Neuf publications ivoiriennes soutenant Alassane Ouattara ou indépendantes ont fermé cette semaine pour protester contre les menaces et le harcèlement de partisans du président sortant Laurent Gbagbo.
Selon des organisations de défense de la liberté de la presse, ces fermetures font suite à plus de deux mois de menaces physiques et d`amendes infligées par l`instance de régulation des médias favorable à Laurent Gbagbo.
Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo sont engagés dans un bras de fer à propos du second tour, le 28 novembre, de l`élection présidentielle remportée, d`après la quasi-totalité de la communauté internationale, par le premier. Mais le sortant refuse de quitter son poste en invoquant une décision en sa faveur du Conseil constitutionnel présidé par l`un de ses amis politiques.
"Le Nouveau Réveil", pro-Ouattara, a ainsi été fermé pendant une semaine pour avoir publié des photos de la répression par les forces de sécurité d`une manifestation de soutien à son endroit.
D`autres publications ont fermé en signe de solidarité.
"Notre préoccupation pour la liberté de la presse en Côte d`Ivoire grandit chaque jour", s`est ému l`ONG Reporters Sans Frontières (RSF) dans un communiqué. "Nous offrons notre soutien aux journaux de la presse privée qui sont harcelés et menacés, et nous avons décidé de dénoncer une situation qui est devenue impossible pour la presse".
RSF condamne aussi le lynchage d`un journaliste travaillant pour "Notre Voie", une publication du FPI de Laurent Gbagbo, dans un quartier d`Abidjan où beaucoup de partisans de son rival politique habitent.
Selon des organisations de défense de la liberté de la presse, ces fermetures font suite à plus de deux mois de menaces physiques et d`amendes infligées par l`instance de régulation des médias favorable à Laurent Gbagbo.
Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo sont engagés dans un bras de fer à propos du second tour, le 28 novembre, de l`élection présidentielle remportée, d`après la quasi-totalité de la communauté internationale, par le premier. Mais le sortant refuse de quitter son poste en invoquant une décision en sa faveur du Conseil constitutionnel présidé par l`un de ses amis politiques.
"Le Nouveau Réveil", pro-Ouattara, a ainsi été fermé pendant une semaine pour avoir publié des photos de la répression par les forces de sécurité d`une manifestation de soutien à son endroit.
D`autres publications ont fermé en signe de solidarité.
"Notre préoccupation pour la liberté de la presse en Côte d`Ivoire grandit chaque jour", s`est ému l`ONG Reporters Sans Frontières (RSF) dans un communiqué. "Nous offrons notre soutien aux journaux de la presse privée qui sont harcelés et menacés, et nous avons décidé de dénoncer une situation qui est devenue impossible pour la presse".
RSF condamne aussi le lynchage d`un journaliste travaillant pour "Notre Voie", une publication du FPI de Laurent Gbagbo, dans un quartier d`Abidjan où beaucoup de partisans de son rival politique habitent.