Du Golf Hôtel, Ouattara est convaincu qu’il ne pourra jamais diriger la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il se met à fond, dans des actes criminels.
Depuis plus d’une semaine Ouattara qui aime bien jouer des comédies de mauvais goût, n’a fait qu’exulter hypocritement pour maintenir l’illusion parmi ses troupes. « C’est décidé. Pour le Panel, le président c’est Ouattara. » Titrait triomphalement, la presse qui lui est proche. Dans une telle situation, le bon sens aurait voulu que le président du Rdr attende que les résultats des conclusions soient rendus publics avant d’agir. Surtout que ce groupe de chefs d’Etats africains a jusqu’au 28 de ce mois, pour livrer ses conclusions. Malheureusement, que constate-t-on depuis quelques jours. Les rebelles encadrés et entrainés par l’Onuci et Licorne se sont mis à des massacres en série des populations ivoiriennes. A la vérité, le président du Rdr qu’on connait grand mythomane et abonné aux mensonges, sait que le faux qu’il a servi à la communauté internationale avec la complicité de Choï sera dévoilé par ce groupe de chefs d’Etat. Déjà, des bruits en provenance des couloirs des négociations font état de « non élection en Côte d’Ivoire. » Ce qui veut bien tout dire. Il suffit même de voir la mine d’enterrement qu’il avait le mardi dernier, lorsqu’il recevait la délégation de l’Ua conduite par le président Mauritanien Ould Abdel Aziz. Après avoir lâchement fanatisé des badauds pour huer le président sud-africain, il s’est confondu en excuses contradictoires, titubant sur les mots. Il a fallu la réaction propre de Zuma, lui disant « stop ! stop ! stop ... ! » pour le sauver de la noyade. Quand on est sûr de sa victoire, on ne titube pas et on ne panique pas. Etant dans le faux, Ouattara ne pouvait donc pas être convaincant devant le panel. Et même au-delà du Panel, dans les couloirs de l’Onu, des diplomates occidentaux commencent à se rendre compte du faux qui a été servi par Choï. « Pour le moment, notre pays observe. On ne peut pas reconnaitre comme président, quelqu’un qui n’a pas de respect pour les lois de son pays. » Confie sous le couvert de l’anonymat, obligation de réserve oblige, un diplomate onusien. Même la Maison-Blanche qui a très tôt, pris fait et cause pour lui s’est finalement rendu compte qu’elle a été bernée par la France dans cette affaire. Obama sait bien qu’il est allé vite et très loin dans la crise ivoirienne. Ayant découvert le faux, il préfère garder le profil bas. Histoire de ne pas se dédire officiellement. N’a-t-il pas confié à son entourage afro-américain que « ce n’est pas sous mon mandat qu’on va recoloniser l’Afrique. » Dans sa prison dorée du Golf Hôtel, Ouattara est au fait de cette réalité, de ce mur de mensonge qui commence à se lézarder au niveau mondial. Avant le verdict qui pourrait lui être fatal, il joue sa dernière carte contre le pouvoir ivoirien. Car même au niveau sous-régional, la Cedeao qui parait plus pour une succursale de la France en Afrique, ne fait que constater son impuissance, en se contentant de pleurs. « On ne comprend pas l’attitude de Zuma.» Disait d’Abuja, Victor Gbeho le président de la Commission de la Cedeao. Ouattara sait aussi que les Ivoiriens sont restés sourds à ses appels à l’insurrection. Plus il annonce des journées villes mortes, plus les Ivoiriens s’empressent pour arriver à leurs lieux de travail. « Lorsque Ouattara lance des mots d’ordre de journées ville morte, même les malades courent pour aller au travail » Ironise de ce fait, Blé Goudé. En clair, Alassane a perdu la bataille de la rue. En Côte d’Ivoire, n’est pas Gbagbo qui veut. L’histoire retient qu’en Afrique, c’est lui seul qui a chassé une dictature militaire du pouvoir. Soro a voulu essayer cela. Mais il a pris une bonne raclée dans son fief à Bouaké. Le meeting qu’il y a organisé le samedi dernier pour lancer sa prétendue révolution a été un fiasco total. Que faire dans ce cas ? Au Rdr, il y a encore des fanatiques qui peuvent parier sur Ouattara. Pourtant, l’homme est personnellement convaincu qu’il ne sera jamais le président de la Côte d’Ivoire. Dans son entourage, ses alliés du Pdci ne jouent pas franc jeu. Ils se donnent juste du temps pour sortir de ce bourbier. « On ne sait pas pourquoi on s’est mis dans cette histoire. En tout cas, c’est regrettable. » Regrette déjà un cadre de ce parti qui a pris ses quartiers au Golf Hôtel. Ayant pratiquement tout perdu et désillusionné, Alassane se met à « mélanger la Côte d’Ivoire ». Ce n’est pas son pays. Que les Ivoiriens souffrent, n’est pas son problème, pourrait-on dire. Son action peut se résumer ainsi. « Comme vous ne voulez pas que je vous dirige, je vais vous créer tous les problèmes du monde avec mes soutiens étrangers. » Il a appelé toutes sortes de malheurs sur la Côte d’Ivoire, parce que ce n’est pas lui qui est au pouvoir. Du jamais vu dans l’histoire de ce pays. Du Golf Hôtel, il déclare une guerre tous azimuts à la Côte d’Ivoire. Abobo est pratiquement à feu, avec son lot de morts. Des symboles de l’Etat sont attaqués, dont des commissariats de police, et des préfectures sont incendiés. Hier, dans la commune de Yopougon, des militants du Rdr armés ont carrément raffalé sur un bus de la Sotra qui transportait des Ivoiriens allant au travail. Dans ce car, il est bien clair qu’on trouvait aussi des militants de son parti. Mais ce n’est pas son problème. Les gens peuvent tuer et se faire tuer pour lui. Le Nord qu’il a détruit avec sa rébellion vit dans la misère totale. Mais jusque-là, on ne l’a vu entreprendre la moindre action pour aider cette région. Il préfère que le cacao, l’or, le diamant, le coton… de la Côte d’Ivoire qu’il aime bien soient, vendus au Burkina. On ne l’a jamais vu aussi lever le petit doigt pour condamner ce trafic. Le sang des Ivoiriens peut donc couler, il en a cure. C’est le pouvoir qui l’intéresse pour offrir le pays en pâture à ses parrains étrangers. Tout compte fait, l’histoire retiendra que c’est lui Ouattara qui a introduit les armes à feu dans le jeu politique ivoirien.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Depuis plus d’une semaine Ouattara qui aime bien jouer des comédies de mauvais goût, n’a fait qu’exulter hypocritement pour maintenir l’illusion parmi ses troupes. « C’est décidé. Pour le Panel, le président c’est Ouattara. » Titrait triomphalement, la presse qui lui est proche. Dans une telle situation, le bon sens aurait voulu que le président du Rdr attende que les résultats des conclusions soient rendus publics avant d’agir. Surtout que ce groupe de chefs d’Etats africains a jusqu’au 28 de ce mois, pour livrer ses conclusions. Malheureusement, que constate-t-on depuis quelques jours. Les rebelles encadrés et entrainés par l’Onuci et Licorne se sont mis à des massacres en série des populations ivoiriennes. A la vérité, le président du Rdr qu’on connait grand mythomane et abonné aux mensonges, sait que le faux qu’il a servi à la communauté internationale avec la complicité de Choï sera dévoilé par ce groupe de chefs d’Etat. Déjà, des bruits en provenance des couloirs des négociations font état de « non élection en Côte d’Ivoire. » Ce qui veut bien tout dire. Il suffit même de voir la mine d’enterrement qu’il avait le mardi dernier, lorsqu’il recevait la délégation de l’Ua conduite par le président Mauritanien Ould Abdel Aziz. Après avoir lâchement fanatisé des badauds pour huer le président sud-africain, il s’est confondu en excuses contradictoires, titubant sur les mots. Il a fallu la réaction propre de Zuma, lui disant « stop ! stop ! stop ... ! » pour le sauver de la noyade. Quand on est sûr de sa victoire, on ne titube pas et on ne panique pas. Etant dans le faux, Ouattara ne pouvait donc pas être convaincant devant le panel. Et même au-delà du Panel, dans les couloirs de l’Onu, des diplomates occidentaux commencent à se rendre compte du faux qui a été servi par Choï. « Pour le moment, notre pays observe. On ne peut pas reconnaitre comme président, quelqu’un qui n’a pas de respect pour les lois de son pays. » Confie sous le couvert de l’anonymat, obligation de réserve oblige, un diplomate onusien. Même la Maison-Blanche qui a très tôt, pris fait et cause pour lui s’est finalement rendu compte qu’elle a été bernée par la France dans cette affaire. Obama sait bien qu’il est allé vite et très loin dans la crise ivoirienne. Ayant découvert le faux, il préfère garder le profil bas. Histoire de ne pas se dédire officiellement. N’a-t-il pas confié à son entourage afro-américain que « ce n’est pas sous mon mandat qu’on va recoloniser l’Afrique. » Dans sa prison dorée du Golf Hôtel, Ouattara est au fait de cette réalité, de ce mur de mensonge qui commence à se lézarder au niveau mondial. Avant le verdict qui pourrait lui être fatal, il joue sa dernière carte contre le pouvoir ivoirien. Car même au niveau sous-régional, la Cedeao qui parait plus pour une succursale de la France en Afrique, ne fait que constater son impuissance, en se contentant de pleurs. « On ne comprend pas l’attitude de Zuma.» Disait d’Abuja, Victor Gbeho le président de la Commission de la Cedeao. Ouattara sait aussi que les Ivoiriens sont restés sourds à ses appels à l’insurrection. Plus il annonce des journées villes mortes, plus les Ivoiriens s’empressent pour arriver à leurs lieux de travail. « Lorsque Ouattara lance des mots d’ordre de journées ville morte, même les malades courent pour aller au travail » Ironise de ce fait, Blé Goudé. En clair, Alassane a perdu la bataille de la rue. En Côte d’Ivoire, n’est pas Gbagbo qui veut. L’histoire retient qu’en Afrique, c’est lui seul qui a chassé une dictature militaire du pouvoir. Soro a voulu essayer cela. Mais il a pris une bonne raclée dans son fief à Bouaké. Le meeting qu’il y a organisé le samedi dernier pour lancer sa prétendue révolution a été un fiasco total. Que faire dans ce cas ? Au Rdr, il y a encore des fanatiques qui peuvent parier sur Ouattara. Pourtant, l’homme est personnellement convaincu qu’il ne sera jamais le président de la Côte d’Ivoire. Dans son entourage, ses alliés du Pdci ne jouent pas franc jeu. Ils se donnent juste du temps pour sortir de ce bourbier. « On ne sait pas pourquoi on s’est mis dans cette histoire. En tout cas, c’est regrettable. » Regrette déjà un cadre de ce parti qui a pris ses quartiers au Golf Hôtel. Ayant pratiquement tout perdu et désillusionné, Alassane se met à « mélanger la Côte d’Ivoire ». Ce n’est pas son pays. Que les Ivoiriens souffrent, n’est pas son problème, pourrait-on dire. Son action peut se résumer ainsi. « Comme vous ne voulez pas que je vous dirige, je vais vous créer tous les problèmes du monde avec mes soutiens étrangers. » Il a appelé toutes sortes de malheurs sur la Côte d’Ivoire, parce que ce n’est pas lui qui est au pouvoir. Du jamais vu dans l’histoire de ce pays. Du Golf Hôtel, il déclare une guerre tous azimuts à la Côte d’Ivoire. Abobo est pratiquement à feu, avec son lot de morts. Des symboles de l’Etat sont attaqués, dont des commissariats de police, et des préfectures sont incendiés. Hier, dans la commune de Yopougon, des militants du Rdr armés ont carrément raffalé sur un bus de la Sotra qui transportait des Ivoiriens allant au travail. Dans ce car, il est bien clair qu’on trouvait aussi des militants de son parti. Mais ce n’est pas son problème. Les gens peuvent tuer et se faire tuer pour lui. Le Nord qu’il a détruit avec sa rébellion vit dans la misère totale. Mais jusque-là, on ne l’a vu entreprendre la moindre action pour aider cette région. Il préfère que le cacao, l’or, le diamant, le coton… de la Côte d’Ivoire qu’il aime bien soient, vendus au Burkina. On ne l’a jamais vu aussi lever le petit doigt pour condamner ce trafic. Le sang des Ivoiriens peut donc couler, il en a cure. C’est le pouvoir qui l’intéresse pour offrir le pays en pâture à ses parrains étrangers. Tout compte fait, l’histoire retiendra que c’est lui Ouattara qui a introduit les armes à feu dans le jeu politique ivoirien.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
