Des étudiants des sciences médicales ont organisé jeudi, un sit-in devant le siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour dénoncer l’embargo sur les produits pharmaceutiques imposé à la Côte d’Ivoire par l’Union européenne (UE).
Regroupés au sein du Syndicat national des étudiants en sciences de la santé (SYNESS), les étudiants en médecine, pharmacie et odontostomatologie ont, leur secrétaire national, Nando Serge, estimé qu’il est inconcevable que l’UE qui, en temps de guerre dans les pays, se préoccupe de l’aspect humanitaire en y convoyant des médicaments, veuille, pour une crise postélectorale, priver les populations ivoiriennes de produits pharmaceutiques.
Ces étudiants, vêtus de blouses blanches" ont manifesté avec des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire : "Libérez nos médicaments" ; "Le SYNESS dit non à l’embargo sur les médicaments" ou encore "Soigner, c’est tout ce qu’on sait faire de mieux". Ils entendent poursuivre ces manifestations devant toutes les organisations internationales représentées en Côte d’Ivoire jusqu’à la levée de cet embargo dont les conséquences risquent d’être catastrophiques pour les populations dans les jours prochains.
Depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, la communauté internationale qui reconnaît Alassane Ouattara comme président de la République, tente d’asphyxier la Côte d’Ivoire afin de pousser le président Gbagbo donné vainqueur par le Conseil constitutionnel à quitter le pouvoir.
Après l’embargo sur l’exportation du binôme café-cacao et la fermeture des banques succursales, les ivoiriens sont aujourd’hui confrontés à un embargo sur les produits pharmaceutiques.
La ministre de la Santé et la Lutte contre le Sida, Christine Nébout Abjobi, dans une interview accordée au quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin, a qualifié cet embargo de "crime humanitaire", rappelle-t-on.
Regroupés au sein du Syndicat national des étudiants en sciences de la santé (SYNESS), les étudiants en médecine, pharmacie et odontostomatologie ont, leur secrétaire national, Nando Serge, estimé qu’il est inconcevable que l’UE qui, en temps de guerre dans les pays, se préoccupe de l’aspect humanitaire en y convoyant des médicaments, veuille, pour une crise postélectorale, priver les populations ivoiriennes de produits pharmaceutiques.
Ces étudiants, vêtus de blouses blanches" ont manifesté avec des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire : "Libérez nos médicaments" ; "Le SYNESS dit non à l’embargo sur les médicaments" ou encore "Soigner, c’est tout ce qu’on sait faire de mieux". Ils entendent poursuivre ces manifestations devant toutes les organisations internationales représentées en Côte d’Ivoire jusqu’à la levée de cet embargo dont les conséquences risquent d’être catastrophiques pour les populations dans les jours prochains.
Depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, la communauté internationale qui reconnaît Alassane Ouattara comme président de la République, tente d’asphyxier la Côte d’Ivoire afin de pousser le président Gbagbo donné vainqueur par le Conseil constitutionnel à quitter le pouvoir.
Après l’embargo sur l’exportation du binôme café-cacao et la fermeture des banques succursales, les ivoiriens sont aujourd’hui confrontés à un embargo sur les produits pharmaceutiques.
La ministre de la Santé et la Lutte contre le Sida, Christine Nébout Abjobi, dans une interview accordée au quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin, a qualifié cet embargo de "crime humanitaire", rappelle-t-on.