Le monde entier s’est couché, le jeudi 03 mars 2011 avec une image inédite et insoutenable : la tête brisée d’une femme, militante du RHDP, par les forces du mal fidèles au dictateur Hitler Gbagbo, alors qu’elle participait pacifiquement à une marche organisée par son clan politique, à Abobo, la commune la plus peuplée d’Abidjan et acquise au Président Alassane Ouattara. Qui l’eut cru ? Même les cœurs les plus endurcis ont succombé à l’horreur de cette barbarie sans précédent. Et dire que cette folie meurtrière sans limite vient du fils de Koudou Zêpê Paul. On aurait tout imaginé de la dérive totalitaire de Gbagbo mais pas jusqu’à ce point. Car, l’homme a toujours clamé, sans vergogne, son profond penchant pour le sexe faible. ‘’Si on vous dit que je suis un voleur, dites que c’est faux. Mais si on vous dit que je cherche assez de femmes, renseignez-vous d’abord avant de prendre ma défense’’, avait-il déclaré un jour sur les antennes de la RTI. Oui, Gbagbo est un jouisseur sexuel comme il l’insinue lui-même. Preuve officielle, ses deux épouses, Simone et Nady. Sans compter les anonymes jeunes filles qui défilent dans sa casserole chaque jour, selon des indiscrétions de son entourage. Mais aveuglé et tourmenté par la soif démesurée du fauteuil présidentiel, il s’est mué en vrai bourreau de la femme, l’être par qui il est né, l’être par qui il est devenu ce qu’il est. Au point de la massacrer froidement comme il l’a fait jeudi dernier. Sans doute, est-il fatigué de déshabiller les femmes. Maintenant, il s’agit de les exterminer de la manière la plus atroce qui soit. Il faut s’appeler simplement Laurent Gbagbo pour passer à ce stade de la criminalité. Et ce sont les Américains, très rattachés aux valeurs humaines en général et féminines en particulier, qui ont trouvé les mots appropriés pour qualifier cet acte inimaginable de ‘’faillite morale’’.
Patrick De Seri
Patrick De Seri
