Les automobilistes d`Abidjan se précipitaient dans les stations-service mardi, puis rentraient chez eux pour transférer l`essence dans un jerrycan afin de prévoir des stocks.
L`interdiction a été annoncée lundi soir à la télévision publique alors que le pays se prépare à des pénuries et à un ralentissement de l`économie en raison des sanctions imposées contre le président sortant Laurent Gbagbo.
L`Union européenne a interdit aux navires d`accoster dans le port d`Abidjan et les stations-service sont confrontées à une chute de leurs approvisionnements. Plusieurs stations ont déjà fermé.
Mardi, des hommes armés ont par ailleurs empêché une soixantaine de familles privées d`eau et de nourriture de quitter une église d`Abidjan, selon l`ONU, tandis qu`un homme ayant fui le quartier d`Abobo, témoignait des violences et de l`"odeur" de la mort régnant dans le secteur.
L`agence des Nations unies pour les réfugiés s`est alarmée des conditions auxquelles sont confrontés les habitants qui tentent de quitter Abobo après plusieurs jours de violences. "Il y a des informations faisant état de nombreux cadavres, de bus brûlés, de magasins pillés, et de jeunes miliciens attaquant les gens à l`intérieur des maisons", a précisé l`agence dans un communiqué.
Un homme, Jean Bleou, qui a fui le secteur, a déclaré qu`Abobo devenait inhabitable. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées au cours de la semaine passée dans des affrontements sanglants.
"J`ai vu au moins sept corps" au moment de partir, a-t-il dit.
Trois mois après le scrutin du 28 novembre, le président sortant Laurent Gbagbo refuse de quitter le pouvoir alors que la victoire de son adversaire Alassane Ouattara a été certifiée par les Nations unies.
Les tensions ont déjà coûté la vie à des centaines de partisans de Ouattara, qui ont été victimes d`assassinats ciblés ou ont disparu. Le conflit s`est encore intensifié avec l`entrée de commandos alliés à Ouattara dans Abobo. Ils ont répliqué, tuant des policiers et changeant la nature même de la confrontation, qui oppose désormais deux forces armées.
L`interdiction a été annoncée lundi soir à la télévision publique alors que le pays se prépare à des pénuries et à un ralentissement de l`économie en raison des sanctions imposées contre le président sortant Laurent Gbagbo.
L`Union européenne a interdit aux navires d`accoster dans le port d`Abidjan et les stations-service sont confrontées à une chute de leurs approvisionnements. Plusieurs stations ont déjà fermé.
Mardi, des hommes armés ont par ailleurs empêché une soixantaine de familles privées d`eau et de nourriture de quitter une église d`Abidjan, selon l`ONU, tandis qu`un homme ayant fui le quartier d`Abobo, témoignait des violences et de l`"odeur" de la mort régnant dans le secteur.
L`agence des Nations unies pour les réfugiés s`est alarmée des conditions auxquelles sont confrontés les habitants qui tentent de quitter Abobo après plusieurs jours de violences. "Il y a des informations faisant état de nombreux cadavres, de bus brûlés, de magasins pillés, et de jeunes miliciens attaquant les gens à l`intérieur des maisons", a précisé l`agence dans un communiqué.
Un homme, Jean Bleou, qui a fui le secteur, a déclaré qu`Abobo devenait inhabitable. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées au cours de la semaine passée dans des affrontements sanglants.
"J`ai vu au moins sept corps" au moment de partir, a-t-il dit.
Trois mois après le scrutin du 28 novembre, le président sortant Laurent Gbagbo refuse de quitter le pouvoir alors que la victoire de son adversaire Alassane Ouattara a été certifiée par les Nations unies.
Les tensions ont déjà coûté la vie à des centaines de partisans de Ouattara, qui ont été victimes d`assassinats ciblés ou ont disparu. Le conflit s`est encore intensifié avec l`entrée de commandos alliés à Ouattara dans Abobo. Ils ont répliqué, tuant des policiers et changeant la nature même de la confrontation, qui oppose désormais deux forces armées.