Yamoussoukro, 04 mars (AIP)- Des fonctionnaires et agents de l’Etat saisi, jeudi, la police de Yamoussoukro pour dénoncer le taux élevé du montant exigé par des vigiles, aux fins de leur éviter les longues files d’attente devant les guichets des agences des banques à l’occasion du paiement des salaires de fin du mois de février.
"Nous avons dû, sur ordre du commissaire saisi par des clients de la banque, déployer des éléments afin de faire respecter l’ordre d’entrée et en même temps faire cesser le racket de certains vigiles envers des clients", a expliqué un agent du 1er arrondissement à l’AIP.
Des clients, en majorité des fonctionnaires, reconnaissent que cette pratique a cours depuis le début du paiement des salaires.
"C’est vrai, des vigiles ont ainsi opéré. Certains d’entre nous qui ont trouvé le montant trop élevé ont saisi le commissariat tout proche de la banque. On est sous le soleil. S’ils nous demandaient 1000 ou même 2.000 FCFA tout au plus, on pourrait fermer les yeux là-dessus. Mais jusqu’à 5.000 FCFA, rien que pour accéder à l’intérieur de la banque, c’est exorbitant", a déploré M. Koffi Kouassi, enseignant de son état.
Quant aux vigiles, ils ne se reconnaissent dans cette pratique. "Je ne dis pas que c’est faux ou que c’est vrai. Je n’y ai pas participé. Mais les clients étaient libres d’accepter ou de refuser ; ce n’est pas compliqué", s’est défendu un vigile qui a voulu s’exprimer sous anonymat.
Les fonctionnaires et autres clients de la Banque nationale d’investissement (BNI) de Yamoussoukro attendent, sous le soleil d’aplomb, leur passage aux guichets pour prendre leurs salaires de février.
(AIP)
Zgrp/kp
"Nous avons dû, sur ordre du commissaire saisi par des clients de la banque, déployer des éléments afin de faire respecter l’ordre d’entrée et en même temps faire cesser le racket de certains vigiles envers des clients", a expliqué un agent du 1er arrondissement à l’AIP.
Des clients, en majorité des fonctionnaires, reconnaissent que cette pratique a cours depuis le début du paiement des salaires.
"C’est vrai, des vigiles ont ainsi opéré. Certains d’entre nous qui ont trouvé le montant trop élevé ont saisi le commissariat tout proche de la banque. On est sous le soleil. S’ils nous demandaient 1000 ou même 2.000 FCFA tout au plus, on pourrait fermer les yeux là-dessus. Mais jusqu’à 5.000 FCFA, rien que pour accéder à l’intérieur de la banque, c’est exorbitant", a déploré M. Koffi Kouassi, enseignant de son état.
Quant aux vigiles, ils ne se reconnaissent dans cette pratique. "Je ne dis pas que c’est faux ou que c’est vrai. Je n’y ai pas participé. Mais les clients étaient libres d’accepter ou de refuser ; ce n’est pas compliqué", s’est défendu un vigile qui a voulu s’exprimer sous anonymat.
Les fonctionnaires et autres clients de la Banque nationale d’investissement (BNI) de Yamoussoukro attendent, sous le soleil d’aplomb, leur passage aux guichets pour prendre leurs salaires de février.
(AIP)
Zgrp/kp