ABIDJAN - Le président de la Commission de l`Union africaine, Jean Ping, est arrivé samedi à Abidjan pour rencontrer le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara en pleine flambée de violences dans le pays, a-t-on appris de source proche de l`UA.
"Jean Ping est arrivé samedi matin avec le Commissaire pour la paix et la
sécurité de l`UA, Ramtane Lamamra. Ils doivent rencontrer successivement
Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et le président du Conseil constitutionnel
Paul Yao N`Dré", a indiqué à l`AFP cette source.
Envoyé par le panel de chefs d`Etat africains sur la crise ivoirienne, M.
Ping doit remettre un "message" à M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président
par la communauté internationale, dont l`UA.
A l`issue d`une réunion à Nouakchott, le panel, présidé par Mohamed Ould
Abdel Aziz (Mauritanie), a appelé vendredi à "l`arrêt immédiat des tueries"
alors que le pays connaît une explosion de violences depuis deux semaines.
Le Conseil de sécurité de l`ONU redoute une "résurgence de la guerre
civile" causée par la crise née de la présidentielle de novembre.
M. Ouattara a été déclaré vainqueur par la commission électorale et l`ONU
mais le Conseil constitutionnel a invalidé en partie ces résultats et proclamé
M. Gbagbo réélu.
"Jean Ping est arrivé samedi matin avec le Commissaire pour la paix et la
sécurité de l`UA, Ramtane Lamamra. Ils doivent rencontrer successivement
Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et le président du Conseil constitutionnel
Paul Yao N`Dré", a indiqué à l`AFP cette source.
Envoyé par le panel de chefs d`Etat africains sur la crise ivoirienne, M.
Ping doit remettre un "message" à M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président
par la communauté internationale, dont l`UA.
A l`issue d`une réunion à Nouakchott, le panel, présidé par Mohamed Ould
Abdel Aziz (Mauritanie), a appelé vendredi à "l`arrêt immédiat des tueries"
alors que le pays connaît une explosion de violences depuis deux semaines.
Le Conseil de sécurité de l`ONU redoute une "résurgence de la guerre
civile" causée par la crise née de la présidentielle de novembre.
M. Ouattara a été déclaré vainqueur par la commission électorale et l`ONU
mais le Conseil constitutionnel a invalidé en partie ces résultats et proclamé
M. Gbagbo réélu.