Du samedi 26 février au dimanche 6 mars 2011, les Ivoiriens et tous les férus de l`information juste et équilibrée basée sur les faits et non sur les commentaires partisans, devenue une denrée de première consommation pour les esprits éclairés, ont été sevrés de leur " Bible ", Le Nouveau Réveil, et dès le mardi 1er mars (par solidarité) de tous les journaux rassemblés au sein du Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010: Le Patriote, L`Expression, Nord Sud Quotidien, L`Intelligent d`Abidjan, Le Jour Plus, Le Mandat, Le Démocrate. Et pour cause !
Par décision en date du vendredi 25 février 2011, signée de Déby Dalli Gbalawoulou, président du Conseil national de la presse (Cnp) illégitime du gouvernement illégal de Aké N`gbo, nommé par un président tout aussi illégal qu`illégitime, Laurent Gbagbo, Le Nouveau Réveil était frappé d`une suspension de six (6) parutions, là où, tout au plus, la loi exigeait trois (3) parutions. Le crime est que, selon le Cnp Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou, " le quotidien Le Nouveau Réveil publie à sa une : Koumassi, Treichvillle et Abobo, hier, Gbagbo a sorti sa machine à tuer, 12 personnes mortes par balles ou tuées par lance-roquettes ". Les faits étant les faits, et surtout sacrés en journalisme, le Cnp de Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou peut-il nier ces faits ? Au demeurant, au même moment où Déby Dalli et son groupe condamnent "Le Nouveau Réveil" pour avoir exposé les cadavres des militants tués par les mercenaires et autres miliciens de Gbagbo, dans le même temps, Le Temps du FPI récite avec délectation et dans les moindres détails, sous la plume de Germain SEHOUE, comment un jeune a été braisé à Yopougon Gesco. Belle leçon d`impartialité !
Quand on sait que, bien avant la suspension de Le Nouveau Réveil, son directeur de publication et ses journalistes étaient l`objet de toutes les tracasseries possibles et de menaces de toutes sortes: convocation à la police criminelle ; circulation de divers véhicules suspects devant le siège du " Nouveau Réveil ", repérage du siège par des individus qui se dévoilent sans le savoir par leur comportement, appels insultants et grossiers, sms de menaces de mort. Tous les jours, à partir de 18 heures, les agents de Le Nouveau Réveil redoutent une attaque des jeunes patriotes et la destruction de leur siège. Tous les travailleurs étaient sous l`emprise de la psychose, à commencer par les premiers responsables. Pour préserver la vie de ses travailleurs, Le Nouveau Réveil s`est vu obliger d`abdiquer devant la décision frappée de nullité du cnp version Déby Dalli. Le Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010, regroupant Le Nouveau Réveil, Le Patriote, L`Expression, Nord-Sud Quotidien, Le Jour Plus, Le Mandat, Le Démocrate, L`Intelligent d`Abidjan, se sentant dans le viseur du Cnp Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou, a, par solidarité, choisi de suspendre leurs parutions. En faisant ce sacrifice économique, le Collectif entend édifier les uns et les autres sur le caractère primordial de sauver la démocratie. Le comportement de Laurent Gbagbo ne relève plus d`une crise post-électorale. Il est beaucoup plus question de se battre pour ne pas être complice de l`assassinat de la démocratie par des despotes dont la démence le dispute à la méconnaissance des lois d`une république.
Qu`avons-nous remarqué du 1er au 6 mars 2011 où le Collectif de la presse libre a décrété la non parution de neuf (9) journaux proches du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ? Premier constat, la morosité chez les lecteurs : aucune affluence dans les kiosques à journaux ; le nombre d`acheteurs, de lecteurs et même de titrologues, a considérablement baissé. Nos confrères restés sur le marché en ont fait l`amer constat. Deuxième constat : le Conseil national de la presse (Cnp), ossature Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou, a chômé tout le temps. A part deux timides blâmes, les membres de ce conseil se tournent les pouces. La matière à mission ayant tari. Mais au-delà du Cnp, nombre d`Ivoiriens d`ici et de la diaspora, des hommes de culture, des intellectuels de par le monde nous ont appelé, ont envoyé des courriers électroniques, les sms étant coupés par Gbagbo, pour exprimer leur douleur et leur souffrance de ne pas se voir désintoxiqués par les journaux du Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010. Nous avons entendu leur supplique. Au demeurant, le Collectif pouvait-il longtemps se taire devant les dérives inqualifiables de Gbagbo? Se taire est dangereux, et est même synonyme de mort. Et, comme on le dit : il y aura toujours un fou pour mourir pour la liberté. Au nom de cet idéal, le Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 a décidé de reprendre la plume pour continuer le combat pour la liberté, même dans le sang. Les femmes à Abobo, à Koumassi, à Treichville, à Grand-Bassam, à Yamoussoukro, à Bouaké, à Korhogo, à Daoukro, partout en Côte d`Ivoire se soulèvent et meurent pour que l`imposture de Laurent Gbagbo ne vole pas la victoire de Alassane Ouatrtara. Les jeunes de Côte d`Ivoire versent leur sang chaque jour pour que Laurent Gbagbo ne vole leur vote qui fait de Alassane Ouattarta, le président de la République de Côte d`Ivoire. Chaque jour, des personnes sont enlevées et braisées par les partisans de Laurent Gbagbo. Des domiciles sont pillés, des régions entières du pays n`ont ni électricité ni eau, des hôpitaux et des pharmacies n`ont plus de médicaments, donc des personnes meurent. Le Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 a décidé de venir reprendre sa place au risque de la vie de ses travailleurs. Sa part de sacrifice pour que la démocratie triomphe dans notre pays, la Côte d`Ivoire.
Oh oui, le Conseil des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 sait que dès ses premières parutions, le Cnp Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou se mettra automatiquement au travail pour conjuguer ce qu`il sait faire le mieux, à savoir, l`arbitraire, la forfaiture et l`assassinat de la liberté de la presse. Mais cela ne fera pas reculer le Conseil des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 car, il est conscient que les Etats-Unis d`Amérique de Barack Obama, champions des conquêtes des Libertés et défenseurs de la démocratie dans le monde, la France de Nicolas Sarkozy, terre de la Liberté , depuis la révolution de 1789, la Grande-Bretagne qui a combattu le joug hitlérien, le Canada, la Chine qui s`ouvre à la démocratie, la Russie qui, depuis Gorbatchev, rime avec démocratie, la Cedeao , l`Ue, l`Ua, l`Onu n`accepteront jamais que de nouveaux Hitler, Salazar, Pol Pot, Didi Amin, Sékou Touré, etc. prospèrent sur la terre en ce 21ème siècle. Gbagbo Laurent ne vaincra pas le peuple ivoirien. C`est pourquoi, nos derniers mots vont à l`endroit de tous ceux et de toutes celles qui, durant toute cette semaine, n`ont cessé de nous appeler pour nous traduire leurs encouragements et leurs suggestions. Nous ne les remercierons jamais assez. La seule chose que nous pouvons leur certifier est que le Conseil des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 revient prendre, après une semaine où les Ivoiriens nous ont signifié leur manque et leur soif d`informations vraies, sa place dans la lutte pour le triomphe de la démocratie tout court, sinon ce sera la perte de l`Afrique, et pour la victoire de Alassane Ouattara qui, sur les conseils de son aîné, le président Henri Konan Bédié, s`apprête à tracer les sillons d`un avenir radieux pour la Côte d`Ivoire.
Denis Kah Zion
Par décision en date du vendredi 25 février 2011, signée de Déby Dalli Gbalawoulou, président du Conseil national de la presse (Cnp) illégitime du gouvernement illégal de Aké N`gbo, nommé par un président tout aussi illégal qu`illégitime, Laurent Gbagbo, Le Nouveau Réveil était frappé d`une suspension de six (6) parutions, là où, tout au plus, la loi exigeait trois (3) parutions. Le crime est que, selon le Cnp Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou, " le quotidien Le Nouveau Réveil publie à sa une : Koumassi, Treichvillle et Abobo, hier, Gbagbo a sorti sa machine à tuer, 12 personnes mortes par balles ou tuées par lance-roquettes ". Les faits étant les faits, et surtout sacrés en journalisme, le Cnp de Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou peut-il nier ces faits ? Au demeurant, au même moment où Déby Dalli et son groupe condamnent "Le Nouveau Réveil" pour avoir exposé les cadavres des militants tués par les mercenaires et autres miliciens de Gbagbo, dans le même temps, Le Temps du FPI récite avec délectation et dans les moindres détails, sous la plume de Germain SEHOUE, comment un jeune a été braisé à Yopougon Gesco. Belle leçon d`impartialité !
Quand on sait que, bien avant la suspension de Le Nouveau Réveil, son directeur de publication et ses journalistes étaient l`objet de toutes les tracasseries possibles et de menaces de toutes sortes: convocation à la police criminelle ; circulation de divers véhicules suspects devant le siège du " Nouveau Réveil ", repérage du siège par des individus qui se dévoilent sans le savoir par leur comportement, appels insultants et grossiers, sms de menaces de mort. Tous les jours, à partir de 18 heures, les agents de Le Nouveau Réveil redoutent une attaque des jeunes patriotes et la destruction de leur siège. Tous les travailleurs étaient sous l`emprise de la psychose, à commencer par les premiers responsables. Pour préserver la vie de ses travailleurs, Le Nouveau Réveil s`est vu obliger d`abdiquer devant la décision frappée de nullité du cnp version Déby Dalli. Le Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010, regroupant Le Nouveau Réveil, Le Patriote, L`Expression, Nord-Sud Quotidien, Le Jour Plus, Le Mandat, Le Démocrate, L`Intelligent d`Abidjan, se sentant dans le viseur du Cnp Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou, a, par solidarité, choisi de suspendre leurs parutions. En faisant ce sacrifice économique, le Collectif entend édifier les uns et les autres sur le caractère primordial de sauver la démocratie. Le comportement de Laurent Gbagbo ne relève plus d`une crise post-électorale. Il est beaucoup plus question de se battre pour ne pas être complice de l`assassinat de la démocratie par des despotes dont la démence le dispute à la méconnaissance des lois d`une république.
Qu`avons-nous remarqué du 1er au 6 mars 2011 où le Collectif de la presse libre a décrété la non parution de neuf (9) journaux proches du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ? Premier constat, la morosité chez les lecteurs : aucune affluence dans les kiosques à journaux ; le nombre d`acheteurs, de lecteurs et même de titrologues, a considérablement baissé. Nos confrères restés sur le marché en ont fait l`amer constat. Deuxième constat : le Conseil national de la presse (Cnp), ossature Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou, a chômé tout le temps. A part deux timides blâmes, les membres de ce conseil se tournent les pouces. La matière à mission ayant tari. Mais au-delà du Cnp, nombre d`Ivoiriens d`ici et de la diaspora, des hommes de culture, des intellectuels de par le monde nous ont appelé, ont envoyé des courriers électroniques, les sms étant coupés par Gbagbo, pour exprimer leur douleur et leur souffrance de ne pas se voir désintoxiqués par les journaux du Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010. Nous avons entendu leur supplique. Au demeurant, le Collectif pouvait-il longtemps se taire devant les dérives inqualifiables de Gbagbo? Se taire est dangereux, et est même synonyme de mort. Et, comme on le dit : il y aura toujours un fou pour mourir pour la liberté. Au nom de cet idéal, le Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 a décidé de reprendre la plume pour continuer le combat pour la liberté, même dans le sang. Les femmes à Abobo, à Koumassi, à Treichville, à Grand-Bassam, à Yamoussoukro, à Bouaké, à Korhogo, à Daoukro, partout en Côte d`Ivoire se soulèvent et meurent pour que l`imposture de Laurent Gbagbo ne vole pas la victoire de Alassane Ouatrtara. Les jeunes de Côte d`Ivoire versent leur sang chaque jour pour que Laurent Gbagbo ne vole leur vote qui fait de Alassane Ouattarta, le président de la République de Côte d`Ivoire. Chaque jour, des personnes sont enlevées et braisées par les partisans de Laurent Gbagbo. Des domiciles sont pillés, des régions entières du pays n`ont ni électricité ni eau, des hôpitaux et des pharmacies n`ont plus de médicaments, donc des personnes meurent. Le Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 a décidé de venir reprendre sa place au risque de la vie de ses travailleurs. Sa part de sacrifice pour que la démocratie triomphe dans notre pays, la Côte d`Ivoire.
Oh oui, le Conseil des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 sait que dès ses premières parutions, le Cnp Ouattara Gnonzié-Déby Dalli Gbalawoulou se mettra automatiquement au travail pour conjuguer ce qu`il sait faire le mieux, à savoir, l`arbitraire, la forfaiture et l`assassinat de la liberté de la presse. Mais cela ne fera pas reculer le Conseil des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 car, il est conscient que les Etats-Unis d`Amérique de Barack Obama, champions des conquêtes des Libertés et défenseurs de la démocratie dans le monde, la France de Nicolas Sarkozy, terre de la Liberté , depuis la révolution de 1789, la Grande-Bretagne qui a combattu le joug hitlérien, le Canada, la Chine qui s`ouvre à la démocratie, la Russie qui, depuis Gorbatchev, rime avec démocratie, la Cedeao , l`Ue, l`Ua, l`Onu n`accepteront jamais que de nouveaux Hitler, Salazar, Pol Pot, Didi Amin, Sékou Touré, etc. prospèrent sur la terre en ce 21ème siècle. Gbagbo Laurent ne vaincra pas le peuple ivoirien. C`est pourquoi, nos derniers mots vont à l`endroit de tous ceux et de toutes celles qui, durant toute cette semaine, n`ont cessé de nous appeler pour nous traduire leurs encouragements et leurs suggestions. Nous ne les remercierons jamais assez. La seule chose que nous pouvons leur certifier est que le Conseil des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre 2010 revient prendre, après une semaine où les Ivoiriens nous ont signifié leur manque et leur soif d`informations vraies, sa place dans la lutte pour le triomphe de la démocratie tout court, sinon ce sera la perte de l`Afrique, et pour la victoire de Alassane Ouattara qui, sur les conseils de son aîné, le président Henri Konan Bédié, s`apprête à tracer les sillons d`un avenir radieux pour la Côte d`Ivoire.
Denis Kah Zion
