L’exode des populations de la commune d’Abobo (quartier populaire) se poursuivait encore dimanche matin, a constaté un journaliste de Directscoop. Sacs en bandoulière, baluchon sur la tête, marchant seuls ou en groupes, des habitants en provenance du centre d’Abobo, des quartiers PK 18 et N’Dotré ont été aperçus en grand nombre au carrefour Petro-Ivoire du quartier Angré et tout le long du boulevard Lattrille.
“Les tirs se poursuivent, et il devient trop risqué de rester avec la famille dans ces zones où à tout moment vous pouvez être pris pour cible”, explique un chef de famille entouré de son épouse, ses quatre enfants et ses deux neveux. «Nous allons chez mon jeune frère qui habite la Riviéra Palmeraie (Quartier résidentiel). Pour l’heure, c’est calme là-bas, et il est prêt à nous accueillir», ajoute-t-il.
Ceux qui ont plus de chance sont transportés en voiture par des proches qui les reçoivent, pour la plupart, à leurs propres domiciles. Des aménagements sommaires sont réalisés pour réorganiser la vie dans ces demeures surpeuplées.
Les milliers de déplacés d’Abobo n’ont pas occasionné de dispositions particulières de la part des pouvoirs publics pour organiser leur accueil. La solidarité familiale a suffi a éviter l’installation de camps de réfugiés à Abidjan.
Sylla Karidja, commerçante à Adjamé et membre du Rhdp (Coalition politique pro-Ouattara) ne décolère pas contre les autorités ivoiriennes : «Je ne comprends pas pourquoi Gbagbo s’accroche au pouvoir. C’est à cause de lui qu’on crée tous ces problèmes au pays».
Jean Guédé, cadre dans une société d’assurance au Plateau, proche de La majorité présidentielle estime, que les difficultés actuelles rencontrées par les populations ivoiriennes constituent «le prix à payer pour notre indépendance vis-à-vis de la France. Nous sommes déterminés et nous ferons tous les sacrifices pour obtenir notre liberté. Ouattara a perdu les élections dans les urnes, le processus s’est terminé normalement et le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats. Pourquoi veut-on nous imposer par la force le perdant d’une élection démocratique? Nous ne l’accepterons jamais.»
Depuis le déclenchement de la rébellion pro-Ouattara en septembre 2002, «c’est la toute première fois que la ville d’Abidjan, connaît le phénomène des déplacés internes», note un observateur.
La rébellion pro-Ouattara a occasionné entre 2002 et 2007, plus de 1 million 700 mille déplacés internes selon les chiffres officiels du gouvernement et des agences du système des Nations unies. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse, estiment des spécialistes, en raison des violences enregistrées ces derniers mois à Duékoué, Bangolo, Lakota, Divo et Vavoua mais surtout, à cause de la reprise de la guerre sur les fronts Ouest (Zouan-Hounien, Bin-Houyé, Toulépleu), Centre (Tiébissou, Yamoussoukro) et Sud (Abidjan). Refusant sa défaite constatée par le Conseil constitutionnel, plus haute juridiction chargée de proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle, Alassane Ouattara depuis son Qg du Golf Hôtel tente, en complicité avec l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) et la Licorne (armée française) de renverser le gouvernement ivoirien.
directscoop
“Les tirs se poursuivent, et il devient trop risqué de rester avec la famille dans ces zones où à tout moment vous pouvez être pris pour cible”, explique un chef de famille entouré de son épouse, ses quatre enfants et ses deux neveux. «Nous allons chez mon jeune frère qui habite la Riviéra Palmeraie (Quartier résidentiel). Pour l’heure, c’est calme là-bas, et il est prêt à nous accueillir», ajoute-t-il.
Ceux qui ont plus de chance sont transportés en voiture par des proches qui les reçoivent, pour la plupart, à leurs propres domiciles. Des aménagements sommaires sont réalisés pour réorganiser la vie dans ces demeures surpeuplées.
Les milliers de déplacés d’Abobo n’ont pas occasionné de dispositions particulières de la part des pouvoirs publics pour organiser leur accueil. La solidarité familiale a suffi a éviter l’installation de camps de réfugiés à Abidjan.
Sylla Karidja, commerçante à Adjamé et membre du Rhdp (Coalition politique pro-Ouattara) ne décolère pas contre les autorités ivoiriennes : «Je ne comprends pas pourquoi Gbagbo s’accroche au pouvoir. C’est à cause de lui qu’on crée tous ces problèmes au pays».
Jean Guédé, cadre dans une société d’assurance au Plateau, proche de La majorité présidentielle estime, que les difficultés actuelles rencontrées par les populations ivoiriennes constituent «le prix à payer pour notre indépendance vis-à-vis de la France. Nous sommes déterminés et nous ferons tous les sacrifices pour obtenir notre liberté. Ouattara a perdu les élections dans les urnes, le processus s’est terminé normalement et le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats. Pourquoi veut-on nous imposer par la force le perdant d’une élection démocratique? Nous ne l’accepterons jamais.»
Depuis le déclenchement de la rébellion pro-Ouattara en septembre 2002, «c’est la toute première fois que la ville d’Abidjan, connaît le phénomène des déplacés internes», note un observateur.
La rébellion pro-Ouattara a occasionné entre 2002 et 2007, plus de 1 million 700 mille déplacés internes selon les chiffres officiels du gouvernement et des agences du système des Nations unies. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse, estiment des spécialistes, en raison des violences enregistrées ces derniers mois à Duékoué, Bangolo, Lakota, Divo et Vavoua mais surtout, à cause de la reprise de la guerre sur les fronts Ouest (Zouan-Hounien, Bin-Houyé, Toulépleu), Centre (Tiébissou, Yamoussoukro) et Sud (Abidjan). Refusant sa défaite constatée par le Conseil constitutionnel, plus haute juridiction chargée de proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle, Alassane Ouattara depuis son Qg du Golf Hôtel tente, en complicité avec l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) et la Licorne (armée française) de renverser le gouvernement ivoirien.
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