La Côte d'Ivoire vient de basculer de la démocratie à la dictature la plus funeste. Alors que la plupart d’entre nous ont pensé que le pays avait déjà atteint le fond, dans sa longue chute vers le chaos, le régime de Monsieur Laurent Gbagbo vient encore de repousser les limites de l’horreur en assassinant froidement, à l’arme lourde, des femmes dont le seul péché a été de réclamer, à travers une manifestation pacifique, la cessation des violences dans leur pays. Jamais dans l’histoire de la Côte d'Ivoire, la femme n’avaient été la cible de tant de barbarie. Même aux heures historiques de la lutte pour l’indépendance, notamment lors de leur mémorable marche sur Grand-Bassam, pour réclamer la libération des prisonniers politiques, les femmes avaient été épargnées par le pouvoir colonial pourtant réputé pour sa brutalité.
C’est une constante en effet dans l’histoire des civilisations et des sociétés que les femmes ne soient pas passées au fil de l’épée parce qu’elles portent en elles la vie et sont les seules à même de reconstituer une vie que la guerre et les autres formes de conflits politiques détruisent. Même les braconniers, avides d’ivoire, épargnent souvent les éléphants femelles. En s’attaquant aux femmes, c’est la graine de la vie dans la société qui est attaquée, en tuant les femmes, on tue du même coup toutes possibilité de procréation. Cet acte ignoble, qui vient d’être posé défie toute logique, montre la laideur morale et la lâcheté de ses auteurs bien connus, et marque un recul non seulement des libertés publiques, mais surtout des valeurs qui fondent l’humanité : c’est le règne de la barbarie sur la civilisation. L’assassinat lâche de nos sœurs et mères, c’est l’aboutissement d’une logique de la soif de pouvoir.
Comme tout acte terroriste, cet évènement ignoble est un message funeste à tous les Ivoiriens. Leurs lâches auteurs et commanditaires nous préviennent ainsi qu’ils n’ont aucune retenue et qu’ils s’en prendront, sans foi, ni loi, aux femmes et aux jeunes. Et pourtant, ces tueurs, si prompts à tirer sur les femmes détalent à la première occasion lorsqu’ils sont en face d’hommes armés comme eux.
L’OFACI condamne avec la dernière énergie cet acte innommable qui ternit à jamais la réputation de Monsieur Laurent Gbagbo et celle de ses FDS. L’OFACI présente ses condoléances les plus attristées aux familles de ces nouvelles victimes et exhorte la Justice de Côte d'Ivoire ainsi que la Cours Pénale Internationale à agir promptement afin que les auteurs et les commanditaires de cet acte ignoble soient punis conformément aux dispositions pertinentes du code pénal ivoirien et des conventions internationales sur les crimes de guerre, crimes contre l’humanité. L’OFACI se joint à ses sœurs pour un recueillement le mardi 8 mars, journée internationale la femme et propose que toute la nation et le monde entier rende hommage à ses valeureuses martyres, tombées sur le champ de bataille de la démocratie. C’est le lieu de rappeler à ces bouchers d’une autre époque que rien de leurs barbaries ne restera impuni. Que ces morts soient les derniers de ce règne illégitime.
Que les sept femmes d’Abobo, ainsi que toutes les autres avant elles reposent en paix!
Que les blessées recouvrent la santé !
Vive la Côte d'Ivoire
Pour l’OFACI
La présidente
C’est une constante en effet dans l’histoire des civilisations et des sociétés que les femmes ne soient pas passées au fil de l’épée parce qu’elles portent en elles la vie et sont les seules à même de reconstituer une vie que la guerre et les autres formes de conflits politiques détruisent. Même les braconniers, avides d’ivoire, épargnent souvent les éléphants femelles. En s’attaquant aux femmes, c’est la graine de la vie dans la société qui est attaquée, en tuant les femmes, on tue du même coup toutes possibilité de procréation. Cet acte ignoble, qui vient d’être posé défie toute logique, montre la laideur morale et la lâcheté de ses auteurs bien connus, et marque un recul non seulement des libertés publiques, mais surtout des valeurs qui fondent l’humanité : c’est le règne de la barbarie sur la civilisation. L’assassinat lâche de nos sœurs et mères, c’est l’aboutissement d’une logique de la soif de pouvoir.
Comme tout acte terroriste, cet évènement ignoble est un message funeste à tous les Ivoiriens. Leurs lâches auteurs et commanditaires nous préviennent ainsi qu’ils n’ont aucune retenue et qu’ils s’en prendront, sans foi, ni loi, aux femmes et aux jeunes. Et pourtant, ces tueurs, si prompts à tirer sur les femmes détalent à la première occasion lorsqu’ils sont en face d’hommes armés comme eux.
L’OFACI condamne avec la dernière énergie cet acte innommable qui ternit à jamais la réputation de Monsieur Laurent Gbagbo et celle de ses FDS. L’OFACI présente ses condoléances les plus attristées aux familles de ces nouvelles victimes et exhorte la Justice de Côte d'Ivoire ainsi que la Cours Pénale Internationale à agir promptement afin que les auteurs et les commanditaires de cet acte ignoble soient punis conformément aux dispositions pertinentes du code pénal ivoirien et des conventions internationales sur les crimes de guerre, crimes contre l’humanité. L’OFACI se joint à ses sœurs pour un recueillement le mardi 8 mars, journée internationale la femme et propose que toute la nation et le monde entier rende hommage à ses valeureuses martyres, tombées sur le champ de bataille de la démocratie. C’est le lieu de rappeler à ces bouchers d’une autre époque que rien de leurs barbaries ne restera impuni. Que ces morts soient les derniers de ce règne illégitime.
Que les sept femmes d’Abobo, ainsi que toutes les autres avant elles reposent en paix!
Que les blessées recouvrent la santé !
Vive la Côte d'Ivoire
Pour l’OFACI
La présidente