Réunis le Samedi 5 Mars 2011 pour évaluer la situation après une semaine de suspension de parution, les éditeurs des quotidiens membres du Collectif pour la Sauvegarde des Acquis du 28 Novembre 2010 ont décidé de reprendre la parution de leurs journaux dès ce Lundi 07 Mars 2011. Ces journaux reparaissent ainsi dans les kiosques afin de reprendre leur place dans le combat pour l’information vraie et, ainsi, participer à la consolidation de la démocratie, de la liberté d’expression et de l’Etat de droit.
Le collectif des journaux pour la défense des acquis du 28 Novembre 2010 se réjouit et remercie les Ivoiriennes et les Ivoiriens pour leur grande mobilisation et leur grande solidarité durant cette semaine de suspension. Une semaine qui a coïncidé avec des journées de dures épreuves pour nos populations. Le Collectif remercie, par ailleurs, toutes les bonnes volontés qui se sont mobilisées pour défendre la lutte légitime de ces journaux contre l’arbitraire, l’injustice et la dictature rampante. Il remercie particulièrement, les milliers de lecteurs et d’internautes, les organisations internationales Reporters Sans Frontière (RSF), Comitee to protect journalists (CPJ), les organisations nationales de défense de la liberté de presse et d’expression, les ONG de défense des droits de l’homme, ainsi que les institutions internationales dont le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, qui, dans une déclaration présidentielle en date du Jeudi 03 Mars 2011, a dénoncé les actes d’intimidation contre la presse.
Le Collectif dénonce à nouveau les tentations liberticides du Conseil national de la Presse, illégal, de Deby Dally et répète, encore et encore, Non ! avec la plus grande fermeté et l’extrême vigueur, aux actes d’intimidations du Procureur de la République et de ses commanditaires. Le collectif redit énergiquement Non ! à la volonté arbitraire et suicidaire de Monsieur Ouattara Gnonzié de soumettre toute la presse ivoirienne et l’opinion nationale à la pensée unique, qui consiste à écrire et à déclarer que Monsieur Laurent Gbagbo est le président élu de la Côte d’Ivoire.
Selon M. Ouattara Gnonzié et son CNP, respecter la loi, c’est écrire que M. Yao N’Dré Paul et le Conseil Constitutionnel taillé sur mesure par Laurent Gbagbo, ont dit le droit. Toujours selon les hommes de main de M. Gbagbo, placés aux commandes des instances de la Communication, pour être protégé par la loi et donc par la Justice et par les forces de sécurité, tout journal ou périodique paraissant en Côte d’Ivoire doit s’inscrire dans la ligne de soutien à Laurent Gbagbo. Le collectif rejette fermement ce diktat et cette pratique digne du moyen âge.
Les quotidiens ayant suspendu volontairement leurs parutions pour dire Non ! à l’ensemble des mesures prises par des dirigeants illégitimes (sanctions pécuniaires, actes d’intimidation, enlèvements et menaces de mort à l’encontre du personnel et de mises à sac des rédactions), mesures qui sont autant d’entraves à la liberté d’expression et de presse, reviennent donc dans les kiosques ce lundi, pour combler le vide de l’information vraie, pour continuer le combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques dans notre pays. Ils reviennent aussi et surtout pour accompagner et soutenir l’installation progressive du Président élu, Alassane Ouattara, à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, un processus déjà entamé et dont la conclusion n’est plus qu’une question de jours.
Le monde entier s’accorde sur la qualité des élections présidentielles de 2010 et surtout, la sincérité des résultats issus des urnes le 28 Novembre 2010. S’engager à défendre cette vérité c’est choisir le sens de l’histoire, c’est s’engager sur le chemin des libertés, de la démocratie et de l’Etat de droit. Pour nous, éditeurs ivoiriens et journalistes, cela est une préoccupation noble qui tire sa légitimité dans les règles de déontologie de notre profession, mais aussi, dans la loi de Décembre 2004 sur la presse.
Le collectif se dit prêt et déterminé à entreprendre d’autres actions, le cas échéant, pour dire Non ! à la pensée unique et à la dictature de Monsieur Ouattara Gnonzié, du CNP de Deby Daly et de tous les autres assassins de la liberté connus ou tapis dans l’ombre.
Fait à Abidjan,
le 06 Mars 2011
Pour le collectif,
Le porte-parole
Le collectif des journaux pour la défense des acquis du 28 Novembre 2010 se réjouit et remercie les Ivoiriennes et les Ivoiriens pour leur grande mobilisation et leur grande solidarité durant cette semaine de suspension. Une semaine qui a coïncidé avec des journées de dures épreuves pour nos populations. Le Collectif remercie, par ailleurs, toutes les bonnes volontés qui se sont mobilisées pour défendre la lutte légitime de ces journaux contre l’arbitraire, l’injustice et la dictature rampante. Il remercie particulièrement, les milliers de lecteurs et d’internautes, les organisations internationales Reporters Sans Frontière (RSF), Comitee to protect journalists (CPJ), les organisations nationales de défense de la liberté de presse et d’expression, les ONG de défense des droits de l’homme, ainsi que les institutions internationales dont le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, qui, dans une déclaration présidentielle en date du Jeudi 03 Mars 2011, a dénoncé les actes d’intimidation contre la presse.
Le Collectif dénonce à nouveau les tentations liberticides du Conseil national de la Presse, illégal, de Deby Dally et répète, encore et encore, Non ! avec la plus grande fermeté et l’extrême vigueur, aux actes d’intimidations du Procureur de la République et de ses commanditaires. Le collectif redit énergiquement Non ! à la volonté arbitraire et suicidaire de Monsieur Ouattara Gnonzié de soumettre toute la presse ivoirienne et l’opinion nationale à la pensée unique, qui consiste à écrire et à déclarer que Monsieur Laurent Gbagbo est le président élu de la Côte d’Ivoire.
Selon M. Ouattara Gnonzié et son CNP, respecter la loi, c’est écrire que M. Yao N’Dré Paul et le Conseil Constitutionnel taillé sur mesure par Laurent Gbagbo, ont dit le droit. Toujours selon les hommes de main de M. Gbagbo, placés aux commandes des instances de la Communication, pour être protégé par la loi et donc par la Justice et par les forces de sécurité, tout journal ou périodique paraissant en Côte d’Ivoire doit s’inscrire dans la ligne de soutien à Laurent Gbagbo. Le collectif rejette fermement ce diktat et cette pratique digne du moyen âge.
Les quotidiens ayant suspendu volontairement leurs parutions pour dire Non ! à l’ensemble des mesures prises par des dirigeants illégitimes (sanctions pécuniaires, actes d’intimidation, enlèvements et menaces de mort à l’encontre du personnel et de mises à sac des rédactions), mesures qui sont autant d’entraves à la liberté d’expression et de presse, reviennent donc dans les kiosques ce lundi, pour combler le vide de l’information vraie, pour continuer le combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques dans notre pays. Ils reviennent aussi et surtout pour accompagner et soutenir l’installation progressive du Président élu, Alassane Ouattara, à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, un processus déjà entamé et dont la conclusion n’est plus qu’une question de jours.
Le monde entier s’accorde sur la qualité des élections présidentielles de 2010 et surtout, la sincérité des résultats issus des urnes le 28 Novembre 2010. S’engager à défendre cette vérité c’est choisir le sens de l’histoire, c’est s’engager sur le chemin des libertés, de la démocratie et de l’Etat de droit. Pour nous, éditeurs ivoiriens et journalistes, cela est une préoccupation noble qui tire sa légitimité dans les règles de déontologie de notre profession, mais aussi, dans la loi de Décembre 2004 sur la presse.
Le collectif se dit prêt et déterminé à entreprendre d’autres actions, le cas échéant, pour dire Non ! à la pensée unique et à la dictature de Monsieur Ouattara Gnonzié, du CNP de Deby Daly et de tous les autres assassins de la liberté connus ou tapis dans l’ombre.
Fait à Abidjan,
le 06 Mars 2011
Pour le collectif,
Le porte-parole