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Politique Publié le lundi 7 mars 2011 | Le Mandat

La chute de Gbagbo à la lueur de la symbolique des nombres 1 et 4 - ‘‘Président Ado et peuple de Côte d’Ivoire, fortifions-nous et prenons courage car le règne de Gbagbo est fini’’

Voici ce que l’Eternel dit à Josué pour l’accomplissement de sa mission : « …lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d’Israël. ». Il ajouta ensuite : « Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. ». Oui, la Bible nous dit : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ». La Côte d’Ivoire, dans cette épreuve à la fois tragique et honteuse qui lui est soumise, a besoin de retrouver son âme et le repère nécessaire pour mieux se déterminer. Malheureusement, nos hommes de Dieu, sensés nous guider, sont devenus, pour la majorité, de véritables prédateurs qui égarent le peuple pour leurs besoins bassement matériels et alimentaires ou simplement par peur face au danger qu’on court à vouloir dire la vérité à cause des sanguinaires qui sont aveuglés par le pouvoir et n’admettent aucune contradiction. Mais qu’à cela ne tienne ; Dieu est à l’œuvre et la délivrance du peuple n’est plus loin. Dieu a mis fin au règne de Gbagbo. En effet, outre les différentes révélations reçues (voir mon article paru dans le journal ‘’le Mandat’’ du mercredi 19 janvier 2011 relatif à la place de Dieu dans la crise ivoirienne), la symbolique des nombres 1 et 4 et sa coïncidence avec les évènements politiques majeurs intervenus dans notre pays nous permet de comprendre que l’année 2011 marque la fin du régime Gbagbo. Avant tout, un bref détour sur la science des nombres. Les nombres, en tant qu’êtres, idées-forces ont toujours joué un rôle important dans toutes les civilisations. Ainsi, Pythagore déclarait que tout est nombre et le nombre est divin quand la Bible de son côté assure : « Dieu a tout réglé avec mesure, nombre et poids. ». Tout près de nous, le peuple Baoulé (dont je suis natif) accorde une place importante aux nombres en tant que forces mystérieuses ; il attribue à l’homme le nombre 3 et à la femme le nombre 4 ; de même certains noms donnés à la naissance tels que N’guessan, N’dri, N’goran, Brou, Loucou sont une illustration parfaite du recours au nombre. Pour notre sujet, nous revenons aux nombres 1 et 4. Sans rentrer dans les arcanes de leur symbolisme, notons simplement que le nombre 1, qui symbolise l’unité, est considéré comme l’alpha, c’est-à-dire le commencement de toutes choses tel Adam de qui est sortie l’humanité entière. Le 4, appelé le quaternaire est identique au 1 à une octave supérieure (4=1+2+3+4=10=1+0=1). A l’image des 4 saisons dont la quatrième ferme une année pour reprendre une autre, le 4 boucle un cycle pour commencer un autre. Une lecture des évènements politiques et sociaux majeurs qu’a connus notre pays depuis 1990, date de la réinstauration du multipartisme, nous amène au constat suivant :le nombre de l’année 1990 est 1 (1990=1+9+9+0=19=1+9=10=1+0=1) et il signe le retour au multipartisme, donc un nouveau départ ; 1993 (4): mort d’Houphouët et fin d’un règne pour un autre départ; 1999 (1) : coup d’état du 24 décembre 1999 et nouveau départ ; 2002 (4): coup d’arrêt du processus de la 2ème République et gestation en cours d’un nouveau système politique. Au vu de ce qui précède, l’année 2008 aurait dû nous apporter le changement puisque son nombre est 1. Mais pour des raisons que seul Dieu connaît, il n’a pas eu lieu et les élections prévues la même année ont avorté de même qu’en 2009. Est-ce à dire que ces coïncidences relèvent simplement du hasard ? Cela n’est pas le fait du hasard et procède de la marche spirituelle de la Côte d’Ivoire. On note que 1960 et 1963, années respectives de la proclamation de notre indépendance et du premier complot politique sont sous le signe des nombres 7 et 1. L’ex- président Laurent Gbagbo lui-même déjà en 1992 déclara dans une allocution lors d’un meeting tenu le dimanche 9aout1992 au stade Champroux à Marcory, à sa sortie de la MACA suite aux évènements du 18février1992 :« Chaque décennie, on me porte un grand coup. On croit que je vais y rester. Mais, j’ai toujours réussi à ressusciter…En 1964, mon père a été arrêté…En 1971, c’est moi qui ai été arrêté…En 1982, c’est l’exil…Voilà qu’en 1992, c’est la MACA. J’attends maintenant l’an 2002… ». Cela n’a pas raté ; nous avons connu la crise de 2002 qui continue de se prolonger. Ainsi, nous sommes dans le même schéma et la vaillante population de Côte d’Ivoire doit connaître que 2011 dont le nombre est 4 (2011=2+0+1+1=4), verra le changement attendu avec le départ de Laurent Gbagbo. Cela ne fait l’ombre d’aucun doute et nous devons nous armer de foi, de courage et de volonté. Jusque- là, Gbagbo a pu s’en sortir parce qu’il n’avait pas été mis à l’épreuve. Maintenant, à l’instar du roi Belschatsar, Dieu l’a compté, l’a pesé et divisé. Il l’a trouvé léger et a mis fin à son règne ; il a divisé son pays. Malheureusement, Gbagbo et son clan, ses inconditionnels, refusent de regarder la réalité en face. Sa mission était d’ouvrir la voie à la démocratie mais il n’a pas su s’envoyer lui-même. Tel Lucifer qui était un ange de lumière et a revendiqué le trône de Dieu, il s’est laissé prendre au piège de l’orgueil en s’identifiant à la démocratie, et pis, il se croit le dépositaire de la Côte d’Ivoire. Il aurait dû méditer l’exemple de Mikhaïl Gorbatchev et de Nelson Mandela qui ont su, avec humilité, se restreindre chacun à sa mission essentielle qui est la chute du communisme pour l’un et la fin de l’apartheid pour l’autre, en se retirant de la scène politique une fois leur mission accomplie. Gbagbo, en s’accrochant vainement au pouvoir, est semblable au varan qui fait des butes et les détruit par sa queue en avançant. Cela dit, que penser des éminents professeurs tels Mamadou Koulibaly ? Ce dernier doit comprendre que le diplôme ne fait pas l’homme et il doit apprendre à assumer ses prises de positions. Lui qui reprochait au PDCI d’avoir infantilisé les ivoiriens pendant 40 ans peut-il se regarder avec fierté dans la glace quand il revit les mensonges desservis par sa radio et sa télévision LMP ? Imagine-t-il ce que ses étudiants pensent de lui du haut de sa chaire ? Vouloir être la conscience du peuple exige beaucoup de courage et une éthique de la vie qu’on ne peut marchander. Peut-on lui demander d’avoir le courage de ses opinions au moins cette fois, à l’occasion de cette crise post- électorale ? Vivement que tous ces grands pontes de nos universités et ces hauts cadres de l’ex gauche (Ouraga Obou, Sery Bailly, Bohoun Bouabré et autres) se remettent en cause s’ils ne veulent se retrouver devant le tribunal de l’histoire, eux qui, à cause de leurs théories marxistes communistes d’embrigadement de la jeunesse, nous ont conduit dans ces voies d’errements et de perdition. Cet appel s’adresse également à tous les vaillants frères des différents corps de notre armée, notre gendarmerie et notre police qui n’ont pas encore été gagnés par l’esprit républicain et la sagesse qui éclaire. Qu’ils méditent ces versets bibliques : « Comme chefs, dit le Seigneur, je leur donnerai des gamins, qui les gouverneront au gré de leurs caprices… Ce sera la foire d’empoigne : c’est à qui l’emportera sur l’autre, les jeunes brutalisant les vieux, et les vauriens les gens de bien...Mon peuple, dit le Seigneur, ceux qui dominent sur toi sont des rapaces ; ce sont des gens avides qui exercent le pouvoir. Mon peuple, ceux qui dirigent ne font que t’égarer, ils te conduisent dans la mauvaise direction… ».( Esaïe3 :1-15). Qu’ils sachent lire également cet autre passage qui se rapporte à Gbagbo et à son clan : « En ce jour, dit l’Eternel des armées, le clou enfoncé dans un lieu sûr sera enlevé, il sera abattu et tombera. Et le fardeau qui était sur lui sera détruit, car l’Eternel a parlé. ». Oui, nous sommes soulagés et heureux de savoir que l’Eternel a parlé et qu’il vient délivrer son peuple car son jour est arrivé. Gbagbo s’en va et avec lui toute sa clique. L’adage dit : « jamais deux sans trois » ; Bédié est parti du pouvoir par la force, ensuite ce fut le cas de Guéi ; maintenant c’est celui de Gbagbo. Pour terminer, chers frères du RHDP, vaillant peuple de Côte d’Ivoire épris de paix, de liberté, de justice et de vérité, ne crayons pas et ne nous effrayons pas devant la soldatesque de Gbagbo, car ce n’est pas nous qui combattons, c’est Dieu. Dieu soit loué et qu’il bénisse la Côte d’Ivoire, au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
N’ZI N’GUESSAN, Ingénieur Statisticien- Economiste
Membre du B.P. du PDCI- RDA, cadre RHDP
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