L’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) exprime sa vive inquiétude et sa préoccupation face à la dégradation progressive des conditions de travail des journalistes aggravée par la multiplication des violences militaro-policières contre les journalistes et les professionnels des médias ivoiriens dans l’exercice de leur profession sur l’étendue du territoire nationale.
Depuis le début de cette crise postélectorale, la situation des journalistes en Côte d’Ivoire est devenue de plus en plus inquiétante et l’environnement délétère.
Le constat est que la presse est profondément divisée par ses orientations éditoriales qui, naturellement contribuent à freiner l’accès aux sources d’informations et aux droits élémentaires du consommateur à une presse plurielle et des opinions diverses.
La crise politique qui se déroule sous nos yeux est en train de fragiliser la communauté des journalistes qui devrait se mettre au dessus de ses clivages afin d’informer de façon professionnelle et responsable. Et éviter de se laisser entrainer dans les considérations politiques en étant solidaires dans l’épreuve.
L’UNJCI rappelle la nécessité pour la presse de contribuer à l’apaisement du climat sociopolitique.
C’est d’ailleurs dans cet esprit que l’Union avait organisé en 2009 et 2010, des campagnes de sensibilisation et des séminaires qui avaient connu un franc succès.
C’est le lieu de rappeler aux confrères et aux consœurs que l’exercice de la profession est assujetti à l’observation stricte des règles d’éthiques et de déontologie qui tirent leur fondement dans la loi sur la presse de 2004.
L’Union rappelle que la liberté d’expression et la liberté de la presse doivent être sauvegardées à tout prix et toute tentative d’intimidation ou de musellement des médias que l’on observe de part et d’autre est inacceptable et vouée à l’échec. L’UNJCI prend également à témoin les autorités ivoiriennes afin que tout soit mis en œuvre pour préserver la liberté d’expression et regrette à ce sujet la suspension de parution de neuf journaux.
L’UNJCI condamne également la destruction de l’émetteur de la Rti installé dans la commune d’Abobo à Abidjan.
Fait à Abidjan le 03 mars 2011
Pour/Le Conseil Exécutif de l’UNJCI
Le Président
Mam CAMARA
Depuis le début de cette crise postélectorale, la situation des journalistes en Côte d’Ivoire est devenue de plus en plus inquiétante et l’environnement délétère.
Le constat est que la presse est profondément divisée par ses orientations éditoriales qui, naturellement contribuent à freiner l’accès aux sources d’informations et aux droits élémentaires du consommateur à une presse plurielle et des opinions diverses.
La crise politique qui se déroule sous nos yeux est en train de fragiliser la communauté des journalistes qui devrait se mettre au dessus de ses clivages afin d’informer de façon professionnelle et responsable. Et éviter de se laisser entrainer dans les considérations politiques en étant solidaires dans l’épreuve.
L’UNJCI rappelle la nécessité pour la presse de contribuer à l’apaisement du climat sociopolitique.
C’est d’ailleurs dans cet esprit que l’Union avait organisé en 2009 et 2010, des campagnes de sensibilisation et des séminaires qui avaient connu un franc succès.
C’est le lieu de rappeler aux confrères et aux consœurs que l’exercice de la profession est assujetti à l’observation stricte des règles d’éthiques et de déontologie qui tirent leur fondement dans la loi sur la presse de 2004.
L’Union rappelle que la liberté d’expression et la liberté de la presse doivent être sauvegardées à tout prix et toute tentative d’intimidation ou de musellement des médias que l’on observe de part et d’autre est inacceptable et vouée à l’échec. L’UNJCI prend également à témoin les autorités ivoiriennes afin que tout soit mis en œuvre pour préserver la liberté d’expression et regrette à ce sujet la suspension de parution de neuf journaux.
L’UNJCI condamne également la destruction de l’émetteur de la Rti installé dans la commune d’Abobo à Abidjan.
Fait à Abidjan le 03 mars 2011
Pour/Le Conseil Exécutif de l’UNJCI
Le Président
Mam CAMARA