire, une salle à manger, de musculation et de soins. Ces réalisations ont été possible grâce aux projets goals FIFA I, II et III. Le proget Goal IV, en vue, va permettre à l’extension de la FIF où un nouveau bâtiment devrait pousser sous peu. La gestion de la maison de la FIF connait une révolution interne. Elle désormais gérée comme une véritable entreprise sportive. Au de-là de ces acquis matérielles, il y a le soulagement moral. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui classée parmi les 30 meilleures sélections du monde, elle est la seconde en Afrique après le dernier classement FIFA.
La sélection nationale A a de la côte dans le monde entier même si elle n’arrive pas encore à gagner un trophée significatif.
De son avenir international
C’est clair. En dehors d’un trophée de la Coupe d’Afrique des nations qui manque à Jacques Anouma, la gestion du football ivoirien n’est plus un vrai challenge pour lui. Et l’a toujours dit et répété qu’il a tracé les voix à son successeur de la faire. Avec son nouveau statut au plan international, le respect que lui vouent ses pairs africains, sa vision du football, la logique aurait voulu qu’il « hausse » son niveau de jeu. A lui de voir quand il aura les muscles et la technique pour évoluer à ce niveau.
Tibet Kipré