Le gouvernement du président ivoirien sortant
Laurent Gbagbo s'est dit samedi confronté à Abidjan à des "terroristes", selon
lui appuyés par la mission de l'ONU dans le pays, l'Onuci, et qu'il a rendu
responsables de la mort de sept manifestantes cette semaine.
Sept femmes ont été tuées par balles jeudi à Abidjan lors d'une
manifestation de soutien à Alassane Ouattara, reconnu président élu par la
communauté internationale, dans son fief d'Abobo. Des témoins et l'Onuci ont
accusé les Forces de défense et de sécurité (FDS) de M. Gbagbo, qui ont
décliné toute responsabilité.
"Nous sommes en face d'une nouvelle forme de violence qu'on appelle le
terrorisme, une guerre asymétrique et l'ennemi est un invisible, c'est pour
cela que le commando vous dit qu'il est invisible", a affirmé le ministre de
la Défense Alain Dogou lors d'une conférence de presse.
"L'ennemi est partout et nulle part, on ne le voit pas, il est avec la
population civile. (...) Mais nous voyons les dégâts qui sont causés au sein
de la population", a-t-il poursuivi.
M. Dogou a accusé l'Onuci d'apporter un appui "logistique" aux insurgés -
baptisés "commando invisible" par la presse locale - que les FDS affrontent à
Abobo depuis janvier. La semaine dernière, les deux camps s'y sont livrés à
des combats très meurtriers à l'arme lourde.
"Tous les terroristes qui opèrent à Abidjan ont été déposés par l'Onuci qui
renseigne nos positions. Elle est devenue une partie belligérante en Côte
d'Ivoire", a-t-il soutenu.
Le ministre de la Défense de M. Gbagbo a cependant assuré que les FDS
"contrôlent" Abobo et le quartier voisin d'Anyama, où opèrent les insurgés.
Depuis la mi-février, la crise née du scrutin de novembre 2010 a débouché
sur une flambée de violences, faisant craindre une guerre civile.
Laurent Gbagbo s'est dit samedi confronté à Abidjan à des "terroristes", selon
lui appuyés par la mission de l'ONU dans le pays, l'Onuci, et qu'il a rendu
responsables de la mort de sept manifestantes cette semaine.
Sept femmes ont été tuées par balles jeudi à Abidjan lors d'une
manifestation de soutien à Alassane Ouattara, reconnu président élu par la
communauté internationale, dans son fief d'Abobo. Des témoins et l'Onuci ont
accusé les Forces de défense et de sécurité (FDS) de M. Gbagbo, qui ont
décliné toute responsabilité.
"Nous sommes en face d'une nouvelle forme de violence qu'on appelle le
terrorisme, une guerre asymétrique et l'ennemi est un invisible, c'est pour
cela que le commando vous dit qu'il est invisible", a affirmé le ministre de
la Défense Alain Dogou lors d'une conférence de presse.
"L'ennemi est partout et nulle part, on ne le voit pas, il est avec la
population civile. (...) Mais nous voyons les dégâts qui sont causés au sein
de la population", a-t-il poursuivi.
M. Dogou a accusé l'Onuci d'apporter un appui "logistique" aux insurgés -
baptisés "commando invisible" par la presse locale - que les FDS affrontent à
Abobo depuis janvier. La semaine dernière, les deux camps s'y sont livrés à
des combats très meurtriers à l'arme lourde.
"Tous les terroristes qui opèrent à Abidjan ont été déposés par l'Onuci qui
renseigne nos positions. Elle est devenue une partie belligérante en Côte
d'Ivoire", a-t-il soutenu.
Le ministre de la Défense de M. Gbagbo a cependant assuré que les FDS
"contrôlent" Abobo et le quartier voisin d'Anyama, où opèrent les insurgés.
Depuis la mi-février, la crise née du scrutin de novembre 2010 a débouché
sur une flambée de violences, faisant craindre une guerre civile.