A l’instar de Grand-Bassam, le département d’Adiaké, s’apprête à son tour à entrer sur la scène de la ‘’Révolution orange’’. Dans cet entretien, Berthé Yacouba, président du Rassemblement des jeunes houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rjdp) parle des préparatifs.
Comment les militants Rhdp du département d’Adiaké ont t-il accueilli la Révolution Orange lancée par le Premier ministre Soro Guillaume ?
Au niveau d’Adiaké, les militants ont épousé l’idée de cette révolution. Parce que pour eux, il n’est pas question que la Côte d’Ivoire demeure dans la négation. A ce titre, ils entendent manifester très prochainement pour demander le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir.
Comment préparez-vous cette révolte populaire ?
Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) d’Adiaké est à la tâche. Nous avons choisi d’entamer la phase de sensibilisation avant la phase pratique. Nous l’avons décidé ainsi pour mieux consolider nos actions. Nous avons jugé nécessaire d’expliquer l’importance de ce mouvement à la population d’Adiaké de sorte à faire valoir le vote du 28 novembre qui s’est soldé par la victoire d’Alassane Ouattara, président légitimement élu. Pour concrétiser cette action, nous comptons la semaine prochaine entrer de façon active dans la révolution.
Aujourd’hui, on enregistre malheureusement plusieurs victimes dans les rangs des militants Rhdp. Ne craignez-vous pas d’en rajouter à cette page noire ?
Ces agissements peuvent être de nature à démobiliser les vaillants militants du Rhdp. C’est également, l’objectif que vise La majorité présidentielle (Lmp). Dans un tel contexte, nous disons que la lutte vaut la peine d’être menée. C’est un pas vers la démocratisation du pays. Comment comprendre qu’on tire à balles réelles sur des manifestants aux mains nues ? Malgré tout, les militants Rhdp restent debout et mobilisés afin de sortir la Côte d’Ivoire du chaos.
Les chefs d’Etats mandatés par l’Union africaine ont quitté Abidjan après avoir rencontré les deux protagonistes de la crise postélectorale. Qu’attendez-vous d’eux ?
Nous attendons du panel des chefs d’Etat qu’il s’inscrive dans la décision du peuple de Côte d’Ivoire qui s’est exprimé le 28 novembre en choisissant Alassane Dramane Ouattara comme président. Le panel des chefs d’Etat entend trouver une solution de sortie de crise pacifique. Nous leur faisons confiance. Cependant, nous ne mettons pas notre destin entre leurs mains. Car pour nous, le panel ne peut contredire l’Union africaine qui reconnait Alassane Ouattara comme président légitime. Cela n’a nullement contraint Laurent Gbagbo à laisser le pouvoir. Nous osons croire que leur décision fera quitter Laurent Gbagbo de façon pacifique. Mais pour nous, une chose est certaine, c’est que Laurent Gbagbo doit partir avec ou sans la décision du panel.
Quel est votre appel à l’endroit de la population d’Adiaké?
Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire. C’est pourquoi, nous demandons à tous les Ivoiriens de se mobiliser car, nous devons tous nous battre pour que le pays connaisse un régime démocratique. Ce que nous voyons aujourd’hui, est une injustice. Nul n’est épargné. Nous devons nous lever pour mettre fin à cette dictature naissance de Lmp.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Comment les militants Rhdp du département d’Adiaké ont t-il accueilli la Révolution Orange lancée par le Premier ministre Soro Guillaume ?
Au niveau d’Adiaké, les militants ont épousé l’idée de cette révolution. Parce que pour eux, il n’est pas question que la Côte d’Ivoire demeure dans la négation. A ce titre, ils entendent manifester très prochainement pour demander le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir.
Comment préparez-vous cette révolte populaire ?
Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) d’Adiaké est à la tâche. Nous avons choisi d’entamer la phase de sensibilisation avant la phase pratique. Nous l’avons décidé ainsi pour mieux consolider nos actions. Nous avons jugé nécessaire d’expliquer l’importance de ce mouvement à la population d’Adiaké de sorte à faire valoir le vote du 28 novembre qui s’est soldé par la victoire d’Alassane Ouattara, président légitimement élu. Pour concrétiser cette action, nous comptons la semaine prochaine entrer de façon active dans la révolution.
Aujourd’hui, on enregistre malheureusement plusieurs victimes dans les rangs des militants Rhdp. Ne craignez-vous pas d’en rajouter à cette page noire ?
Ces agissements peuvent être de nature à démobiliser les vaillants militants du Rhdp. C’est également, l’objectif que vise La majorité présidentielle (Lmp). Dans un tel contexte, nous disons que la lutte vaut la peine d’être menée. C’est un pas vers la démocratisation du pays. Comment comprendre qu’on tire à balles réelles sur des manifestants aux mains nues ? Malgré tout, les militants Rhdp restent debout et mobilisés afin de sortir la Côte d’Ivoire du chaos.
Les chefs d’Etats mandatés par l’Union africaine ont quitté Abidjan après avoir rencontré les deux protagonistes de la crise postélectorale. Qu’attendez-vous d’eux ?
Nous attendons du panel des chefs d’Etat qu’il s’inscrive dans la décision du peuple de Côte d’Ivoire qui s’est exprimé le 28 novembre en choisissant Alassane Dramane Ouattara comme président. Le panel des chefs d’Etat entend trouver une solution de sortie de crise pacifique. Nous leur faisons confiance. Cependant, nous ne mettons pas notre destin entre leurs mains. Car pour nous, le panel ne peut contredire l’Union africaine qui reconnait Alassane Ouattara comme président légitime. Cela n’a nullement contraint Laurent Gbagbo à laisser le pouvoir. Nous osons croire que leur décision fera quitter Laurent Gbagbo de façon pacifique. Mais pour nous, une chose est certaine, c’est que Laurent Gbagbo doit partir avec ou sans la décision du panel.
Quel est votre appel à l’endroit de la population d’Adiaké?
Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire. C’est pourquoi, nous demandons à tous les Ivoiriens de se mobiliser car, nous devons tous nous battre pour que le pays connaisse un régime démocratique. Ce que nous voyons aujourd’hui, est une injustice. Nul n’est épargné. Nous devons nous lever pour mettre fin à cette dictature naissance de Lmp.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam