Une embuscade tendue aux Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à Laurent Gbagbo, a fait dix morts mardi, dans le quartier populaire d’Abobo, à Abidjan. Les combats, engagés à l’arme lourde, montrent un réarmement des Forces nouvelles de Côte-d’Ivoire (FNCI), la rébellion qui contrôle le nord du pays.
Depuis samedi, au moins une dizaine de manifestants pro-Ouattara ont été tués par les FDS, qui ont tiré à balles réelles dans plusieurs quartiers d’Abidjan. Guillaume Soro, l’ancien chef rebelle, nommé Premier ministre du gouvernement virtuel d’Alassane Ouattara, a appelé la semaine dernière au soulèvement populaire pour faire tomber Laurent Gbagbo, le président sortant, qui refuse de quitter le pouvoir.
Le camp Ouattara n’attend rien de la nouvelle médiation tentée par quatre chefs d’Etat africains, lundi et mardi. Ces éminences de l’Union africaine (UA) ont quitté Abidjan mardi soir, sans proposition concrète. L’Afrique paraît de plus en plus divisée sur la crise ivoirienne : l’UA privilégie la négociation, tandis que l’ex-médiateur Raila Odinga, Premier ministre du Kenya, affirme que la «force sera bien sûr utilisée» si les sanctions économiques ne viennent pas à bout du régime de Gbagbo.
De son côté, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), présidée par le Nigeria, continue de brandir la menace de la force, même si cette probabilité s’amenuise. A Paris, on fait comprendre dans les coulisses que la force Licorne, forte de 900 militaires français, est «opérationnelle». Elle sert de renfort à la mission des Nations unies en Côte-d’Ivoire (Onuci), mais pourrait appuyer une intervention militaire africaine.
En attendant, l’escalade de la violence continue sur le terrain, dans un contexte de guerre larvée.
Depuis samedi, au moins une dizaine de manifestants pro-Ouattara ont été tués par les FDS, qui ont tiré à balles réelles dans plusieurs quartiers d’Abidjan. Guillaume Soro, l’ancien chef rebelle, nommé Premier ministre du gouvernement virtuel d’Alassane Ouattara, a appelé la semaine dernière au soulèvement populaire pour faire tomber Laurent Gbagbo, le président sortant, qui refuse de quitter le pouvoir.
Le camp Ouattara n’attend rien de la nouvelle médiation tentée par quatre chefs d’Etat africains, lundi et mardi. Ces éminences de l’Union africaine (UA) ont quitté Abidjan mardi soir, sans proposition concrète. L’Afrique paraît de plus en plus divisée sur la crise ivoirienne : l’UA privilégie la négociation, tandis que l’ex-médiateur Raila Odinga, Premier ministre du Kenya, affirme que la «force sera bien sûr utilisée» si les sanctions économiques ne viennent pas à bout du régime de Gbagbo.
De son côté, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), présidée par le Nigeria, continue de brandir la menace de la force, même si cette probabilité s’amenuise. A Paris, on fait comprendre dans les coulisses que la force Licorne, forte de 900 militaires français, est «opérationnelle». Elle sert de renfort à la mission des Nations unies en Côte-d’Ivoire (Onuci), mais pourrait appuyer une intervention militaire africaine.
En attendant, l’escalade de la violence continue sur le terrain, dans un contexte de guerre larvée.
