Des fusillades et explosions ont retenti dans la nuit de jeudi à vendredi dans le quartier d'Abobo à Abidjan, théâtre d'affrontements depuis mardi entre partisans de Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
La presse locale rapporte que de mystérieux insurgés qu'elle baptise les "commandos invisibles" se sont soulevés contre le président sortant, qui refuse depuis trois mois de céder le pouvoir à son rival l'ancien Premier ministre Ouattara.
Des centaines d'habitants continuent à fuir.
"Des tirs ont retenti partout cette nuit. Il y avait des tirs d'armes lourdes. Nous n'avons pas dormi une minute", a déclaré Souala Tiemoko. "Ce matin, les rues étaient remplies de gens qui essayaient de partir. Ils vont dans les autres quartiers ou dans les villages."
Par centaines, portant sacs ou valises, des habitants marchent le long de la route qui permet de quitter Abobo, un quartier d'environ 250.000 habitants, a constaté un correspondant de Reuters.
Le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello, a déclaré que les insurgés d'Abobo étaient des rebelles du Nord mais le gouvernement parallèle d'Ouattara, reclus dans l'hôtel du Golf à Abidjan sous la protection de casques bleus de l'Onu, assure qu'il s'agit de civils qui ont décidé de prendre les armes contre Gbagbo ou de soldats ayant fait défection.
COMBATS SIGNALÉS DANS L'OUEST
Ouattara a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la commission électorale indépendante, mais le résultat, validé par les Nations unies, a été annulé par le Conseil constitutionnel, dirigé par un pro-Gbagbo.
La crise a déjà fait plus de 300 morts et poussé le prix du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, à son plus haut niveau depuis trente ans.
Plus de 80.000 personnes ont fui leurs foyers, dont la moitié vers le Liberia voisin, selon l'Onu.
Des combats ont débuté mercredi dans l'ouest du pays, près des frontières guinéenne et libérienne, ont indiqué jeudi la mission des Nations unies et l'armée ivoirienne.
Vendredi dernier, le gouvernement formé par Ouattara a lancé un appel à un soulèvement semblable à ceux du monde arabe, mais les forces pro-Gbagbo ont dispersé les tentatives de rassemblement, faisant plusieurs morts.
On ignore encore le bilan total des derniers affrontements.
La presse locale rapporte que de mystérieux insurgés qu'elle baptise les "commandos invisibles" se sont soulevés contre le président sortant, qui refuse depuis trois mois de céder le pouvoir à son rival l'ancien Premier ministre Ouattara.
Des centaines d'habitants continuent à fuir.
"Des tirs ont retenti partout cette nuit. Il y avait des tirs d'armes lourdes. Nous n'avons pas dormi une minute", a déclaré Souala Tiemoko. "Ce matin, les rues étaient remplies de gens qui essayaient de partir. Ils vont dans les autres quartiers ou dans les villages."
Par centaines, portant sacs ou valises, des habitants marchent le long de la route qui permet de quitter Abobo, un quartier d'environ 250.000 habitants, a constaté un correspondant de Reuters.
Le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello, a déclaré que les insurgés d'Abobo étaient des rebelles du Nord mais le gouvernement parallèle d'Ouattara, reclus dans l'hôtel du Golf à Abidjan sous la protection de casques bleus de l'Onu, assure qu'il s'agit de civils qui ont décidé de prendre les armes contre Gbagbo ou de soldats ayant fait défection.
COMBATS SIGNALÉS DANS L'OUEST
Ouattara a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la commission électorale indépendante, mais le résultat, validé par les Nations unies, a été annulé par le Conseil constitutionnel, dirigé par un pro-Gbagbo.
La crise a déjà fait plus de 300 morts et poussé le prix du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, à son plus haut niveau depuis trente ans.
Plus de 80.000 personnes ont fui leurs foyers, dont la moitié vers le Liberia voisin, selon l'Onu.
Des combats ont débuté mercredi dans l'ouest du pays, près des frontières guinéenne et libérienne, ont indiqué jeudi la mission des Nations unies et l'armée ivoirienne.
Vendredi dernier, le gouvernement formé par Ouattara a lancé un appel à un soulèvement semblable à ceux du monde arabe, mais les forces pro-Gbagbo ont dispersé les tentatives de rassemblement, faisant plusieurs morts.
On ignore encore le bilan total des derniers affrontements.