Si le burlesque et le grotesque pouvaient tuer ! Ceux des quelques ivoiriens qui lisent Fraternité matin se sont suffisamment marrés jusqu'aux larmes. C'est vraiment le comble du ridicule. Dans sa parution d'hier, le journal à capitaux publics qui a rejoint la galaxie des journaux bleus, a publié un papier dans lequel il croit bon de se faire passer pour la victime « d'une attaque à la roquette ». L'arme d'attaque, selon Jean- Baptiste Akrou et ses hommes, rien d'autre qu' « une RPG 7 », une arme de guerre. Et le titre du papier, plus que risible laisse pantois: « Des inconnus tirent une roquette sur Fraternité matin.» Le grossier mensonge, cousu de fil blanc, qui donne froid dans le dos est très vite découvert. Selon les spécialistes militaires qui ont passé l'image de ce que les journalistes font passer pour « la douille de la roquette » sont formels: C'est tout simplement un pot d'échappement de véhicule.
L'autre mensonge qui pousse le ridicule à son extrême, réside dans l'emplacement « des inconnus, à bord d'une voiture » pour tirer la roquette sur Fraternité matin. Là-dessus les dires de notre source, sont clairs : « le terrain contigu à Fraternité matin est trop proche du lieu où l'on dit avoir trouvé la roquette. La distance ne vaut même pas cinquante mètres. Mais, pourquoi l'on ne montre pas les impacts de la déflagration, car lorsqu'une roquette tombe, elle explose toujours. A moins que ce ne soit vraiment piètre amateur qui ait tiré la roquette. »
A voir le puzzle de cette tentative de victimisation, savamment conçu, les uns et les autres se perdent aussi en conjectures. Les Ivoiriens se demandent comment des individus peuvent-ils lancer une roquette de cet endroit, alors qu'en face de Fraternité matin, se trouve le District de police d'Adjamé. Fraternité matin veut-il dire qu'Adjamé est aussi infiltrée ?
Et puis, c'est une véritable farce que ce journal qui accompagne Gbagbo dans sa tentative de confiscation sert aux Ivoiriens. Si le citoyen lambda, qui ne connaît pas le fonctionnement d'une rédaction peut l'avaler, il est tout autre pour les acteurs du monde des médias. Quand ont sait qu'aucun quotidien ivoirien ne parait le dimanche, que faisaient ces employés de Fraternité matin « ce samedi 5 mars à 21H25? » Est-ce simplement pour regarder « la télévision à la salle de rédaction » ou pour dévisager « allègrement dans la cour» à une heure aussi indue, en cette période sensible, que ces travailleurs se retrouvent dans les locaux du journal ?
On le voit, la publication de cette série de papiers n'obéît qu'à une seule volonté. Se poser en victime expiatoire dans cette crise pendant laquelle Fraternité matin n'a pas joué le rôle de média financé par le contribuable ivoirien. Jean- Baptiste Akrou n'a rien fait d'autre que de livrer ce journal à Laurent Gbagbo pour l'accompagner dans le piétinement de la démocratie. Aujourd'hui, la majorité des Ivoiriens ne se reconnait plus en ce journal. Sûrement pris de remord pour avoir causé un tord non quantifiable, l'ancien journal gouvernemental veut se faire prendre en pitié par les Ivoiriens en fomentant des attaques.
Quand on a contribué à exacerber la fracture du tissu social, quand ont s'est réjoui de la mort des Ivoiriens sauvagement tués avec des armes de guerre par celui qu'on soutient, lorsqu'on a du remord, il faut tout simplement l'écrire. Les Ivoiriens qui vous paient le comprendront.
Jean- Antoine Doudou
L'autre mensonge qui pousse le ridicule à son extrême, réside dans l'emplacement « des inconnus, à bord d'une voiture » pour tirer la roquette sur Fraternité matin. Là-dessus les dires de notre source, sont clairs : « le terrain contigu à Fraternité matin est trop proche du lieu où l'on dit avoir trouvé la roquette. La distance ne vaut même pas cinquante mètres. Mais, pourquoi l'on ne montre pas les impacts de la déflagration, car lorsqu'une roquette tombe, elle explose toujours. A moins que ce ne soit vraiment piètre amateur qui ait tiré la roquette. »
A voir le puzzle de cette tentative de victimisation, savamment conçu, les uns et les autres se perdent aussi en conjectures. Les Ivoiriens se demandent comment des individus peuvent-ils lancer une roquette de cet endroit, alors qu'en face de Fraternité matin, se trouve le District de police d'Adjamé. Fraternité matin veut-il dire qu'Adjamé est aussi infiltrée ?
Et puis, c'est une véritable farce que ce journal qui accompagne Gbagbo dans sa tentative de confiscation sert aux Ivoiriens. Si le citoyen lambda, qui ne connaît pas le fonctionnement d'une rédaction peut l'avaler, il est tout autre pour les acteurs du monde des médias. Quand ont sait qu'aucun quotidien ivoirien ne parait le dimanche, que faisaient ces employés de Fraternité matin « ce samedi 5 mars à 21H25? » Est-ce simplement pour regarder « la télévision à la salle de rédaction » ou pour dévisager « allègrement dans la cour» à une heure aussi indue, en cette période sensible, que ces travailleurs se retrouvent dans les locaux du journal ?
On le voit, la publication de cette série de papiers n'obéît qu'à une seule volonté. Se poser en victime expiatoire dans cette crise pendant laquelle Fraternité matin n'a pas joué le rôle de média financé par le contribuable ivoirien. Jean- Baptiste Akrou n'a rien fait d'autre que de livrer ce journal à Laurent Gbagbo pour l'accompagner dans le piétinement de la démocratie. Aujourd'hui, la majorité des Ivoiriens ne se reconnait plus en ce journal. Sûrement pris de remord pour avoir causé un tord non quantifiable, l'ancien journal gouvernemental veut se faire prendre en pitié par les Ivoiriens en fomentant des attaques.
Quand on a contribué à exacerber la fracture du tissu social, quand ont s'est réjoui de la mort des Ivoiriens sauvagement tués avec des armes de guerre par celui qu'on soutient, lorsqu'on a du remord, il faut tout simplement l'écrire. Les Ivoiriens qui vous paient le comprendront.
Jean- Antoine Doudou
