Le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a quitté mercredi Abidjan, pour la première fois depuis le scrutin contesté du 28 novembre, afin d`assister jeudi à une réunion de l`Union africaine à Addis Abeba, a indiqué à l`AFP sa porte-parole.
"Il y sera (à Addis Abeba) en fin de journée, il est en train de s`y
rendre", a déclaré Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara.
Il s`agit de sa première visite officielle hors du pays depuis qu`il vit,
depuis plus de trois mois, retranché au Golf Hôtel d`Abidjan, soumis à un
blocus des Forces de défense et de sécurité (FDS) du président sortant Laurent
Gbagbo.
Il est protégé au Golf Hôtel par des Casques bleus et des éléments de
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Le panel de cinq chefs d`Etat de l`Union africaine sur la crise ivoirienne
avait invité MM. Gbagbo et Ouattara à la réunion de jeudi. Mais le président
sortant a refusé de s`y rendre et se fera représenter.
"On attend la confirmation de la reconnaissance de l`élection du président
Ouattara et un engagement ferme pour faire partir Laurent Gbagbo, qui persiste
à défier le monde entier", a ajouté la porte-parole. "L`Union africaine joue
sa crédibilité", a-t-elle assuré.
La Côte d`Ivoire est plongée depuis le scrutin contesté du 28 novembre dans
une meurtrière crise post-électorale qui menace de plonger le pays le plus
riche d`Afrique de l`Ouest francophone dans la guerre civile après une
décennie de crise politico-militaire.
Alassane Ouattara a été reconnu comme président par la communauté
internationale, les résultats ayant été certifiés par l`ONU, mais le président
sortant revendique la victoire et refuse de quitter le pouvoir. Plus de 370
personnes ont été tuées depuis fin 2010 dans le pays, selon les Nations unies.
Le départ de M. Ouattara intervient dans un contexte de vives tensions dans
le pays.
Au moins sept personnes ont été tuées dans des quartiers d`Abidjan depuis
le début de la semaine. Et dans l`ouest du pays, les ex-rebelles des Forces
nouvelles ont pris dimanche le contrôle de la ville de Toulépleu, près du
Liberia.
Mercredi, aucun violence n`a été rapportée en milieu d`après-midi.
Avant la réunion de jeudi avec les deux camps et le Conseil de paix et de
sécurité (CPS) de l`UA, les cinq chefs d`Etat africains du panel se retrouvent
dès mercredi à Addis Abeba pour finaliser les positions qu`ils doivent
présenter au CPS jeudi.
Le panel est censé arrêter d`ici fin mars des décisions "contraignantes".
M. Gbagbo a choisi de se faire représenter par le chef de son parti,
l`ex-Premier ministre Pascal Affi N`Guessan. Les partisans du président
sortant avaient ces derniers jours donné de la voix pour qu`il ne quitte pas
le pays dans une période si troublée, évoquant "piège" ou "complot".
"Il y sera (à Addis Abeba) en fin de journée, il est en train de s`y
rendre", a déclaré Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara.
Il s`agit de sa première visite officielle hors du pays depuis qu`il vit,
depuis plus de trois mois, retranché au Golf Hôtel d`Abidjan, soumis à un
blocus des Forces de défense et de sécurité (FDS) du président sortant Laurent
Gbagbo.
Il est protégé au Golf Hôtel par des Casques bleus et des éléments de
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Le panel de cinq chefs d`Etat de l`Union africaine sur la crise ivoirienne
avait invité MM. Gbagbo et Ouattara à la réunion de jeudi. Mais le président
sortant a refusé de s`y rendre et se fera représenter.
"On attend la confirmation de la reconnaissance de l`élection du président
Ouattara et un engagement ferme pour faire partir Laurent Gbagbo, qui persiste
à défier le monde entier", a ajouté la porte-parole. "L`Union africaine joue
sa crédibilité", a-t-elle assuré.
La Côte d`Ivoire est plongée depuis le scrutin contesté du 28 novembre dans
une meurtrière crise post-électorale qui menace de plonger le pays le plus
riche d`Afrique de l`Ouest francophone dans la guerre civile après une
décennie de crise politico-militaire.
Alassane Ouattara a été reconnu comme président par la communauté
internationale, les résultats ayant été certifiés par l`ONU, mais le président
sortant revendique la victoire et refuse de quitter le pouvoir. Plus de 370
personnes ont été tuées depuis fin 2010 dans le pays, selon les Nations unies.
Le départ de M. Ouattara intervient dans un contexte de vives tensions dans
le pays.
Au moins sept personnes ont été tuées dans des quartiers d`Abidjan depuis
le début de la semaine. Et dans l`ouest du pays, les ex-rebelles des Forces
nouvelles ont pris dimanche le contrôle de la ville de Toulépleu, près du
Liberia.
Mercredi, aucun violence n`a été rapportée en milieu d`après-midi.
Avant la réunion de jeudi avec les deux camps et le Conseil de paix et de
sécurité (CPS) de l`UA, les cinq chefs d`Etat africains du panel se retrouvent
dès mercredi à Addis Abeba pour finaliser les positions qu`ils doivent
présenter au CPS jeudi.
Le panel est censé arrêter d`ici fin mars des décisions "contraignantes".
M. Gbagbo a choisi de se faire représenter par le chef de son parti,
l`ex-Premier ministre Pascal Affi N`Guessan. Les partisans du président
sortant avaient ces derniers jours donné de la voix pour qu`il ne quitte pas
le pays dans une période si troublée, évoquant "piège" ou "complot".
