Abidjan-L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) exprime sa "vive préoccupation" face à la dégradation progressive des conditions des journalistes et professionnels des médias en cette période postélectorale marquée par des violences de toute nature perpétrées sur des populations civiles sur toute l’étendue du territoire national.
Dans un communiqué publié, vendredi dans le quotidien Fraternité Matin, le président Mam Camara s’inquiète de la multiplication des violences militaro-policières contre les journalistes et les professionnels des médias ivoiriens dans l’exercice de leur profession depuis le début de cette crise postélectorale qui a rendu de plus en plus l’environnement délétère.
"Le constat est que la presse est profondément divisée par ses orientations éditoriales qui contribuent à freiner l’accès aux sources d’informations et aux droits élémentaires du consommateur à une presse plurielle et des opinions diverses", regrette le président de l’UNJCI qui appelle les journalistes à se mettre au-dessus des clivages, afin "d’informer de façon professionnelle et responsable", a-t-il ajouté.
Suite à la suspension de parution de certains quotidiens privés, de la destruction du centre émetteur de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) et d’autres journaux ivoiriens, l’Union "prend à témoin les autorités ivoiriennes, afin de mettre tout en œuvre pour préserver la liberté d’expression et la liberté de la presse".
"L’exercice de la profession est assujetti à l’observation stricte des règles d’éthique et de déontologie qui tirent leur fondement dans la loi sur la presse de 2004", recommande Mam Camara aux journalistes et professionnels de la communication qui avaient bénéficié en 2009 et 2010 des campagnes et de séminaires de sensibilisation de la presse à contribuer à l’apaisement du climat sociopolitique, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Dans un communiqué publié, vendredi dans le quotidien Fraternité Matin, le président Mam Camara s’inquiète de la multiplication des violences militaro-policières contre les journalistes et les professionnels des médias ivoiriens dans l’exercice de leur profession depuis le début de cette crise postélectorale qui a rendu de plus en plus l’environnement délétère.
"Le constat est que la presse est profondément divisée par ses orientations éditoriales qui contribuent à freiner l’accès aux sources d’informations et aux droits élémentaires du consommateur à une presse plurielle et des opinions diverses", regrette le président de l’UNJCI qui appelle les journalistes à se mettre au-dessus des clivages, afin "d’informer de façon professionnelle et responsable", a-t-il ajouté.
Suite à la suspension de parution de certains quotidiens privés, de la destruction du centre émetteur de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) et d’autres journaux ivoiriens, l’Union "prend à témoin les autorités ivoiriennes, afin de mettre tout en œuvre pour préserver la liberté d’expression et la liberté de la presse".
"L’exercice de la profession est assujetti à l’observation stricte des règles d’éthique et de déontologie qui tirent leur fondement dans la loi sur la presse de 2004", recommande Mam Camara aux journalistes et professionnels de la communication qui avaient bénéficié en 2009 et 2010 des campagnes et de séminaires de sensibilisation de la presse à contribuer à l’apaisement du climat sociopolitique, rappelle-t-on.
(AIP)
kp